J’ai repris contact avec la douleur de mes tendinites

  • Photos joints au compte rendu prisent par : Gauthier-Alaric DUMONT / Fascinant personnage rempli de savoir sur la faune sauvage (MERCI)
  • Présent : Leila D, Charlotte L

C’est un samedi matin, à Donzère, la petite ville sur laquelle je réside depuis plus de 20 ans, que Patrice Fialon a décidé de nous emmener faire une descente sous terre.

C’est vers le puits St Vincent qu’il s’est tourné. C’est assez rigolo. Je me suis promenée plusieurs fois dans la baume des Anges (pour ma toute première sortie, pour faire un peu de corde ou des initiations découvertes). Mais je ne suis jamais descendu par là. Ce sera donc une première sans trop l’être.

Je retrouve la même bande de copains que les deux dernières fois, à l’exception près d’une personne : notre très chère Géraldine, porteuse de thé chaud et de bienveillance.

Nous sommes sur le parking d’aire de repos des campings cars. Nous décidons de prendre la route et de laisser ma voiture ainsi que celle de Leïla, ici. Direction le petit parking en face de la résidence de notre ami de longue date, proche du puits.

Nous prenons le temps de nous équiper et de rassembler nos affaires dans les kits, et nous empruntons un petit sentier. On arrive sur place, et on tombe sur un trou dans la terre, entouré de garde-corps. Heureusement, car un puits de 20m suivi de 40m se trouve juste là, à 1 m du sentier de randonnée.

Paco et Patrice partent en premier pour équiper rapidement. Ils s’amarrent sur un beau chêne centenaire et descendent dans le dedans de la terre. Et un à un, on descend tranquillement. Je pars en 4eme. J’arrive en bas du puits de 20m, accueilli par Gauthier qui m’indique la suite. Je passe une main courante en plein vide, et continue ma descente. Je tombe sur Patrice, qui équipe un fractio. Je le passe à mon tour et je file vers le fond, plein gaz. Trop chouette, ça descend tout seul.

J’arrive en bas du puits de 40m, je vois Paco, Patrice et Fred. Fred et moi partons devant pour visiter les lieux. On s’engouffre dans des méandres concrétionnés, et voit que le chemin ne s’arrête pas. On décide de faire demi-tour et de rejoindre le reste du groupe. Et heureusement, ils nous attendent déjà.

On part en direction du réseau des Montiliens. Quelques méandres étroits, et nous y sommes. Gauthier et moi voulons équiper. Paco part faire une visite de la grotte avec le reste du groupe.

Gauthier ayant déjà de l’expérience part équiper en premier le plan incliné avant d’arriver au puits de 20m, pendant que Patrice remontre à Leïla et moi les différents types de nœuds. Patrice suit Gauthier, et me demande de faire quelques modifications sur le travail de Gauthier. De quoi me permettre de mettre en pratique ce qu’il m’a appris juste avant.

On continue, et j’ai un peu d’appréhension car nous arrivons là où je n’arrivais plus à avancer lors d’une de mes toutes premières sorties. Pas de panique, j’ai fait pas mal de sorties entre temps et…… ça passe tranquillement. Comme quoi, j’avais fait toute une histoire pour pas grand chose.

Nous arrivons au puits du réseau des montiliens, et j’équipe la tête de puits, tandis que Gauthier est déjà parti en bas. On lui lance la deuxième corde que j’ai installé, et il place un fractio avec celle-ci.

En attendant qu’il remonte, on décide de manger. La dure vie des équipeurs… Et de là, après avoir finis notre repas, sans attendre que Gauthier est fini le sien, chacun part tout en bas, admirer les concrétions, fossiles et différents jeu de couleur que nous offre la nature.

Quelques photos et on remonte. Je pars en première avec fanny non loin derrière moi. Isabelle et Alban nous suivent de prêt. Leila reste avec Patrice pour déséquiper l’ensemble des puits. Avec Fanny, la reprise est assez dure au niveau physique, on sent passer les deux semaines d’arrêt. On se demande si on ne va pas rester là, au fond du trou, et devenir un fossil parmi tous les autres. Surtout après la main courante en plein vide où on a tiré sur nos bras de fragiles. **fatigue**

J’étais la première, donc ça va, j’ai pu faire toutes les figures, aussi ridicules soient-elles, pour m’en sortir tranquillement. Alors que Fanny doit s’en sortir, avec grâce, sous mon oeil aiguisé de spéléo en carton 😈 ça met la pression quand les autres nous regardent.

Je l’aide à avancer, et je finis par le puits de 20m. Elle aide à son tour Isabelle qui arrive derrière, pendant que je grimpe. J’arrive à la surface. J’ai mal aux cuisses et en plus j’ai mes tendinites du fessier qui se réveillent (le club du MASC, fini les rigolades avec vos pensées et humour de beauf, c’est médical mon kiné était en vacance 😂). J’ai une vie étrangement drôle tout de même.

Tout le monde remonte un à un. On repart jusqu’aux voitures en faisant un détour pour apprécier la vue. Tout le monde se déséquipe, un dernier au revoir, et nous prenons la route du retour aux alentours de 17h30. Ce fut encore une sortie sous terre, pour commencer 2022.

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