Complément au compte rendu de Pierrot
Deuxième sortie à la Poule Rousse de l’année. En comparant avec l’hiver dernier, nous sommes sur une période plus froide et plus pluvieuse, du coup moins de sortie, des séances annulées et des dates décalées . Ce 56ème chapitre de la désob ne déroge pas à cette constatation : nous devions venir un jour avant, mais le temps annoncé était pluvieux. Ce qui pour l’équipe de surface était embêtant et bien plus pour le groupe électrogène !
Les présents du jour : Marcel, Pierrot, Baba, Gilles, Thierry, Jean-Jacques et Gérard.
Les femmes ne sont pas venues. Gérard S. nous rejoint l’après midi.
Entre 9 h et 10 h, c’est l’arrivée sur site de la Poule Rousse.
Marcel, Thierry et Gérard démarrent pour le fond à 10 h.
En arrivant à la chatière avant le P10, vers -15, les gouttes d’eau qui arrivent du plafond commencent à se faire sentir. Nous les aurons jusqu’au fond, avec une petite interruption dans le méandre à -60 m.
En bas du dernier puits, vers -100m, ça arrose bien aussi, le tas de gravât, issu de la désob dans le méandre terminal, est bien propre. De la lucarne d’accès à ce dernier, nous voyons de l’eau qui arrive sur le coté et qui se perd sous les gravats du sol. Le début du méandre est donc sec, mais 4 m plus loin l’eau résurge et forme une flaque de 2 m de long. La suite jusqu’au front de taille est sec.
Après avoir constaté que le tir de la séance précédente a bien marché, nous essayons de casser le bord aval de la flaque pour pouvoir la vider. Nous arrivons à baisser le niveau d’eau, mais pas à mettre au sec l’endroit.
Nous commençons à vider le résultat du tir….. comme dab !
Marcel remplit le bac, derrière Thierry le fait suivre, tout en maniant le marteau burin pour faciliter son passage. Gérard le sort pour le vider, tout en maniant le burineur pour faciliter son passage !
Vers midi, le burineur perd son mandrin, il y a au sol un ressort et des billes d’acier.
Marcel le remonte après le casse croûte, mais il recommande de l’économiser.
Aussi nous ne ferons pas de nettoyage du fond au burineur, seulement du perçage pour continuer à avancer dans ce méandre.
Nous sommes arrêté à un virage à gauche, mais à 2 ou 3 m ça repart à droite avec plus de volume.
D’ailleurs ça résonne de plus en plus au fond.
Il n’y a pas beaucoup de courant d’air dans ce méandre.
Nous perçons 5 trous de 10 X600. Thierry réussit à casser le virage à 6 m du départ du méandre pour le passage du bac.
Une charge qui n’était pas partie et reliée aux 5 autres.
Nous remontons en haut du puits pour faire partir le tir et nous remontons en surface.
Nous sommes bien mouillés avec la raie des fesses qui fait rigole !
A 15 h 15 nous retirons la corde du puits d’entrée.
Nous nous changeons et nous tapons la discute pendant un bon moment.
En surface ils ont attaqué l’ouverture d’un nouveau trou. Pierrot a déroulé une ligne de tir pour l’agrandir. Il attend patiemment que nous enlevions les voitures pour éviter une volée de cailloux.
Nous nous déplaçons de quelques m, puis le boum se fait rapidement entendre.
La discute reprend donc à quelques mètres.
En partant, nous trouvons une « sentinelle
Gérard
SORTIE COMMANDO DU MARDI 28 JANVIER 2025
AVEN DE LA POULE ROUSSE (56 ième)
PARTICIPANTS : GÉRARD. PIERROT. GILLES. BABA. MARCEL ET THIERRY. J. JACQUES AUDOUARD. VISITE DE GÉRARD SPINNLER DU CLUB DE SAINT MARCEL.
