Une belle journée en ce lundi 20 novembre, et il y a du monde : Jean-Jacques, Dorian, Jean Luc, Sylvane et Baba, Janine et Pierrot, Claire et Gilles, Ghislaine et Gérard, et Serge ( qui est venu casser la croûte avec nous).
La journée commence mal, en roulant jusqu’à l’aven, Pierrot est rentré dans la voiture de Gilles.
Pour l’un la calandre est détruite et l’autre le hayon est enfoncé et il ne peut plus être ouvert.
Ce n’est que de la tôle et du plastique, mais ça fout les boules.
Nous installons le matos : cordes, poulie moteur en attendant le groupe électrogène qui est amené par Jean-Jacques.
Il est 9 h 45, je descends au fond. Il n’y a pas de CO2, la température dans l’étroiture est de 13,7°. Je cherche le courant d’air avec du mosquito. Il est toujours soufflant dans l’étroiture. Dans la cloche, derrière l’étroiture, il n’y a pas de courant d’air évident au sol. L’escalade de la cloche donne un courant d’air aspirant dans les deux petits diverticules.
Gilles me rejoint. Il m’avait confié une chaîne en or pour pouvoir me repérer à l’aplomb en surface.
D’après ses baguettes, la suite est en face et nous serions à 2 ou 3 m d’un puits.
Nous agrandissons l’étroiture pour mieux passer les bacs.
Jean Luc arrive au fractio, nous sommes prêt pour remonter les gravats en surface.
Des blocs sont remontés, résultat du précédent tir. Nous demandons à la surface le burineur.
Nous agrandissons, avec celui-ci, la diaclase ou serait la suite. C’est une désob facile car nous pouvons nous tenir debout dans la cloche. L’élargissement nous permet de mieux voir : il y a un pont rocheux, c’est petit, mais nous voyons du noir. A noter des picots de courant d’air sur les parois au fond.
Mais nous atteignons le maximum de ce que nous pouvons faire avec le burineur, il va falloir faire parler la poudre. En attendant nous vidons le sol de la cloche au cas ou il y aurait un départ. C’est de la terre, nous descendons de 30 cm et nous trouvons une dalle qui fait tout le sol. Elle est inclinée et la pente va vers la diaclase. C’est peut être un plancher stalagmitique.
Mais il est temps de remonter pour casser la croûte, il est 12 h 45. La ventilation est arrêtée depuis 1/4 d’heure, et en mettant la tête dans la diaclase du fond, nous sentons fortement le courant d’air.
Jean Luc descend du fractio pour voir et il sent bien le courant d’air aussi.
En surface le repas a commencé sans nous. Il y a un beau soleil et une bonne température. Certains sont en tee shirt.
Les discussions vont bon train malgré qu’aucun de nous n’ait travaillé à la SNCF!
Les différents desserts font plusieurs fois le tour des présents et c’est bien repus que nous reprenons notre activité.
Gilles reste en surface et c’est Dorian qui descend à sa place. J’ai toujours la chaîne en or dans la poche et je avais au fond. Dorian me suis et fait connaissance avec le front de taille. Il passe sa caméra dans la diaclase en direction du vide. Le résultat est mitigé, ce n’est pas gros.
Nous nous partageons le boulot, je perce et lui retourne de l’autre coté de l’étroiture pour vider un petit puits remplis par les différents tirs des séances précédentes. Il est juste au dessous du fractio où se tient toujours Jean Luc pour remonter les bacs .
Je perce 11 trous non sans mal, ça coince, ça se bouche, il faut souvent brosser le foret.
Dorian, avec ses longs bras, a dégagé ce conduit cylindrique et vertical d’une longueur qui lui permet de voir du vide. Il passe sa caméra et il lui semble que le vide est plus important que dans le fond de la diaclase.
Nous remontons après avoir branché la ligne de tir. Il est 17 h et la luminosité du ciel commence à décroître . Suite au boum, nous rangeons et répartissons le matos dans les voitures.
Nous prévoyons de revenir lundi prochain (27 novembre).