Actu

Compte rendu de la 56ème sortie à l’aven de la Poule Rousse du mardi 28 janvier

Complément au compte rendu de Pierrot

Deuxième sortie à la Poule Rousse de l’année. En comparant avec l’hiver dernier, nous sommes sur une période plus froide et plus pluvieuse, du coup moins de sortie, des séances annulées et des dates décalées . Ce 56ème chapitre de la désob ne déroge pas à cette constatation : nous devions venir un jour avant, mais le temps annoncé était pluvieux. Ce qui pour l’équipe de surface était embêtant et bien plus pour le groupe électrogène !

Les présents du jour : Marcel, Pierrot, Baba, Gilles, Thierry, Jean-Jacques et Gérard.

Les femmes ne sont pas venues. Gérard S. nous rejoint l’après midi.

Entre 9 h et 10 h, c’est l’arrivée sur site de la Poule Rousse.

Marcel, Thierry et Gérard démarrent pour le fond à 10 h.

En arrivant à la chatière avant le P10, vers -15, les gouttes d’eau qui arrivent du plafond commencent à se faire sentir. Nous les aurons jusqu’au fond, avec une petite interruption dans le méandre à -60 m.

En bas du dernier puits, vers -100m, ça arrose bien aussi, le tas de gravât, issu de la désob dans le méandre terminal, est bien propre. De la lucarne d’accès à ce dernier, nous voyons de l’eau qui arrive sur le coté et qui se perd sous les gravats du sol. Le début du méandre est donc sec, mais 4 m plus loin l’eau résurge et forme une flaque de 2 m de long. La suite jusqu’au front de taille est sec.

Après avoir constaté que le tir de la séance précédente a bien marché, nous essayons de casser le bord aval de la flaque pour pouvoir la vider. Nous arrivons à baisser le niveau d’eau, mais pas à mettre au sec l’endroit.

Nous commençons à vider le résultat du tir….. comme dab !

Marcel remplit le bac, derrière Thierry le fait suivre, tout en maniant le marteau burin pour faciliter son passage. Gérard le sort pour le vider, tout en maniant le burineur pour faciliter son passage !

Vers midi, le burineur perd son mandrin, il y a au sol un ressort et des billes d’acier.

Marcel le remonte après le casse croûte, mais il recommande de l’économiser.

Aussi nous ne ferons pas de nettoyage du fond au burineur, seulement du perçage pour continuer à avancer dans ce méandre.

Nous sommes arrêté à un virage à gauche, mais à 2 ou 3 m ça repart à droite avec plus de volume.

D’ailleurs ça résonne de plus en plus au fond.

Il n’y a pas beaucoup de courant d’air dans ce méandre.

Nous perçons 5 trous de 10 X600. Thierry réussit à casser le virage à 6 m du départ du méandre pour le passage du bac.

Une charge qui n’était pas partie et reliée aux 5 autres.

Nous remontons en haut du puits pour faire partir le tir et nous remontons en surface.

Nous sommes bien mouillés avec la raie des fesses qui fait rigole !

A 15 h 15 nous retirons la corde du puits d’entrée.

Nous nous changeons et nous tapons la discute pendant un bon moment.

En surface ils ont attaqué l’ouverture d’un nouveau trou. Pierrot a déroulé une ligne de tir pour l’agrandir. Il attend patiemment que nous enlevions les voitures pour éviter une volée de cailloux.

Nous nous déplaçons de quelques m, puis le boum se fait rapidement entendre.

La discute reprend donc à quelques mètres.

En partant, nous trouvons une « sentinelle

Gérard


SORTIE COMMANDO DU MARDI 28 JANVIER 2025

AVEN DE LA POULE ROUSSE (56 ième)

PARTICIPANTS : GÉRARD. PIERROT. GILLES. BABA. MARCEL ET THIERRY. J. JACQUES AUDOUARD. VISITE DE GÉRARD SPINNLER DU CLUB DE SAINT MARCEL.

BUT : TERMINER LES MINAGES AU TERMINUS DE -100 (continuer)

METEO : VU L’ORAGE IMPORTANT QU’ON A EU HIER SOIR NOS FEMMES RESTENT A LA MAISON

NOTA : AVANT HIER SOIR NOUS AVONS APPRIS QU’IL Y AVAIT EU UN PETIT SECOURS DANS L’AVEN DE NOËL (plateau de Bidon, la personne blessée au poignet a été ressortie dans la nuit de samedi à dimanche).

A cause de la météo instable, la sortie d’hier que nous avions prévue se trouve donc reportée à ce jour mardi 28 ! Le mauvais temps instable persiste aujourd’hui.

