Canyon du rang

Une courte vidéo pour vous décrire cette magnifique descente du canyon du Ranc

Compte rendu sortie au puit Ricard

COMPTE RENDU MERCREDI 17 MAI 2023 AU PUITS RICARD

9h30 Arrivée au pont du robinet avec Daniel et Nadine.

Nous commençons à marcher le long du Rhône pour arriver à la Baume des Anges. Une fois sur place et prêt à partir, j’ouvre la voie et équipe le puits Ricard. (Puits tout de suite à droite à l’entrée de la Baume.)

J’installe une main courante jusqu’à la tête de puits équipée de broches, je jette la corde dans le trou et c’est parti, je descends jusqu’au premier fractio, mince … Plus assez de corde pour aller en bas ! Heureusement j’ai fait un nœud au bout.

Je prends une deuxième corde dans mon kit, je fais mon nœud de jonction, installe mon fractio et ça repart !

On arrive en bas du puits Ricard, c’est gras !!! Mais pas de bol, plus de corde pour faire le puits du Rhône. On regarde à droite, à gauche et on remonte. En remontant j’installe une déviation bien costaud à passer sinon c’est pas drôle. Nadine me suit et Daniel remonte en dernier.

12h30 on mange un bout à l’entrée et on décide d’aller ramper un peu dans la Baume, salle des signatures, salle rouge … Passer quelques étroitures, rigoler un peu et visiter.

15h00 fin de journée, on repart calmement en direction des voitures.

Dorian

Compte rendu de la sortie du jeudi 04 mi a saint montan

mardi 9 mai 2023
COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU JEUDI 4 MAI A SAINT MONTAN

Participants : Marcel C, Dorian M, Jean-Jacques A.

But de la sortie :

Faire un croquis et prendre les coordonnées des grottes du Mouton et de la grotte Odin.

Cavités désobstruées par la M.A.S.C il y a quelques années.

Départ de Montélimar pour Jean-Jacques, de Saint Remèze pour Dorian et de Bidon pour Marcel.

Nous nous retrouvons tous vers 13h 30 à Larnas. De là, direction la vallée de la Saint Baume.

Arrivé aux cavités Jean-Jacques relève les coordonnées, Marcel et Dorian s’activent pour faire les relevés afin de faire les croquis de ces cavités dans le but de les publier et de les faire passer au C.D.S 07 pour leur inventaire des cavités. Petite anecdote Dorian était tellement bien parti dans les relevés qu’il continuait par prendre celles de la grotte du Pylône, il pensait que cela fesait partie des grottes précédentes. Pour sa défense il ne connaissait pas cette cavité.

Jean-Jacques

Photos J.J

Compte rendu 6 mai 2023 trou qui souffle

COMPTE RENDU SORTIE DU 6 MAI 2023 TROU QUI SOUFFLE

Trou qui Souffle : galeries vives (siphon Verna et boucle par galerie de la Toussaint et réseau Bourgin)

Participant.es : Philippe Hache (MASC), Tim Léon (Drabons et Chieures), Bertrand Valentin (MASC) et Emilie Bertrand (MASC)

TPST : 7h30

Dans l’optique du rendez-vous SGCAF du week-end de l’Ascension, le réseau du Trou qui Souffle est équipé en fixe. Parfait, sur les conseils de Cécile du SGCAF, nous allons en profiter pour découvrir les « galeries vives ».

L’équipe drômo-ardéchoise, Emilie, Bertrand et Philippe, se retrouvent la veille au soir, et en profitent pour prendre l’apéro chez Pierrot, un copain spéléo parisien en formation AMM à Autrans, avant d’aller dormir près de l’entrée du TQS, au bord de la route forestière (pas si déserte que ça la nuit bizarrement).

Préalablement, ils sont passés chercher une corde chez Delphine et Philippe (SGCAF) à Lans-en-Vercors pour remplir LA mission du lendemain : équiper en fixe un petit ressaut après le P30.

Le lendemain, l’équipe drômo-ardéchoise rejoint l’équipe iséroise composée de Tim, un boulanger-spéléo local, à l’entrée du trou qui souffle à 8h30.

Nous avons tous.te hâte de visiter les galeries sénoniennes du trou, bien sûr. Nous ne perdons pas de temps et Emilie équipe le puits d’entrée que nous descendons à 9h. L’aventure commence. On progresse tranquillement, profitant du confort de l’équipement en fixe. Descente du premier P30, tout se passe bien (sauf pour Tim qui coince son mousqueton frein dans les oreilles du fusion au fractionnement, enfin…). Après quelques ressauts supplémentaires, hop, on bifurque vers la galerie de la Condensation. Cette dernière nous mène en haut du puits Cigale. Le vaillant Bertrand est désigné pour descendre en tête afin de vérifier que le puits n’est pas en crue. Ouf, c’est bon, on ne se mouille pas, on descend alors un à un.e ce magnifique puits.

