Canyon du Roujanel

15 mai 2022 – Charlotte – Ludwig – Arnaud

La voiture est prête je n’ai plus qu’à m’affranchir de ces 3 heures de route qui me sépare du Ruisseau du Roujanel. Les courses sont faites, et la caisse de nourriture est pleine. Le matelas, le duvet, l’éclairage, le matériel de canyon, tout me suit dans ma petite maison 1.9 diesel.

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COMPTE RENDU DÉCOUVERTE BAUME DES ANGES DU SAMEDI 14 MAI 2022

Participant.es :

  • Pour le MASC : Bertrand et Emilie
  • Pour les apprenti.es spéléos : Isa, Guillaume, Anouck (7 ans), Victor (10 ans)

TPST : 2h et quelques…

CR by Guillaume :
Long time no see… On s’était promis de se retrouver sur les peaux de phoque cet hiver mais les week-end se sont enchainés sans que l’on n’arrive à se coordonner. Les mois passent et nous n’avons toujours pas rendu visite à Emilie en famille depuis qu’elle a emménagé dans sa nouvelle maison. C’est décidé, on descend le week-end du 14-15 mai: A nous les petits sentiers Drômois à VTT et les baignades en rivière. Peut-être même pourra-t-on en profiter pour ressortir les chaussons d’escalade…

J-3: Message sur la boucle WhatsApp: «Prenez des casques, des frontales et des vêtements qui ne craignent rien 😉 » …

Ok… Ça fait un an qu’on regarde d’un air amusé les comptes rendus vidéo des explorations sous-terraines d’Emilie et Bertrand et à chaque fois la même sensation: Ok, ça doit être sympa mais les espaces confinés et moi ça fait deux donc je leur laisse les boyaux et je retourne à mon vélo… Par contre les marmots eux sont emballés à l’idée d’aller ramper dans la boue! J’hésite un instant à me débiner, à laisser Isa et les enfants entre les mains expertes d’Emilie et Bertrand pendant que je vais tricoter dans les collines de Dieulefit mais devant les températures prévues, je finis par me laisser tenter: au pire je me poserai faire la sieste à l’entrée…

On se met en route après avoir cassé une graine au Fournil des Comètes (placement de produit…). Marche d’approche relativement courte mais une bonne suée en ce début d’après-midi. On s’équipe sans tarder et on prend grand plaisir à mettre pied dans la grotte: les 10°C de moins se font bien apprécier. On s’avance doucement en écoutant les recommandations de nos guides et déjà première interrogation: gauche ou droite? En haut ou en bas? Une première découverte, si la lecture de carte ou de topo d’escalade ne me pose pas trop de problème, l’absence de repère N/S et l’évolution en trois dimensions et les galeries qui passent les unes au dessus des autres, tout ça rend l’orientation nettement plus délicate !

On finit par trouver la bonne entrée en direction du réseau des Montiliens. Premier boyau, on se tortille, on rampe, on pousse sur les orteils et déjà nous voilà de l’autre côté. Jusqu’ici tout va bien. Les enfants sont comme des poissons dans l’eau, et c’est à qui s’engagera le premier dans le prochain trou. Un petit tour dans la salle rouge, un coup d’œil au Puit Saint Vincent et Bertrand nous annonce le clou du spectacle. Sésame ouvre toi: on découvre les très belles concrétions du réseau des Mousquetaires en prenant soin de respecter le balisage.

On remonte tranquillement en direction de la salle d’eau et avant de sortir, on rajoute une petite boucle vers « les culs de basse fosse ». Si jusqu’à présent les boyaux ne m’ont finalement pas posé de problème, ce dernier tronçon un plus étroit et un plus long que les précédents m’aura amené en limite de ma zone de confort.

On ressort, il est déjà 16h passé: Le temps passe vite sous terre! Emilie a tout prévu, on sort le goûter histoire de reprendre des forces: ça creuse de se tortiller!