Départ de La Voulte à 7 H 50 avec Marcel, le ciel est bien chargé mais il ne devrait pas trop pleuvoir ? Quand nous arrivons sur place il n’y a que Thierry (venu de Varces) qui est resté couché hier soir avec son WW. Finalement le temps s’éclaircit avec un léger rayon de soleil pour 5° sans vent ! Gégé, Gilles, Baba, Jean-Jacques arrivent ensuite. Tout est bien humide sur zone, c’est dire que l’aven sera bien différent des autres fois pour l’équipe de choc ! A 10 H nos trois gaillards s’engouffrent pour aller au fond. Pour se réchauffer en surface nous reprenons la petite désob qu’on avait attaquée à 15 m de l’aven la dernière fois, c’est là que Gilles a ressenti le plus de fluide et nous avait déterminé qu’une jonction proche du sommet d’un puits remontant situé vers -30m serait possible. On se met de suite au boulot avec quelques outils supplémentaires (grosse masse, perceuse, piochon, pelle US, de quoi tirer des mines) mais dès la faible épaisseur de terre retirée nous tombons vite sur la roche compacte du lapiaz. Il nous faudra donc percer un trou de 12 X 600 pour fracasser le bord de ce sondage et gagner un peu de profondeur. Pour ne pas perturber l’équipe du fond sur leur propre énergie nous tentons de nous servir du groupe du MASC mais un problème technique (panne sur carburateur bouché) nous en empêche. Du coup on se branche momentanément sur celui de Gégé. Le tir fait un gros dégât avec de la vieille gomme de 15 ans d’âge restée au fond de mon frigo, j’en reste étonné ! Vers midi nous mangeons attablés en extérieur, on est content de pouvoir profiter d’une météo clémente même si quelques gouttes de pluie s’invitent à notre sortie. Le téléphone nous apprend qu’au fond il y a un peu d’eau dans le méandre et que dans les puits ça rade pas mal. En fin de repas nous continuons à creuser notre petit puits artificiel, histoire de se rendre utile en alternant avec un flot de paroles volubiles sur les affaires courantes du milieu spéléo. A 15 H c’est Marcel qui fait surface, il nous apprend que le tir est en préparation, sa combinaison neuve est intégralement mouillée. A 16 H Gégé et Thierry ressortent dans un même état vestimentaire très crades et mouillés. Il est vrai que cet orage d’hier a bien rincé les parois ! (TPST 5H 5 trous de 600 environ). Nous apprenons que le méandre fait environ une dizaine de mètres et qu’il faudra encore peut-être deux autres séances pour déboucher dans « du pénétrable » avec résonnance ? L’accouchement de cette première se fait attendre ! On languit vraiment…..

Gérard S. vient nous rejoindre en fin d’après-midi. La zone Ardèche est en plein simulacre d’un grand exercice de manœuvres anti-terroristes vers Vallon pont d’arc et la grotte Chauvet. Le deuxième tir de mine en surface sera donc discret pour nous. Voilà en gros les nouvelles de la journée, Gégé nous en dira plus certainement. Nous quittons le plateau en décidant la cinquante-sept ième (57) sortie pour lundi prochain, en espérant qu’il fasse meilleur temps !

PS : Il faudra apporter le gros marteau piqueur de Rémi.

Pierrot

COMPTE RENDU AVEN DE LA LICORNE SORTIE DU 25 JANVIER 2025

  • Aven de la Licorne, épisode 2, sortie du 25 janvier 2025, « la deuxième fois n’est pas forcément la bonne »
  • Commune : Saint-Privat de Champclos
  • Participant.es : Bertrand et Émilie
  • TPST : 6h15
  • CR par Emilie

On prend les mêmes et on recommence. On s’était arrêté.es en avril de l’année dernière à la salle des Grandes Colonnes, arriver là en filmant ( video ci sessous) nous avait déjà pris pas mal de temps et on manquait d’infos sur la suite.

Cette fois, on sait ce qu’il en est : pour accéder aux Trois Etroitures et à la suite du réseau, il faut faire un lancer de corde sur une concrétion à gauche et installer un rappel sur la corde fixe située 5 mètres plus haut… On va bien s’amuser…

On décide d’emmener de quoi filmer la deuxième partie, et comme notre appel à volontaires a été un échec, on se retrouve encore avec trois kits pour deux.

Je me recolle à l’équipement, forte de l’expérience de la première fois : pas la peine de chercher des spits, tout se fait en amarrages naturels et il faut se contorsionner dès le début. Nous voilà donc à l’entrée de l’aven, il est un peu plus de 10h, le bonhomme kinder est toujours là, et c’est parti. Début MC sur concrétions en révisant son nœud de chaise histoire d’économiser du matériel, plus bas, mousquetons sur anneaux de corde en place, et me voilà dans une première petite salle. Je ne perds pas de temps, je continue à descendre la pente en direction de l’ouverture au sol, re début de main courante sur concrétions, tiens il y a un spit, je ne me rappelle pas en avoir vu la dernière fois, je l’ignore, pas besoin. Je m’enfile dans l’étroiture, cherche de quoi faire un fractionnement, deux concrétions feront encore l’affaire, bizarre je manque un peu d’air, bah c’est le Gard, il doit y avoir du CO2 à cet endroit ça ira mieux après. J’arrive à nouveau dans une petite salle, avise une nouvelle étroiture, je savais bien que cet aven était pénible… J’attends Bertrand qui arrive avec ces deux kits en soufflant lui aussi. On n’est pas super bien, pis en fait cet endroit ne nous dit rien. Je regarde la première étroiture que j’avais vue, non il n’y a rien par là. En montant de deux mètres sur un petit dôme, il y a une autre petite ouverture à ras de plancher avec des traces de passage, mais bon on ne se rappelle pas que c’était à ce point étroit. On a un peu mal à la tête, ça commence à être pénible. Je laisse mon kit et mon mini-kit pour voir de plus près cette étroiture. Non, définitivement ce n’est pas par là. Allez, vite, cette fois, on remonte, on réfléchira après, il nous faut de l’air frais. Après quelques efforts, nous revoilà dans la salle de dessus, et là évidemment apparaît le passage, il fallait prendre tout de suite à droite en descendant. La première fois, ça avait été évident… Bon on a perdu pas mal de temps et d’énergie pour rien, mais on décide de continuer quand même, les trois étroitures ne seront peut-être pas pour cette fois, mais ça nous fera quand même réviser l’équipement, à force de faire des cavités déjà équipées, on va finir par ne plus savoir comment faire sinon…

