250 km plein est

  • week end canyon
  • Participants :
    • Charlotte
    • Carole
    • Florence
    • Arnaud
    • Franck
    • Jojo
    • Ludwig

C’est toujours une petite date intéressante dans le parcours d’une année, que la reprise de la saison de canyoning. Chaque année nous pensons continuer nos baignades dans les rivières, malgré les températures hivernales, mais le constat est sans appel: nous allons beaucoup moins jouer dans l’eau quand le blizzard devient froid…

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Aven Chazot, une valeur sûre… Sortie du 16 avril 2023


Le week-end en forêt de Saou s’étant réduit à un samedi à St Maurice, faute de participants, je
propose pour le dimanche une sortie au Chazot, loin des giboulées annoncées sur les reliefs. Nous
sommes donc 4 à effectuer la marche d’approche ultra light (50m) qui sépare notre véhicule de
l’orifice de l’aven.

J’opterai pour un équipement à l’ancienne, réduit lui aussi au minimum, car nous
ne disposons que d’une corde relativement courte (40m) pour descendre la première partie du puits,
d’une trentaine de mètres : 2 arbres, un spit, un léger pendule et nous prenons pied sur le palier
intermédiaire, qui donne accès à la partie concrétionnée. Les zones fragiles sont protégées
efficacement mais avec discrétion ; nous utiliserons notre deuxième corde pour assurer le passage
de l’étroiture et la vire qui suit; précaution pas forcément utile car nos sabots d’argile adhèrent
parfaitement à la trace.

Deux petits lacs, un crottoir à chauves-souris marquent le terminus. Après la
pause casse-croûte, nous visitons l’autre côté de la galerie … très spacieux et lui aussi bien décoré.
Nadine multiplie les clichés, variant les angles de vue et les cadrages, réussissant même à débusquer
quelques excentriques dont j’ ose espérer ne pas faire partie, avec mon antique combinaison bleue
déchirée aux fesses… peut-être tendance il est vrai…que j’ai prise par mégarde à la place de la neuve.
De retour au palier, Eric ayant manifesté le désir de s’essayer à l’équipement, je lui propose
d’installer notre deuxième corde sur le tronçon inférieur du puits.

Deux nœuds de fusion plus tard
(sa spécialité), séparés par une main courante, il se retrouve en bout de corde (30m c’était un peu
juste!), à 4 ou 5m du fond. Il ne lui reste plus qu’à remonter ! C’est Nadine qui se charge de
déséquiper le premier tronçon, surmontant l’épreuve des boulons trop serrés et bénéficiant des
conseils de Leïla, qui valide ainsi ses acquis de stage. Après 4 ou 5h d’explo, nous voici tous les 4
dehors. Belle sortie, bonne ambiance, chacun(e) ayant mis la main à la pâte…ou plutôt à la glaise !

Je ne peux terminer ce compte-rendu sans adresser nos vifs remerciements aux courageux spéléos
bénévoles, dont une équipe du Masc , qui participèrent il y a une quinzaine d’années au nettoyage
complet du site, transformant ainsi le dépôt d’ordures malodorant qu’était devenu l’aven Chazot à la
fin du siècle dernier en une cavité très présentable, particulièrement appropriée à l’initiation.

Participants : Leïla, Nadine, Eric, Michel

Compte rendu : Michel

J’étais venu voir Grégoire, j’ai découvert des fées.

  • Present : Charlotte, Ludwig
  • Date : Samedi 08 avril
  • TPSP : 08h00

J’étais venu voir Grégoire j’ai découvert des fées

Une fois l’assemblée générale du plus beau club spéléo du monde, me voici à bord de mon Kangoo direction le secteur de Méjannes-le-Clap.

Après quelques zig zag dans le petit village de pierre ,Tharaux, je trouve un parking plat isolé qui fera fort bien l’affaire pour cette courte nuit avant cette traversée. Charlotte réalise le même parcours que moi, mais bien entendu avec beaucoup plus d’élégance. De son côté, le lit est fait, les petites LED sont éclairées, il ne manque plus que l’encens et la bougie parfumée.

Nous nous réveillons vers 7h30 à la lueur d’un soleil printanier. Il est temps de procéder à la cérémonie du chocolat chaud bichoco, tout en regardant pour la 17e fois cette topo. La particularité d’une traversée étant de rappeler la corde derrière soi, une corde pour parcourir toute la grotte…. C’est économe en termes de poids, mais compromet largement toutes tentatives de demi-tour.

Le petit SMS à Jean-Jacques aux alentours de 10h et nous plongeons.

Effectivement tout est très bien équipé et tombe sous la main.
Quelques hésitations purement liées à nos doutes sur le chemin à prendre mais rien de grave…

Une fois le puits de 30 m atteint, nous prenons la main courante ainsi qu’à la remontée de 10 m qui n’était absolument pas à loupé.
À partir de ce point-là quelques catadioptre vert guide régulièrement dans ce parcours.

Fort de notre connaissance extrême de la topographie du lieu, nous permettant une pause goûter et même une séance photo.

La grotte se finit par un petit lac avec une main courante côté gauche.
Nous arrivons à ce petit lac, mais à notre grande stupeur, point de lumière du jour de l’autre côté du lac, et comble du malheur, la main courante n’est pas équipée comme toutes les autres…

Notre idée était de traverser le lac à la nage car celui-ci débouche directement sur la rivière, et apparemment celui en face de nous ne débouche sur rien. Nous décidons donc d’équiper la main courante afin de pouvoir faire un aller-retour de ce lac en restant au sec car nous ignorons donc maintenant la distance qui nous sépare de la sortie…

Après quelques passages de transformant en souvenir du haut de mon 1 m 68 sur cette p* d’opposition et de main courante, nous arrivons au bout du lac. Une simple corde de 1917 nous ramène au niveau de l’eau. toujours pas de repaire vert et toujours pas de sortie….
Je me mets à l’eau et avance de 2-3 mètres dans le 2e lac et d’un coup sur la gauche un petit repère vert, ouf !!!
Je vois une lueur de soleil.
Ravi et content Charlotte aussi.

