AVEN DES NEUF GORGES

La sortie spéléo de la veille nous a ouvert l’appétit, on en redemande, il fait très beau, encore un temps à aller sous terre. Cette fois direction l’Ardèche/le Gard pour l’aven des Neuf Gorges. Bertrand y est allé une première fois il y a quelques (dizaines) d’années, au temps où il était encore un jeunot spéléo, puis une autre fois plus récemment.

L’accès se fait en voiture par une piste, puis par une courte marche d’approche. On change d’ambiance par rapport à la veille, l’aven se caractérise par une entrée impressionnante formée de neuf (je suppose vu le nom, je n’ai pas compté…) ouvertures de tailles variables débouchant sur un vaste puits.

C’est ma première verticale. Et un nouveau (petit) record de profondeur pour moi. En effet, après une succession de verticales de 10 à 30 mètres de hauteur, le fond est à -124 mètres. La première descente s’effectue pour moitié à l’extérieur, puisque les différentes ouvertures laissent passer la lumière du jour.

Bertrand Valentin

Puis c’est le noir… La descente s’enchaîne bien, c’est beau cette enfilade de puits, ce grand volume. On sent que c’est une classique, il y a pas mal de spits, ainsi que des anneaux scellés (pas toujours bien placés, dira Bertrand, mais je commence à le soupçonner d’être un peu exigeant 😉 ). Quelques doutes par rapport à la longueur de corde : en aura-t-on assez pour aller au fond ?

Finalement c’est tout juste mais on prend pied sur l’éboulis final. On commence à le descendre et après un tournant, la magnifique salle du fond se dévoile.

C’est vraiment beau et impressionnant. On s’amuse avec les ombres et la lumière, pour quelques photos souvenirs.

Au fond de la salle partent deux petites galeries longues de quelques mètres. L’une d’elle se termine sur une paroi haute de 4 mètres, qui peut s’escalader pour découvrir derrière, d’après la topo, la « salle du descendeur ». On n’a plus de corde pour tenter l’escalade (et la désescalade…) et puis de toute façon ça n’a pas l’air simple du tout… Un petit regret tout de même, peut-être que la salle du descendeur est magnifique aussi. Bien que d’après ce que j’ai pu trouver sur Internet a posteriori, peu de gens tentent l’escalade et il n’y a pas l’air d’y avoir grand-chose derrière. Et puis, ce n’est pas tout ça, mais il va falloir les remonter ces 124 mètres…

En remontant l’éboulis, on tombe sur une chauve-souris toute jolie bien qu’« inanimée »… La remontée s’enchaîne plutôt bien. Je déséquipe. C’est formateur. Je sens bien mes cuisses…

Et revoilà la lumière du jour !

Vivement la prochaine aventure grottesque !

  • Participants :
    • Emilie
    • Bertrand
  • TPST : 4 H
  • Matos :
    • 1 C 10m 8mm ( 2 S + MC + 2 AN)
    • 1 C 100m 9mm
    • 1C 10m 6mm
    • 1C 30m 8mm
  • Equipé en broches mais prévoir quelques plaquettes.

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