C’est donc reparti, on retrouve le plan incliné dont on se souvenait et nous voilà peu après à la Salle des Pavés. Arrivé.es à la salle du soutirage, je laisse Bertrand passer devant pour qu’il aille mettre la corde dans la lucarne, toujours aussi peu pratique je trouve ce passage (pour simplifier, il est possible de faire une main courante sur la vire d’accès, mais on avait peur de manquer de sangles et de dyneemas pour la suite). On continue, on arrive au Trou de la Lune, ça passe mieux que la dernière fois, mon mini-kit ne reste pas coincé dans l’ouverture… Mon mini-kit ? Mon mini-kit !!! Arggh il n’est pas à ma ceinture ! Et re arggh s’il n’est pas à ma ceinture, c’est qu’il est resté… eh oui, rappelez-vous… dans le cul-de-sac au CO2 où je l’avais enlevé pour aller tester l’étroiture… Décidément ce n’est pas mon jour… J’essaie bien d’accuser Bertrand en insinuant que je lui avais dit de le récupérer mais il n’est pas dupe… Je suis un peu plus dépitée, mais on continue quand même, on verra au retour pour faire un crochet au retour pour aller le rechercher. Dans ce mini-kit, il y avait la moitié des éclairages pour filmer, et comme on a perdu du temps, on ne va pas passer les trois étroitures, donc pas besoin des éclairages…

Après encore une montée-descente, nous arrivons dans la Salle des Grandes Colonnes. Il est 13h20, pas si tard finalement. On commence par manger, car on a grand faim. Et puis tant qu’à être là, autant essayer ce lancer de corde… Bertrand fait un nœud coulant, élabore sa stratégie, vise, raté. Deuxième essai, troisième essai, il attrape un bout de concrétions à gauche, mais on n’est pas très convaincu.es de la solidité du truc. Je m’y colle, et du premier coup chope trois concrétions (j’embellis peut-être un peu mon souvenir…). Allez, tant qu’à y être, autant voir jusqu’au bout si ça fonctionne (oui oui, t’inquiète Bertrand, c’est juste pour voir, je n’ai pas l’intention de passer les trois étroitures, non non non…). Je grimpe délicatement sur la corde. Ça tient bien, mais atteindre de là la corde fixe ne va pas être évident, il faudrait se rétablir sans assurance sur la vire, pas question. Par contre, de là, il doit être possible de lancer l’autre bout de la corde autour de la corde fixe et de la faire redescendre à terre. Effectivement après quelques essais, la corde vient passer derrière quelques concrétions et derrière la corde fixe. Bingo, j’arrive à la rechoper à l’autre bout et à la faire descendre jusqu’à Bertrand. Je le rejoins, et « tant qu’à y être » remonte sur cette corde et vais la passer dans l’anneau de rappel. Et voilà, c’est en place. Bon, Bertrand, maintenant on va voir les étroitures, hein, « tant qu’à y être » ?

Pour nos gabarits, les étroitures se passent bien, mais il n’y a rien de trop large non plus. Et derrière on débouche dans du grand et du bien concrétionné. C’est vrai que c’est joli (mais pas autant que le réseau III de Saint-Marcel 😉 ), on fait un petit tour vers la grande galerie, avant de cette fois faire vraiment demi-tour. La suite sera pour une prochaine fois, la troisième fois sera la bonne, vous viendrez, d’accord ?

Le retour se fait vite, même le crochet par la salle au CO2 pour récupérer mon mini-kit n’est pas si pénible, et à 16h15 on est dehors. On n’aura pas rempli notre objectif, mais on aura tout de même repéré la suite !

