Compte rendu 6 mai 2023 trou qui souffle

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COMPTE RENDU SORTIE DU 6 MAI 2023 TROU QUI SOUFFLE

Trou qui Souffle : galeries vives (siphon Verna et boucle par galerie de la Toussaint et réseau Bourgin)

Participant.es : Philippe Hache (MASC), Tim Léon (Drabons et Chieures), Bertrand Valentin (MASC) et Emilie Bertrand (MASC)

TPST : 7h30

Dans l’optique du rendez-vous SGCAF du week-end de l’Ascension, le réseau du Trou qui Souffle est équipé en fixe. Parfait, sur les conseils de Cécile du SGCAF, nous allons en profiter pour découvrir les « galeries vives ».

L’équipe drômo-ardéchoise, Emilie, Bertrand et Philippe, se retrouvent la veille au soir, et en profitent pour prendre l’apéro chez Pierrot, un copain spéléo parisien en formation AMM à Autrans, avant d’aller dormir près de l’entrée du TQS, au bord de la route forestière (pas si déserte que ça la nuit bizarrement).

Préalablement, ils sont passés chercher une corde chez Delphine et Philippe (SGCAF) à Lans-en-Vercors pour remplir LA mission du lendemain : équiper en fixe un petit ressaut après le P30.

Le lendemain, l’équipe drômo-ardéchoise rejoint l’équipe iséroise composée de Tim, un boulanger-spéléo local, à l’entrée du trou qui souffle à 8h30.

Nous avons tous.te hâte de visiter les galeries sénoniennes du trou, bien sûr. Nous ne perdons pas de temps et Emilie équipe le puits d’entrée que nous descendons à 9h. L’aventure commence. On progresse tranquillement, profitant du confort de l’équipement en fixe. Descente du premier P30, tout se passe bien (sauf pour Tim qui coince son mousqueton frein dans les oreilles du fusion au fractionnement, enfin…). Après quelques ressauts supplémentaires, hop, on bifurque vers la galerie de la Condensation. Cette dernière nous mène en haut du puits Cigale. Le vaillant Bertrand est désigné pour descendre en tête afin de vérifier que le puits n’est pas en crue. Ouf, c’est bon, on ne se mouille pas, on descend alors un à un.e ce magnifique puits.

Le cheminement se poursuit jusqu’au beau siphon Verna, puis au réseau de la Toussaint qui marque la pause repas (avec en dessert de bonnes crêpes au sucre faites par Tim ! C’est fou tout ce qu’il sort de son mini-kit d’ailleurs celui-là…). Pour rejoindre le réseau Cyclope, il faut traverser des « étroitures non extrêmes, mais… ». « Mais », ce petit mot aura raison de Philippe qui après plusieurs essais, fait un refus d’obstacle de ces étroitures. La communauté est dissoute, Philippe rebrousse chemin et Emilie, Bertrand et Tim progressent joyeusement dans les étroitures boueuses. On se hâte vers le plus beau siphon du réseau : le Cyclope. Bon, que dire, n’insistons pas sur cet épisode au risque de froisser Emilie, retenons jusque que…nous s’y sommes pas allés, le dernier puits n’ayant pas été équipé en fixe (et nous avions laissé nos kits un peu avant). Nous faisons demi-tour et prenons la galerie Bourgin qui nous permet de rejoindre notre camarade Philippe au carrefour de la condensation, et nous remontons tranquillement à la sortie. Il est 16h30, le temps de se changer, de rentrer au village de Méaudre, ce sera l’heure de l’apéro, parfait.

Belle sortie !

Tim et Emilie

Vous pouvez retrouver la vidéo de la sortie sur la chaîne youtube de Bertrand :

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