Le cheminement se poursuit jusqu’au beau siphon Verna, puis au réseau de la Toussaint qui marque la pause repas (avec en dessert de bonnes crêpes au sucre faites par Tim ! C’est fou tout ce qu’il sort de son mini-kit d’ailleurs celui-là…). Pour rejoindre le réseau Cyclope, il faut traverser des « étroitures non extrêmes, mais… ». « Mais », ce petit mot aura raison de Philippe qui après plusieurs essais, fait un refus d’obstacle de ces étroitures. La communauté est dissoute, Philippe rebrousse chemin et Emilie, Bertrand et Tim progressent joyeusement dans les étroitures boueuses. On se hâte vers le plus beau siphon du réseau : le Cyclope. Bon, que dire, n’insistons pas sur cet épisode au risque de froisser Emilie, retenons jusque que…nous s’y sommes pas allés, le dernier puits n’ayant pas été équipé en fixe (et nous avions laissé nos kits un peu avant). Nous faisons demi-tour et prenons la galerie Bourgin qui nous permet de rejoindre notre camarade Philippe au carrefour de la condensation, et nous remontons tranquillement à la sortie. Il est 16h30, le temps de se changer, de rentrer au village de Méaudre, ce sera l’heure de l’apéro, parfait.

Belle sortie !

Tim et Emilie

Vous pouvez retrouver la vidéo de la sortie sur la chaîne youtube de Bertrand :

Compte rendu 105 aven des poulettes

Comptes rendus (Pierrot et Gérard) de la 105ème sortie du lundi 24 avril à l’aven des Poulettes.
Participants : Jean-Jacques, Jean Luc, Marcel, Gaby et Jacky, Janine et Pierrot, Baba, Ghislaine et Gérard.

Plus : Sylvane (venue pour le casse croûte) Claire, Gilles et Gérard S. pour l’aprèm. Jackie de passage le matin et l’après midi.

Les premiers arrivent vers 9 h 30, le temps se met au beau après la dissipation du brouillard.

Marcel nous montre un bout de la topo de St Marcel qu’il a recalé et reproduite sur une carte IGN.

L’aven des Poulettes est pile au dessus du réseau.

Jean-Jacques et Jean Luc arrivent un peu plus tard :10 h 20.

Ça fait 2 mois que nous ne somme plus venus aux Poulettes, le but de la journée : dégager les gravats au fond.

Nous mettons le groupe en route, puis la ventilation démarre. Nous installons la ligne électrique, les cordes et nous descendons la poulie motorisée à – 15 m.

Le tir de la dernière fois est moyen, il n’y a pas trop de gravats à remonter. Le trou est sec malgré la pluie d’hier.

Du fond à – 15, il y a Gérard, Pierrot, Jean Luc et Marcel.

Les bacs remontent bien, rapidement le fond est vide de débris. Malheureusement le gros et lourd burineur que nous avons descendu ne fonctionne pas. Il n’a pas de percussion !

Jean Luc remonte en surface pour en chercher un autre plus petit.

Le front de la désob est rempli de terre glaise dans un méandre de 30 cm de haut et 5 cm de large.

Par contre sur le coté gauche une petite lucarne, dans laquelle le pied de biche s’enfonce complètement, souffle un air frais.

Avec le nouveau burineur, nous remplissons 4 bacs et le fond est propre.

Nous remontons en surface tout en faisant des manœuvre de corde pour sortir le gros burineur.

C’est l’heure du casse croûte, il est 12 h 45.

Dehors il y a des passages nuageux, mais quand le soleil sort, ça tape fort.

Les bobs sont de sorties.

C’est le moment détente, les conversations semblent inépuisables.

Entre temps Gilles et Marcel sont partis dans la garrigue pour vérifier avec les baguettes si la topo de St Marcel est bien recalée.

Mais après une dernière «cerises à l’eau de vie», nous reprenons la direction de l’aven. Gérard et Jean Luc vont percer et Marcel s’occupe de remonter la poulie motorisée (qui fait son poids!). Il est déjà 14 h 45.

La ventilation n’est pas remise en route de suite car nous voulons voir si le trou soufflant n’est pas en rapport avec elle.