Compte rendu sortie 1 ere année BDA du 18 janvier 2025

Première explo sous-terraine avec un puit de ~20m. Pour une découverte de le descente/remontée sur corde je me suis pas trop trop mal débrouillé. Visite des Sombreros et d’une belle chambre avec pleins de formations calcaire. Pour une première, c’est très sportif mais c’était un plaisir de descendre avec tout le monde, hâte pour la suite (après que mes courbatures soient passées 👌)

Merci encore et bonne soirée 🙂

  • Participants :
    • Florian
    • arnaud
    • ludwig
    • Jean-luc
    • Franck

Florian

Grotte de Saint Marcel d’Ardèche RÉSEAUX 3

  • Date: 12/01/2025
  • Heure: 09:00
  • Lieu: Grotte de Saint-Marcel d’Ardèche, RÉSEAUX 3
  • TPST: 6 heures
  • ÉQUIPE:
    • Bertrand,
    • Émilie,
    • Alex,
    • Leila,
    • Frédéric,
    • Rémy,
    • Océane,
    • Camille,
    • Thomas,
    • Enzo,
    • Dorian

Le réveil a été difficile ce matin-là, l’apéro de la veille et la semaine de grippe ne m’avaient pas vraiment fait du bien ! Mais aujourd’hui, il fallait y aller, les apprentis spéléos allaient arriver !
Frédéric, Rémy et Camille sont arrivés à la maison pour le café à 8h20. Aussitôt avalé, nous avons chargé le Kangoo et nous sommes filés à Bourg-Saint-Andéol récupérer les clés de la grotte.
Nous avons pris un peu de retard sur le planning et nous avons rejoint le reste du groupe sur le parking à 9h20. Nous nous sommes équipés rapidement une fois descendus sur le parking à proximité de l’entrée. Les débutants étaient impatients !
Ouverture de la porte et photo souvenir avant le départ de cette fabuleuse troupe d’aventuriers. Rapidement, le 1er groupe (Alex, Leila, Bernhard, Émilie) est parti loin et vite !!! Le second groupe (Camille, Océane, Thomas, Enzo, Rémy, Fred et moi-même) a avancé tranquillement dans l’entrée. La grande échelle… quelle échelle ! C’était impressionnant ! Nous sommes arrivés rapidement dans la cathédrale, le passage de la boîte aux lettres s’est bien passé ! On m’a dit : « Tu avais dit qu’il n’y aurait pas d’étroiture ! » La vérité, c’est que ce n’était pas étroit ^^ !
Le début du réseau deux était très concrétionné et a émerveillé tout le monde. Nous sommes arrivés à la jonction réseaux 2/réseau 3. Je n’y étais jamais allé mais je me suis fait confiance, c’était par là ! (après avoir étudié la topographie bien sûr !) Nous avons avancé, nous avons passé la voûte mouillante, qui était d’ailleurs complètement sèche… j’étais déçu ! Et nous avons attaqué le laminoir après avoir fait croire que j’étais parti très loin très vite… petite panique des débutants ??? J’étais juste au-dessus d’eux après avoir escaladé une coulée de calcaire. Rémy m’a rejoint dans la foulée.
Nous avons ensuite attaqué ce fameux laminoir ! Quel enfer pour les grands ! Pas grand-chose à dire à part que c’était large mais bas de plafond… nous avons avancé tête baissée pendant environ 40 minutes, c’était… comment dire ?… Sympa ! Au bout d’un moment, on m’a posé la question : « Tu es sûr que c’est par là hein ? » « Bah non en fait ! Je ne suis jamais venu dans le réseau 3 » « Ah !… » (plein de suspense)
Nous avons fait une pause avec Camille et Fred, j’ai mangé ma banane écrasée au goût de sable. C’était délicieux ! Je me demandais si nous ne ferions pas demi-tour, le laminoir me semblait long et nous ne voyions toujours pas la fin. Nous avons décidé de faire les 20 derniers mètres pour parler avec le reste du groupe qui nous attendait dans la salle des Mémères. Bon, et bien c’était bon ! Nous étions finalement au bon endroit !!! Nous avons continué !!! La suite s’est faite rapidement, grande galerie, c’était sympa !
Nous sommes arrivés rapidement à une suite de gours à passer avec une corde, nous avons rattrapé le groupe 1, nous avons échangé quelques vocalises karstiques ! Certains sont passés dans l’eau, d’autres ont fait des acrobaties, Camille ne souhaitait pas continuer et a fait une pause devant les obstacles. Nous avons quand même fait quelques photos sur la slackline, Océane a également refusé cet obstacle. Fred est tombé dans l’eau, et j’ai la photo !!!! Après s’être bien amusés, Alex nous a dit de continuer car c’était beau derrière, mais nous n’avons pas abandonné Camille et Océane, nous avons fait demi-tour. Fred nous a dit qu’il allait voir derrière rapidement et de l’attendre. Nous avons confirmé son choix.
Et c’est à ce moment que nous ne l’avons plus revu, nous nous sommes demandés où il avait bien pu passer, le froid s’est installé et nous avons rebroussé chemin jusqu’au laminoir. Nous avons traîné des pieds, fait plein de photos, nous nous sommes demandés quand Fred nous rejoindrait… Nous avons passé le laminoir avec beaucoup de pauses, Thomas et Enzo étaient déjà épuisés ! Toujours pas de Fred en vue.
Nous avons passé la Cathédrale, l’échelle et avons mangé au pied de celle-ci. Nous y avons passé un bon moment à fêter notre aventure, à déguster plein de mandarines et de beignets au chocolat. Fred était toujours porté disparu ! Le froid nous gagnait de nouveau et nous glaçait le sang, nous sommes sortis prendre les rayons du soleil ! Nous avons perdu Enzo qui a fait la meilleure sieste de sa vie ! Camille et Océane ont pris un bain de soleil pour se réchauffer !
Voilà, en tout et pour tout, nous avons attendu Fred pendant 2 heures. J’ai demandé de monter un groupe pour aller voir s’il n’était pas en difficulté dans le réseau. Est-il resté avec le groupe 1 ? S’est-il perdu au retour ? S’est-il cassé la jambe ???? Merde, j’étais inquiet… En fait, nous l’étions tous. Thomas, Rémy, et moi-même sommes rentrés sous terre, et… personne… après une attente de 40 minutes supplémentaires dans le laminoir, tout le monde est ressorti…
Nous avons attendu encore dehors, le soleil se couchait, il faisait froid ! Plus le temps de faire le réseau 1, nous sommes rentrés… Dans l’espoir que Fred soit avec le groupe 1 là-bas, loin dans le réseau 3 !
Fin de journée, nous sommes tous rentrés calmement à la maison, beignets au chocolat dans la voiture et nous étions heureux.
À 18h, Alex m’a appelé pour me dire qu’ils étaient sortis de Saint-Marcel et que Fred était avec eux !
HOURA !!!!

