BUT : SE CONSACRER A FAIRE DE LA « PREMIÈRE » (Coûte que coûte !)
PARTICIPANTS : Gérard D ET Ghislaine P, BABA ET SYLVANE R., Jean-Jacques A, Jean-Luc P, Marcel C. Pierrot G ET Janine P. (NOS AMIS LES SORET PARTENT EN ESPAGNE POUR 3 SEMAINES) Gilles et Claire M. Dorian M et Mélina B (soit 13 personnes)
MÉTÉO : EXCELLENTE. ENSOLEILLÉE (MAIS FROIDE LE MATIN).
Depuis la dernière sortie nous avons beaucoup pensé à cette journée que nous allons vivre avec émotion, aujourd’hui ! Tous les voyants étant au vert pour jouir enfin d’une découverte bien méritée. Nous savons maintenant que le trou va se livrer, il ne reste que quelques tirs de mine à faire pour franchir l’étroiture terminale et on saura vite ce qu’il y a derrière ! Voilà donc notre programme.
Marcel arrive chez nous à la Voulte pour 08 H. Nous allons appliquer le dicton du jour « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! » On a l’habitude de ce genre de situation ! Le brouillard laisse la place à un beau lever de soleil le long du Rhône mais il fait -02° ! C’est Marcel qui nous conduit, nous arrivons sur place juste derrière Gégé vers 09 H 10. Nos amis ne vont pas tarder à vite s’équiper pour accompagner notre mineur avec sa perfo sur accu devant la fameuse étroiture du terminus. 3 trous paillés suffiront pour abattre le pan de roche récalcitrant. Dehors on reste silencieux car les nouvelles tardent à parvenir à nos oreilles, le trou aspire confortablement avec la chaleur matinale. Du coup nous n’installons pas de suite la VMC, l’atmosphère souterraine semble convenir à tous. Nous allons retirer encore une dizaine de bacs avant d’en savoir plus sur le déroulement de l’exploration. En effet, tout ce que nous pensions ne correspond pas tout à fait à notre imagination. Ayant passé rapidement dans le nouveau vide qui n’est pas si grand que ça la découverte se résume à voir le pourtour d’un petit puits de 1.80 m à peine de profondeur qui s’ouvre côté droit mais d’un faible diamètre (0.80m) encombré de blocs divers dans sa partie basse. Il est très difficile de gesticuler dedans et d’attraper du bout des doigts les déblais. Ce qui nous rassure c’est bien le C/A qui souffle d’en bas ! Il y aurait du noir visible entre les blocs et en maniant la longue barre à mine de J. chica, des pierres tomberaient plus bas encore ? Nous faisons la grimace mais que faire d’autre ? Nous n’aurons pas la peau de l’ours aujourd’hui, c’est sûr !. Le repas qui suit nous endurcit le moral. Il faut se raisonner. Dans la matinée une équipe va repérer d’autres cavités intéressantes dans le secteur, l’inventaire que complète Gilles se précise. 3 nouveaux trous seraient à revoir ? Nous ne sortirons pas nos bouteilles de Clairette pour arroser une victoire qui s’échappe mais sur laquelle on compte. Il faut s’habituer à ce genre de déception. Pour marquer cette super journée printanière (15/18°) je fais voler mon Drone sur le lieu du repas mais il s’écrase subitement devant moi sans que j’en comprenne pourquoi ? Dommage, il avait pourtant bien volé ce matin en arrivant. Gérard va reprendre les perçages aussitôt accompagné de Dorian et Jean-Luc. Bonne séance d’initiation au tir pour Dorian qui perce 5 nouveaux trous de 600. Vers 16 H 30 les mines sautent. Peu de gaz, Gégé ira même voir le résultat avant de remonter. Il semblerait que la suite de la cavité soit bien en dessous ? Nous envisageons de
revenir mardi prochain, le lendemain de la Noël. (On ne doit pas rester sur un échec !) Le froid se fait sentir au coucher de soleil (5/6°) Cette journée en mi-teinte nous contrarie.
TPST/ 6H Je pense que Gérard va nous communiquer un dessin topo explicatif ?
Retour par le même chemin en remontant le fleuve qui est en décrue, l’approche des berges n’est pas autorisée, depuis 20 ans le Rhône n’avait pas atteint une telle cote d’alerte.
Pierrot