Le trou souffle toujours un air frais, mais impossible d’allumer le briquet. Il souffle du CO2 !

11 trous sont percés et uns fois dehors, nous constatons que les charges ne partent pas !

Redescente pour vérifier la ligne. Pas de coupure repérée sur celle-ci. La partie qui traîne parterre au fond est ôtée et le déto est relié plus haut.

Ressortis, nous essayons de faire partir la charge mais toujours sans succès.

Nous essayons avec le fil du téléphone. Redescendu avec un morceau de ligne neuf, le déto est relié au fil du téléphone qui s’arrête 7 m avant le fond.

Une fois sortis, toujours pas d’explosion.

Un de nous va chercher un nouveau déto chez lui.

Un peu plus tard le nouveau déto est relié aux charges, mais toujours pas d’alimentation électrique pour faire partir la charge.

Finalement nous décidons de tirer une nouvelle ligne depuis l’extérieur jusqu’au fond.

Et là ça marche enfin !

Il est 19 h, nous finissons de ranger et nous regagnons la vallée du Rhône. Une belle journée de retraités !

Gérard

BUT : ALLER AU FOND ET DÉGAGER LE DERNIER TIR

PARTICIPANTS : GEGE ET GHISLAINE. PIERROT ET JANINE. J. J A. BABA ET SYLVANE. JACKY ET GABY. MARCEL C. JEAN-LUC. VISITE DE GÉRARD S. ET JACKY C., GILLES ET CLAIRE M. NOUS REJOIGNENT POUR LE REPAS.

Nous partons de La Voulte vers 08 h 30 et covoiturons avec les Soret avec nous depuis le Pouzin. La météo nous semble bonne. 20° en principe, mais pour l’instant c’est un brouillard à couper au couteau le long du Rhône et seulement 09° ! Dès notre arrivée au trou il y a déjà Gégé et Baba sur place. Le soleil fait véritablement son apparition. On se presse à s’équiper pour descendre dans l’aven, ça fait déjà un bout de temps qu’on languissait de revenir ici pour revoir le fond et remonter les déblais. Il y a bien entendu du CO2 mais avec la ventilation ça ira. Gégé part en tête, je le suis avec Jean-Luc, Marcel s’occupe du cabestan comme dabe. A 10h 30 nous sommes tous au bout du trou et commençons le vidage, à peine 10 bacs ! La cavité est assez sèche, il n’y a que de la gravette à sortir. C’est là que nos ennuis commencent. Le marteau piqueur ne veut pas percuter, mince alors ! J. Luc remonte en surface chercher un perfo neuf en réserve et revient vite nous aider. Après un certain temps, la roche est décapée mais Gégé peine pour agrandir confortablement l’espace terminal. (On peut à peine se retourner) Il découvre néanmoins un petit trou de 3 cm de diamètre qui souffle sur le côté gauche de la paroi terminale mais on ne peut qu’enfoncer le petit manche du piochon. Je vais également voir cette découverte importante bien que minime, cela pourrait bien être la suite ? A 13 h 15 on se retrouve dehors, le matos reste sur place, nous mangeons tous à l’emplacement des voitures sous un soleil torride, sans vent ! 13 personnes à savourer les repas dans une bonne ambiance festive. Gilles nous a apporté le fruit de son travail de radiesthésiste en cartes et reports divers, conclusion avec Marcel et Baba, il semblerait qu’avec un réajustement de la topo originale on se retrouve bien au-dessus d’une jonction possible avec le fond, là où les plongeurs avaient commencé l’escalade d’un puits remontant, galerie N17. (Pour l’instant on reste dans le virtuel)

On ne se presse plus pour repartir au front de taille mais enfin vers 15 H, Gégé se rhabille, suivi de Marcel et J. Luc. Leur but sera d’aller percer la muraille terminale autour de ce petit trou souffleur. Gégé perce donc 11 trous de 400 ! L’équipe ressort vers 17h30. C’est là qu’intervient notre deuxième problème de la journée car les mines ne sautent pas. Cet incident de tir va bien nous occuper en fin de journée, surtout Gégé qui se doit de redescendre pour vérifier la ligne de tir mais rien ne marche encore. Nous qui avions tout rangé en surface, ventilation, groupe etc. il faut donc réinstaller le combat du chasseur de CO2 afin que notre dynamiteur ne soit pas gazé pour une troisième, voire quatrième descente. Après avoir rabouté, contrôlé et changé la ligne, il se décide à remplacer le détonateur que Baba est allé chercher chez lui entre 2 descentes (ne sachant plus que faire ?) ! En fin de journée l’explosion tant attendue se fait enfin entendre. Il faudra rapidement remplacer celle-ci, j’apporterai prochainement une ligne plus fiable et résistante de l’armée, indestructible ! Il est 19 h 20 quand on se sépare pour rentrer chez nous, rassurés !