Compte rendu de la 55ème séance à l’aven de la Poule Rousse du 12 janvier 2025

Première sortie de l’année à l’aven de la Poule Rousse !

Des conditions hivernales aujourd’hui : vent violent, ciel dégagé et température ne dépassant pas les 5 °.

La veille au soir, Ghislaine et Gérard, puis Thierry sont venus coucher sur place avec leurs fourgons.

Les présents : Janine et Pierrot, Marcel, Claire et Gilles, Jean-Jacques, Sylvane et Baba, Thierry, Ghislaine et Gérard.

Malgré le froid, nous nous activons pour installer le groupe électrogène, la turbine, la corde d’entrée et la corde pour tirer les kits.

Nous sommes trois à descendre au fond : Marcel, Thierry et Gérard, il est à peine 10 h.

Dès le haut du P9 à – 65m nous commençons à ressentir le CO2.

Nous arrivons à – 100, nous nous déséquipons pour nous jeter dans le méandre entièrement agrandi à la paille. IL fait maintenant 8 m de long, 60 cm de large sur 1 m de hauteur.

Les tirs de la dernière ne sont pas tous partis, il reste 3 charges sur 6. Nous avions tiré avec une batterie de lampe car l’exploseur était resté en bas (nous tirons du haut du P25). Et la puissance de cette batterie n’était pas suffisante.

Nous dégageons les restes du tir. Nous sommes trois, c’est plus facile car la dernière fois nous n’étions que deux !

Quand tout est « propre », nous faisons partir une des charges qui était restée en place.

En tirant depuis le méandre, je me retrouve avec un effet blast dans les oreilles !

Nous dégageons le tir et nous faisons partir une seconde charge.

Il est midi. Nous mangeons en attendant que les gaz se dissipent. Entre temps Thierry et Marcel sont arrivés à déplacer la coulée de calcite qui était couchée devant l’entrée du méandre.

Rapidement nous reprenons la séance de bac.

Une fois dégagé, nous constatons que le méandre est obstrué sur une trentaine de cm par de la glaise et des petites épaisseurs de calcite. Au dessus cela fait 50 cm de hauteur par 30 de large.

Dessous cette coulée c’est plus petit.

Par ce passage supérieur nous arrivons à voir une courbe et ça résonne beaucoup derrière.

Marcel en tendant le bras prend une photo,c’est plus grand !

Par contre il y a beaucoup de CO2 dans le méandre.

Comme dab, nous refaisons un tir avant de sortir. 6 trous de 10X600 de percer.

Ce coup-ci nous remontons l’exploseur dans le kit, c’est Thierry qui s’y colle, mais il remonte trop haut (-35m). Il est obligé de redescendre à – 75 m pour faire le tir.

Nous ressortons à 15 h 15. En surface les femme sons restées dans les fourgons, bien au chaud. Les autres ont commencé à faire une désob en pleine terre sur les indications des baguettes de Gilles.

Après avoir tiré dans les tripes de la Poule Rousse, nous tirons les rois rapidement car le vent accentue l’impression de froid.

Nous discutons du problème du CO2 au fond, il y en a beaucoup moins quand il fait chaud en surface. La prochaine fois nous essaierons d’arrêter la ventilation quand nous sommes au fond.

La ventilation pulse de l’air froid (en hiver) dans le puits à – 40 m. Nous nous demandons si cet air ne perturbe pas la ventilation naturelle.

A 16 h c’est le départ pour le retour dans nos foyers respectifs, Ghislaine et Gérard qui devait passer une nuit supplémentaire dans le coin, rentre aussi.