Retour tranquille à Dieulefit, un saut dans la piscine, une lasagne et tout le monde file se coucher sans demander son reste: ça use de se tortiller…

Merci à Emilie et Bertrand pour la découverte, les enfants étaient ravis et les parents aussi. Finalement on y reviendra peut-être.

Guillaume

Dent de Crolles, traversée Glaz – Guiers mort

  • Sortie du samedi 7 mai 2022
  • Participant.es :
    • Bertrand, Emilie pour le MASC,
    • 2 apprentis-spéléos et 10 autres spéléos des Furets Jaunes de Seyssins et du SGCAF
  • approche : 1h
  • TPST : 7h
  • retour : 40 mi

Lien vers la topo

A l’origine, il s’agissait pour Bertrand d’emmener un de ses copains faire une traversée souterraine de la dent de Crolles. Comme sa dernière traversée de la dent remonte à 2006 et que les itinéraires peuvent être paumatoires, il en parle à Charles des FJS que connaît bien le réseau. La date est calée, et l’itinéraire retenu : ce sera la classique Glaz – Guiers mort. Même si on est au printemps, l’effet boule de neige est bien présent : on sera finalement quatorze pour cette belle interclubs !

Le rendez-vous est donné à 8h30 au parking de Perquelin. Tout le monde est à l’heure, on se prépare, et on case tout ce petit monde dans trois voitures, direction le col du coq. On a en effet choisi la solution la plus commode qui consiste à faire une manip de voitures pour réduire la marche d’approche.

Après avoir ingurgité quelques croissants et pains au chocolat, la caravane se met en branle, la montée nous donne vite chaud (il faut dire que tout le monde avance d’un bon pas), par contre pour la vue on repassera, la fin de la marche se fait dans le brouillard.Tant mieux finalement on sera aussi bien sous terre. Nous voilà à l’entrée du trou du Glaz ,bien humide avec les dernières pluies. Un groupe de quatre spéléos est déjà en train des’équiper sous le porche, ils ont pour objectif de faire un bout de topo. Un autre groupe decinq arrive, apparemment ce ne sont pas des inconnus, c’est un haut-lieu de rencontres grenobloises ce trou du Glaz !

Pour faciliter le parcours, notre groupe se scinde en deux, six partent devant avec des cordes en rab pour laisser l’équipement du P 36 en place pour le second groupe, nous ne les reverrons qu’au parking de Perquelin. Comme c’est une traversée classique, des cordes fixes sont en place pour les mains courantes, les remontées et pour la plupart des puits. Et depuis 2014, période à laquelle il y a eu plusieurs opérations de secours en raison d’erreurs de cheminement, la traversée est fléchée et les différents passages clés sont nommés grâce à de petites pancartes. La recherche d’itinéraire en est grandement simplifiée, et effectivement vu le nombre de ramifications, ce n’est pas du luxe…

Avec les précipitations des derniers jours, l’eau sera bien présente tout le long de la traversée, rajoutant une ambiance supplémentaire.L’itinéraire déroule, pas de question particulière à se poser vu les indications bien présentes, et même à huit, le rythme est fluide, les kits de corde circulent de l’arrière à l’avant pour pouvoir équiper les rappels. Les deux novices se débrouillent très bien, bien encadrés par les plus aguerris.Le parcours est très varié, de beaux puits, des méandres, des remontées, des grandes galeries, certaines avec un surcreusement au milieu qui donneront lieu à de sympathiques séances vidéos, et même du ramping sur cailloux à la fin dans le réseau sanguin… Nous mangeons au pied de la cascade rocheuse, une remontée de 45 mètres.

La sortie par le porche du Guiers Mort est très photogénique, il est 17h45 et le soleil nous accueille. La marche de retour est vite avalée et nous retrouvons les voitures et le reste du groupe
qui est arrivé une heure avant environ. C’est bientôt l’heure de l’apéro. Nous nous éclipserons avant le barbecue, la journée a déjà été longue! Emilie