TPST, au moins 6 H pour Gérard.

Pierrot

250 km plein est

  • week end canyon
  • Participants :
    • Charlotte
    • Carole
    • Florence
    • Arnaud
    • Franck
    • Jojo
    • Ludwig

C’est toujours une petite date intéressante dans le parcours d’une année, que la reprise de la saison de canyoning. Chaque année nous pensons continuer nos baignades dans les rivières, malgré les températures hivernales, mais le constat est sans appel: nous allons beaucoup moins jouer dans l’eau quand le blizzard devient froid…

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Aven Chazot, une valeur sûre… Sortie du 16 avril 2023


Le week-end en forêt de Saou s’étant réduit à un samedi à St Maurice, faute de participants, je
propose pour le dimanche une sortie au Chazot, loin des giboulées annoncées sur les reliefs. Nous
sommes donc 4 à effectuer la marche d’approche ultra light (50m) qui sépare notre véhicule de
l’orifice de l’aven.

J’opterai pour un équipement à l’ancienne, réduit lui aussi au minimum, car nous
ne disposons que d’une corde relativement courte (40m) pour descendre la première partie du puits,
d’une trentaine de mètres : 2 arbres, un spit, un léger pendule et nous prenons pied sur le palier
intermédiaire, qui donne accès à la partie concrétionnée. Les zones fragiles sont protégées
efficacement mais avec discrétion ; nous utiliserons notre deuxième corde pour assurer le passage
de l’étroiture et la vire qui suit; précaution pas forcément utile car nos sabots d’argile adhèrent
parfaitement à la trace.

Deux petits lacs, un crottoir à chauves-souris marquent le terminus. Après la
pause casse-croûte, nous visitons l’autre côté de la galerie … très spacieux et lui aussi bien décoré.
Nadine multiplie les clichés, variant les angles de vue et les cadrages, réussissant même à débusquer
quelques excentriques dont j’ ose espérer ne pas faire partie, avec mon antique combinaison bleue
déchirée aux fesses… peut-être tendance il est vrai…que j’ai prise par mégarde à la place de la neuve.
De retour au palier, Eric ayant manifesté le désir de s’essayer à l’équipement, je lui propose
d’installer notre deuxième corde sur le tronçon inférieur du puits.

Deux nœuds de fusion plus tard
(sa spécialité), séparés par une main courante, il se retrouve en bout de corde (30m c’était un peu
juste!), à 4 ou 5m du fond. Il ne lui reste plus qu’à remonter ! C’est Nadine qui se charge de
déséquiper le premier tronçon, surmontant l’épreuve des boulons trop serrés et bénéficiant des
conseils de Leïla, qui valide ainsi ses acquis de stage. Après 4 ou 5h d’explo, nous voici tous les 4
dehors. Belle sortie, bonne ambiance, chacun(e) ayant mis la main à la pâte…ou plutôt à la glaise !

Je ne peux terminer ce compte-rendu sans adresser nos vifs remerciements aux courageux spéléos
bénévoles, dont une équipe du Masc , qui participèrent il y a une quinzaine d’années au nettoyage
complet du site, transformant ainsi le dépôt d’ordures malodorant qu’était devenu l’aven Chazot à la
fin du siècle dernier en une cavité très présentable, particulièrement appropriée à l’initiation.

Participants : Leïla, Nadine, Eric, Michel

Compte rendu : Michel

J’étais venu voir Grégoire, j’ai découvert des fées.

  • Present : Charlotte, Ludwig
  • Date : Samedi 08 avril
  • TPSP : 08h00

J’étais venu voir Grégoire j’ai découvert des fées

Une fois l’assemblée générale du plus beau club spéléo du monde, me voici à bord de mon Kangoo direction le secteur de Méjannes-le-Clap.

Après quelques zig zag dans le petit village de pierre ,Tharaux, je trouve un parking plat isolé qui fera fort bien l’affaire pour cette courte nuit avant cette traversée. Charlotte réalise le même parcours que moi, mais bien entendu avec beaucoup plus d’élégance. De son côté, le lit est fait, les petites LED sont éclairées, il ne manque plus que l’encens et la bougie parfumée.