Sortie du samedi 4 janvier 2025 au Gouffre des Ordons, Montrond-le-Château (Doubs, 25)


Participant.es : Emilie Bertrand et Bertrand Valentin (MASC)

Franck Soulage (SCMNF, Spéléo-Club de la Mare des Noues à Franconville, 95)
Jean-Luc Géral (SCV, Spéléo-Club de Vesoul, 70)

TPST : 2h15

CR : Émilie

De passage en Haute-Saône chez mes parents en ce début d’année, nous contactons le club spéléo local pour avoir des conseils sur les grottes à visiter dans le secteur, et éventuellement trouver des petit.es camarades pour se joindre à nous. Le secrétaire du club, Jean-Luc, répond très vite, ainsi que deux autres membres du club. Il nous conseille le réseau du Chaland, à 15 minutes de chez mes parents, une rivière souterraine comme quasiment toutes les cavités du secteur.

Rendez-vous est pris pour le samedi 4 janvier. Malheureusement, la pluie continue du jeudi nous oblige à revoir nos plans, les spéléos locaux craignant que le réseau ne se mette en crue. Qu’à cela ne tienne, nous irons donc un peu plus loin, dans le Doubs, pour une visite d’une petite cavité sèche, les Ordons.

On se retrouve sur place à 9 h 30, avec un froid glacial (-9°C). On ne traîne pas pour se préparer. On a une petite pensée pour les collègues du MASC qui sont dans le Gard au Camélié. On se dit qu’ils doivent avoir plus chaud (pas sûr en fait…). Jean-Luc équipe rapidement le puits d’entrée (broché) pour qu’on puisse tous se mettre au chaud. On équipe le second puits en double pour permettre une remontée rapide. On se retrouve rapidement tous en bas.
Visite de la grotte, avec arrêts photos pour Franck. C’est une vaste galerie haute de plafond, parsemée de stalagmites en piles d’assiettes, toutes plates sur le dessus. Pas courant. Pas de vidéo cette fois-ci mais nous testons tout de même un nouvel éclairage. Au retour, casse-croûte au chaud au pied des cordes.
Bertrand et moi déséquipons, en emmêlant les cordes de l’équipement en double…, et on retrouve le froid du dehors, cette fois avec un beau soleil !

Bien content.es d’avoir fait la connaissance de nouveaux spéléos !

Comme il est encore tôt, nous allons faire un petit tour au sentier karstique à proximité, le sentier karstique du Grand Bois. L’aménagement est au top, et la petite couche de neige et le soleil magnifie le tout.

Et comme il est encore encore tôt, nous poussons jusqu’à Ornans pour que Bertrand m’emmène voir le proche d’entrée de la grotte de Chauveroche, encore une rivière souterraine qu’il a parcourue plusieurs fois quand il était en région parisienne. Un petit cafouillage pour retrouver l’entrée, mais on finit par y arriver. Dès l’entrée de cette cavité, il faut se tremper complètement pour passer une voûte mouillante. Nous n’irons donc pas plus loin cette fois, mais nous reviendrons une prochaine fois !

Cette fois, il est temps de rentrer, après un petit arrêt à la boulangerie d’Ornans pour reprendre des forces !

Emilie

Comptes rendus à l’aven de la Poule Rousse du 15 et 16 décembre 2024


Comme prévu nous sommes allés avec Florian au fond pour désober le dernier tir.

Nous ne savions pas que la corde d’entrée avait été déposée !! Bref, on a bien failli renoncer. On a finalement utilisé la corde guide pour descendre dessus. Il fallait tout ça, car on est arrivés juste au bout du puits.

Le reste de la descente se passe sans problème et on arrive en bas à 10h00. Les tirs se sont bien passés. On déblaye pendant 1h30 les cailloux et les pâtés de glaise bien épaisses. A 11h30 on a fini et on remonte doucement pour sortir vers 12h30.

Je montre a Florian l’entrée du Despeysse et on descend ensuite au bord de l’Ardèche en passant devant l’entrée naturelle de Saint Marcel. On mange au bord de l’eau sous un soleil radieux.

Merci à Jean-Jacques AUDOUARD qui a fait la sonnette.

C’est prêt pour demain !

Bonne séance de tir.

Olivier

Nous arrivons Gilles et Gérard à 9 h 15, Marcel est déjà là. Il fait un beau ciel bleu, mais ça caille avec des bourrasques de vent du nord (5°).

Jean-Jacques et Jean Luc arrivent un peu plus tard. Nous ne sommes que 5 aujourd’hui. Les femmes ont préféré rester à la maison. De plus Thierry est malade, Pierrot est aux urgences de Privas pour un début d’occlusion intestinale ! C’est la cata !

La veille, Olivier et Florian ont nettoyé le dernier tir au fond. Donc aujourd’hui nous descendons juste pour un peu buriner et refaire un tir.

A 10h Marcel, Jean Luc et Gérard démarrent pour le fond. Dehors Jean-Jacques s’occupe du groupe et Gilles fait des baguettes dans la garrigue.

A – 100 m nous commençons à buriner le virage, il est tout fendu mais il résiste. Nous avons maintenant 2 bacs au fond, Jean Luc en a descendu un autre.