BUT : TERMINER LES MINAGES AU TERMINUS DE -100 (continuer)
METEO : VU L’ORAGE IMPORTANT QU’ON A EU HIER SOIR NOS FEMMES RESTENT A LA MAISON
NOTA : AVANT HIER SOIR NOUS AVONS APPRIS QU’IL Y AVAIT EU UN PETIT SECOURS DANS L’AVEN DE NOËL (plateau de Bidon, la personne blessée au poignet a été ressortie dans la nuit de samedi à dimanche).
A cause de la météo instable, la sortie d’hier que nous avions prévue se trouve donc reportée à ce jour mardi 28 ! Le mauvais temps instable persiste aujourd’hui.
Départ de La Voulte à 7 H 50 avec Marcel, le ciel est bien chargé mais il ne devrait pas trop pleuvoir ? Quand nous arrivons sur place il n’y a que Thierry (venu de Varces) qui est resté couché hier soir avec son WW. Finalement le temps s’éclaircit avec un léger rayon de soleil pour 5° sans vent ! Gégé, Gilles, Baba, Jean-Jacques arrivent ensuite. Tout est bien humide sur zone, c’est dire que l’aven sera bien différent des autres fois pour l’équipe de choc ! A 10 H nos trois gaillards s’engouffrent pour aller au fond. Pour se réchauffer en surface nous reprenons la petite désob qu’on avait attaquée à 15 m de l’aven la dernière fois, c’est là que Gilles a ressenti le plus de fluide et nous avait déterminé qu’une jonction proche du sommet d’un puits remontant situé vers -30m serait possible. On se met de suite au boulot avec quelques outils supplémentaires (grosse masse, perceuse, piochon, pelle US, de quoi tirer des mines) mais dès la faible épaisseur de terre retirée nous tombons vite sur la roche compacte du lapiaz. Il nous faudra donc percer un trou de 12 X 600 pour fracasser le bord de ce sondage et gagner un peu de profondeur. Pour ne pas perturber l’équipe du fond sur leur propre énergie nous tentons de nous servir du groupe du MASC mais un problème technique (panne sur carburateur bouché) nous en empêche. Du coup on se branche momentanément sur celui de Gégé. Le tir fait un gros dégât avec de la vieille gomme de 15 ans d’âge restée au fond de mon frigo, j’en reste étonné ! Vers midi nous mangeons attablés en extérieur, on est content de pouvoir profiter d’une météo clémente même si quelques gouttes de pluie s’invitent à notre sortie. Le téléphone nous apprend qu’au fond il y a un peu d’eau dans le méandre et que dans les puits ça rade pas mal. En fin de repas nous continuons à creuser notre petit puits artificiel, histoire de se rendre utile en alternant avec un flot de paroles volubiles sur les affaires courantes du milieu spéléo. A 15 H c’est Marcel qui fait surface, il nous apprend que le tir est en préparation, sa combinaison neuve est intégralement mouillée. A 16 H Gégé et Thierry ressortent dans un même état vestimentaire très crades et mouillés. Il est vrai que cet orage d’hier a bien rincé les parois ! (TPST 5H 5 trous de 600 environ). Nous apprenons que le méandre fait environ une dizaine de mètres et qu’il faudra encore peut-être deux autres séances pour déboucher dans « du pénétrable » avec résonnance ? L’accouchement de cette première se fait attendre ! On languit vraiment…..
Gérard S. vient nous rejoindre en fin d’après-midi. La zone Ardèche est en plein simulacre d’un grand exercice de manœuvres anti-terroristes vers Vallon pont d’arc et la grotte Chauvet. Le deuxième tir de mine en surface sera donc discret pour nous. Voilà en gros les nouvelles de la journée, Gégé nous en dira plus certainement. Nous quittons le plateau en décidant la cinquante-sept ième (57) sortie pour lundi prochain, en espérant qu’il fasse meilleur temps !
PS : Il faudra apporter le gros marteau piqueur de Rémi.
Pierrot