Nous nous réveillons vers 7h30 à la lueur d’un soleil printanier. Il est temps de procéder à la cérémonie du chocolat chaud bichoco, tout en regardant pour la 17e fois cette topo. La particularité d’une traversée étant de rappeler la corde derrière soi, une corde pour parcourir toute la grotte…. C’est économe en termes de poids, mais compromet largement toutes tentatives de demi-tour.

Le petit SMS à Jean-Jacques aux alentours de 10h et nous plongeons.

Effectivement tout est très bien équipé et tombe sous la main.
Quelques hésitations purement liées à nos doutes sur le chemin à prendre mais rien de grave…

Une fois le puits de 30 m atteint, nous prenons la main courante ainsi qu’à la remontée de 10 m qui n’était absolument pas à loupé.
À partir de ce point-là quelques catadioptre vert guide régulièrement dans ce parcours.

Fort de notre connaissance extrême de la topographie du lieu, nous permettant une pause goûter et même une séance photo.

La grotte se finit par un petit lac avec une main courante côté gauche.
Nous arrivons à ce petit lac, mais à notre grande stupeur, point de lumière du jour de l’autre côté du lac, et comble du malheur, la main courante n’est pas équipée comme toutes les autres…

Notre idée était de traverser le lac à la nage car celui-ci débouche directement sur la rivière, et apparemment celui en face de nous ne débouche sur rien. Nous décidons donc d’équiper la main courante afin de pouvoir faire un aller-retour de ce lac en restant au sec car nous ignorons donc maintenant la distance qui nous sépare de la sortie…

Après quelques passages de transformant en souvenir du haut de mon 1 m 68 sur cette p* d’opposition et de main courante, nous arrivons au bout du lac. Une simple corde de 1917 nous ramène au niveau de l’eau. toujours pas de repaire vert et toujours pas de sortie….
Je me mets à l’eau et avance de 2-3 mètres dans le 2e lac et d’un coup sur la gauche un petit repère vert, ouf !!!
Je vois une lueur de soleil.
Ravi et content Charlotte aussi.

Après un dernier doute concernant une pseudo grillée à la sortie de la grotte, nous traversons la Cèze à la nage, pour profiter d’un soleil de 19h00 et d’une eau vraiment pas froide.

TPST de 08h00 Top.

Compte rendu de la sortie du samedi 1er avril à l’aven des Chiens après passage à l’aven des Poulettes.

Participants : Baba, Marcel, Gilles et Claire, Jacques (Chica), Ghislaine et Gérard.

Nous nous retrouvons à l’aven des Poulettes un peu avant 10 h.

Nous n’avons pas de groupe électrogène, ni de ventilation. Mais je vais au fond pour voir le résultat du tir de la 104ème séance du 22 février. Je constate que plusieurs tirs ont canonné et qu’il y a du CO2 !

Nous décidons d’aller à l’aven des Chiens, où nous avons rattaqué la désob samedi dernier. Désobstruction qui ne nécessite pas de ventilation.

Nous arrivons vers les 10 h 30 au trou, Nous installons la corde pour les 10 m de puits et celle pour remonter les seaux. Nous avons ramener un bac des Poulettes pour que ça accroche moins que les seaux pour les remontées.

Jacques et Gilles descendent au fond, Marcel et Gérard réceptionnent les bacs et Baba les vide. Les femmes vont se promener.

Le fond s’évase au fur et à mesure que nous enlevons de la terre. Un courant d’air se fait ressentir.

A midi nous stoppons pour aller manger. Le ciel est partiellement nuageux et à chaque apparition du soleil, il fait très chaud. Il y a à boire, normal ce sont les boissons d’avril !

Vers 14 h nous reprenons la désob. Jacques et Gérard vont au fond pendant que Marcel, qui avait sa poulie cabestan dans sa voiture, la fixe sur le lapiaz et bricole une alimentation avec une batterie 36V de Jacques. Ça marche, la désob est mécanisée !

Les bacs remontent sans difficultés. Au fond la terre commence à faire place a un substrat plus dure, plus sec et plus sableux. En même temps apparaît une dalle que nous commençons à dégager. Je remonte pour laisser la place à Gilles. Jacques pulvérise la dalle à la massette, finalement c’était une dalle de calcite relativement épaisse. Dans un coin apparaît du vide, en le dégageant ils voient que ça continue. Ils sentent du frais en sortir. Pour mieux voir, Jacques perce un trou de 600 mm. Il y met une charge et remonte en surface, Gilles l’avait précédé.

Les poussières remontent vites mais il est 18 h. Nous rangeons le matériel et regagnons les voitures.

Beaucoup d’espoir pour ce trou dont la désob a été commencé par Baba et le Spéléo Club de Chablis.