Le tir de la semaine dernière nous a fait avancer d’1 m. Devant nous le méandre est rempli de banquette d’argile à mi-hauteur. Dessous le fond est plus étroit et propre, un maigre ruisselet y circule. Nous suivons ce méandre en direction de l’aval. Il y a de l’écho au fond, plus prononcé que la dernière fois.

Ayant sortis 5 bacs, nous attaquons le perçage pour les tirs. 6 trous de 10/600 sont fait.

Pendant qu’ils sont chargés, Marcel remonte vers la surface.

Nous le suivons (Jean Luc et Gérard) 1/2 h plus tard. Le tir est fait en haut du P25 comme d’habitude.

Nous sortons à 14 h 15.

En surface il y a le propriétaire du terrain qui est là. Il y a aussi Gérard S. Ils avaient rendez vous.

Le propriétaire est d’accord pour signer une convention. Il reste un bon moment avec nous. Gilles lui fait une démonstration de baguettes. A son départ nous continuons à discuter, le temps est au beau, le vent est tombé, il fait 15° !

A 16 h nous quittons les lieux. La date de la prochaine séance sera décidée vendredi 20 décembre lors du repas partagé du MASC.

Gérard

Compte rendu de la 51ème séance à l’aven de la Poule Rousse du dimanche 8 décembre 2024

Compte rendu d’Olivier :

Avec Michel, Florian et moi nous avons escaladé la coulée située vers -30. Nous avions 10 Pulses.

Je pars en tête, Florian m’assure, Michel fait les photos. Je grimpe 10 m et je pose la corde de rappel pour récupérer mes pulses. Une fois regroupé, je remonte encore 10 m environ. Le plafond est se ferme totalement mais il y a une petite lucarne ou je pénètre. Il y a 5 m à monter en libre tant la cheminée est étroite et pour moi se pence.

J’équipe la corde de descente afin de pouvoir remonter faire la topo. Attention ça frotte dur.

Belle escalade, je suis content !!

Environ 4 heures TPST.


CR de Marcel et Gérard

Nous commençons la descente jusqu’à -100 m à 9 h 50 ce dimanche 8 décembre.

Le trou est sec. Arrivés à – 30 m, nous récupérons la ligne électrique qui remonte dans le méandre jusqu’à la salle découverte la semaine dernière. Mais comme elle est attachée dans la salle, il faut aller jusqu’à celle-ci en rampant dans le méandre. Nous récupérons aussi un bout de ligne de tir, car au fond la ligne commence à être un peu trop courte.

En arrivant à – 100 m (estimé car pas de topo faite), nous nous débarrassons de nos instrument de progression verticale pour être plus à l’aise dans le méandre terminal.

Au fond du méandre, il y a toujours un peu d’eau qui circule, alors que le puits par lequel nous arrivons est sec. Il y a donc un amont à ce méandre, mais il est impénétrable.

Marcel commence le dégagement du tir de la dernière fois. Les trous à gauche n’ont que partiellement fonctionné. Trop de matière prise pour casser le virage à 90°gauche.

La difficulté du jour est que nous ne sommes que deux. Le méandre fait 5 m de long jusqu’aux gravats. Il fait aussi 50 à 60 cm de largeur pour 1 m de hauteur, mais le sol est remplis de gravats. Nous avons un bac que nous tirons avec une corde. Mais dans le méandre le bac s’accroche sur des aspérités, ce qui oblige Marcel à se retourner pour envoyer le bac et le pousser, et à Gérard de passer la lucarne d’accès au méandre, de tirer le bac, de sortir de la lucarne, de tirer le bac, de le porter au pied du puits et le vider. Pour les blocs ne rentrant pas dans le bac, c’est pareil.

Les manœuvres sont rendus encore plus difficile avec l’engagement du perfo.

Tout est nettoyé vers midi, nous avons sorti l’équivalent de 20 bacs. Nous prenons la pause casse croûte. Celle-ci est rapide et nous allons maintenant percer des trous pour le prochain tir.

Derrière le virage, nous voyons une longueur estimé à 5 m. Cette partie du méandre est encombrée de banquettes de glaise, Pas loin de nous il y a même un pont de glaise en travers du méandre.

Le plafond reste à l’horizontal, tandis que le fond du méandre, très propre mais étroit, descend. Il y a de l’eau qui coule au fond. C’est plus grand en hauteur et au bout de ce que nous voyons c’est plus spacieux, un nouveau virage ? Il semble y avoir de l’écho, mais nous ne sommes pas sûr, car les cris se réverbèrent dans le puits derrière nous.

Nous perçons 6 trous, 3 dans le virage et 3 dans la continuité du méandre, 2 à droite et 1 à gauche.

Nous remontons en surface sans oublier de faire partir les charges depuis le haut du puits de 25 m.

A – 30 m, il y a du monde dans le puits étroits de 10 m. C’est l’équipe qui est allé faire l’escalade dans la salle découverte il y a une semaine. De la salle il y a encore 2 personnes qui reviennent (Leila et Alex), ce sont eux qui sortiront en dernier. Nous sortons à 15 h 15.

La prochaine sortie est prévue le lundi 16 décembre. En espérant qu’une 3ème personne veuille bien aller au fond.

Une pensée pour Thierry, qui a passé une bonne partie de sa semaine à l’hôpital. En espérant le revoir très bientôt.

Compte rendu de la 50ème sortie à l’aven de la Poule Rousse du dimanche 1er décembre 2024.

50ème séance à la Poule Rousse, en1 an et demi c’est pas mal ! En plus une première est en vue !

D’abord nuageuse la journée sera sous le signe du soleil, et c’est tant mieux, car il y a du monde et beaucoup vont rester en surface.

Les présents : Colette et Jean-Jacques, Janine et Pierrot, Gaby et Jacky, Claire et Gilles, Sylvane et Baba, Marcel, Dorian, Thierry, Jacques, Philippe, Charlotte, Ludwig, Jojo, Ghislaine et Gérard.

Dès 9 h, les premiers arrivent, sauf Ghislaine et Gérard, qui ont couchés sur place. Le gros des troupes sont là dans l’heure. Autour, il y a une battue, nous entendons les chiens tout près.

Pierrot a amené un panneau sur lequel il est marqué : 50ème sortie à la Poule Rousse. Première assurée !

A 10 h, nous nous répartissons pour les activités dans le trou : Dorian , Gilles et Gérard descendent à -30m pour buriner la lucarne qui empêche le passage pour une première dans une salle qui est en vue. Thierry et Marcel vont nettoyer les gravats qui sont sur le bord du P22.

Les trois premiers descendent de la gaine pour ventiler le méandre jusqu’à la lucarne. Une fois installée, Dorian attaque au burineur pour agrandir cette chatière. Les autres derrières, évacuent les gravats avec un bac que Gilles a amené. En plus d’une heure et demi de burinage, l’agrandissement n’est pas suffisant car la calcite devient plus dure.

Aussi Dorian perce des trous en 400 pour faire un tir, mais la faible épaisseur de la paroi fait que trois trous passent aux travers. Il arrive quand même à en remplir 3 autres avec des pailles. Nous reculons jusqu’au départ du méandre pour faire partir les charges. Au pied du P10, nous retrouvons Thierry et Marcel qui remontent en surface, il est 12 h 10.

Ils ont nettoyé les gravats en haut du P22, ils sont descendus jusqu’à l’escalade équipée au dessus du P9, ont changé la corde dans l’escalade. Puis plus bas au P25, Marcel a agrandi le départ du puits avec massette burin.

Nous retournons voir le résultat du tir, sans remonter mangé en surface, la première nous attend.

Mais le tir ne permet toujours pas de passer cette chatière. Il faut encore buriner. Gilles veut essayer de passer, mais ça coince encore. Un peu de burinage et enfin il passe. Dorian passe aussi. Un peu de burinage par l’autre coté permet à Gérard de venir aussi

La salle fait 2,5 de large et 6 m de long. En face une coulée de calcite ferme entièrement une suite possible. Cette coulée remonte sur plusieurs mètres. Il y a un départ dans la coulée à une dizaine de m du sol et un autre au sommet. Au dessus de la chatière,, il y a une autre cheminée et une autre aussi au milieu de la salle. Une petite flaque au pied de la coulée semble alimentée par le plafond et peut-être aussi par dessous la coulée.

La question est : est ce que la coulée a entièrement bouché une galerie dans son prolongement ou est ce que la coulée de calcite s’est constituée sur une paroi pleine ?

Après plusieurs photos nous prenons le chemin du retour en surface.

En arrivant au pied du P10, nous croisons Ludwig, Charlotte et Jojo qui descendent au fond. Au dessus il y a aussi Marcel et Thierry qui les accompagnent. Nous attendons qu’ils passent pour remonter. Nous arrivons en surface à 15 h . Et dessous Charlotte et Ludwig nous suivent. En bas du P22 Charlotte s’est sentie incommodée par le CO2, elle n’est pas bien.

En bas Jojo s’est arrêté à – 70 m, il estime que pour sa reprise de la spéléo, il a consenti assez d’effort. Seuls Marcel et Thierry vont à – 100m voir le résultat du dernier tir dans le méandre. Marcel estime à deux brouettes de gravats à sortir. Ils ressortent vers 16 h 30. Thierry est allé faire un tour pour aller voir la première en remontant. Il a encore agrandi la chatière, il a fait l’escalade au dessus de celle-ci et c’est bouché à 4 m. Il a aussi constaté des traces de végétaux au sol de cette salle, notamment des aiguilles de pin.

En surface Dorian récupère, il est sorti gazé. Charlotte s’est couchée pour se remettre.

Les tables sont encore remplis de papillotes et de gâteaux. Il faut maintenant ranger et remplir les véhicule. Un peu avant 17 h, Charlotte s’est levée, elle est encore bien blanche, mais elle a repris un peu des forces. Nous partons du site, avec une nouvelle date pour y revenir, ce sera dimanche prochain, le 8 décembre.

Prochaine sortie poule rousse

Bonjour à tous,

Notre sortie à la Poule Rousse sera pour une fois le dimanche 1er décembre aux horaires habituels. 

Nous fêterons la 50ème et autres nouvelles.

Amitiés.

Jean-Jacques