Après un dernier doute concernant une pseudo grillée à la sortie de la grotte, nous traversons la Cèze à la nage, pour profiter d’un soleil de 19h00 et d’une eau vraiment pas froide.

TPST de 08h00 Top.

Compte rendu de la sortie du samedi 1er avril à l’aven des Chiens après passage à l’aven des Poulettes.

Participants : Baba, Marcel, Gilles et Claire, Jacques (Chica), Ghislaine et Gérard.

Nous nous retrouvons à l’aven des Poulettes un peu avant 10 h.

Nous n’avons pas de groupe électrogène, ni de ventilation. Mais je vais au fond pour voir le résultat du tir de la 104ème séance du 22 février. Je constate que plusieurs tirs ont canonné et qu’il y a du CO2 !

Nous décidons d’aller à l’aven des Chiens, où nous avons rattaqué la désob samedi dernier. Désobstruction qui ne nécessite pas de ventilation.

Nous arrivons vers les 10 h 30 au trou, Nous installons la corde pour les 10 m de puits et celle pour remonter les seaux. Nous avons ramener un bac des Poulettes pour que ça accroche moins que les seaux pour les remontées.

Jacques et Gilles descendent au fond, Marcel et Gérard réceptionnent les bacs et Baba les vide. Les femmes vont se promener.

Le fond s’évase au fur et à mesure que nous enlevons de la terre. Un courant d’air se fait ressentir.

A midi nous stoppons pour aller manger. Le ciel est partiellement nuageux et à chaque apparition du soleil, il fait très chaud. Il y a à boire, normal ce sont les boissons d’avril !

Vers 14 h nous reprenons la désob. Jacques et Gérard vont au fond pendant que Marcel, qui avait sa poulie cabestan dans sa voiture, la fixe sur le lapiaz et bricole une alimentation avec une batterie 36V de Jacques. Ça marche, la désob est mécanisée !

Les bacs remontent sans difficultés. Au fond la terre commence à faire place a un substrat plus dure, plus sec et plus sableux. En même temps apparaît une dalle que nous commençons à dégager. Je remonte pour laisser la place à Gilles. Jacques pulvérise la dalle à la massette, finalement c’était une dalle de calcite relativement épaisse. Dans un coin apparaît du vide, en le dégageant ils voient que ça continue. Ils sentent du frais en sortir. Pour mieux voir, Jacques perce un trou de 600 mm. Il y met une charge et remonte en surface, Gilles l’avait précédé.

Les poussières remontent vites mais il est 18 h. Nous rangeons le matériel et regagnons les voitures.

Beaucoup d’espoir pour ce trou dont la désob a été commencé par Baba et le Spéléo Club de Chablis.

Le Trou Becret

  • Participants : Dorian, florian
  • Mercredi 2 mars 2023
  • TPST: 1h00

10h30- avec Dorian nous décision d’aller exploré une partie des falaises de Viviers.
Une longue marche à travers buis, chênes, ronces commence, à coup de machettes et coupe branché nous entamons un chemin tout en gardant une distance de sécurité avec la falaise.

12h10 – Dorian équipe avec deux ammarge naturel et c’est partie je descend j’arrive en bas je me met en sécurité et j’attends Dorian. On installe une main courante et je continue au début déçu je voit rien et plus j’avance et la d’un coup  » Y’a un trou !!! »

12h30 – On rentre dans cette cavité ou quasiment des l’entrée nous apercevons un terrier de renard ou blaireau, nous continuons a avancer d’une vingtaine de mètre et la nous arrivons au bout et au dessus de nous un ressaut d’environ quatre mètres. J’escalade pour voir si cela mène plus loin.
Malheureux, nous y voyons 3 possibilités mais trop exiguë pour s’y avance alors nous décision de descendre et la une « pierre » me paraît suspecte je décide de la prendre et cela me fais penser à un os. (Je prend quelques photos de cette pierre pour inspection)
Nous ressortons ensuite de la grotte Dorian en premier et moi derrière qui déséquipe.

14h24 – Nous sommes sortie et remonte et maintenant nous entamons la descente de cette falaise.

15h15- Nous somme à la voiture, nous mangeons avec de partir, quelque photo et hop à revenir pour creuser 😉

Le Deypeysse de Charlotte

  • Date : 26 Mars 2023
  • Lieu : DESPEYSSE
  • Participants : 
    • Bertrand V,
    • Emilie B,
    • Alex L,
    • Philipe H,
    • Charlotte L 
  • TPST : 10h30

Rendez-vous à 8h30 sur place. J’arrive accompagné de Rita juste derrière à 8h30 et des poussières, bien évidemment… Ne pas être trop en avance, c’est le secret de la réussite ! Ou pas… 

Je donne tous les papiers que j’avais à faire passer, et Bertrand me demande si je fais partie de l’équipe… Je dis que je n’en sais rien mais ils m’avaient compté parmi eux donc ce n’était pas vraiment une question ! 

J’enfile donc à toute vitesse mon équipement, et mon fameux stress commence à monter (je suis anxieuse pour tout et n’importe quoi). Mais stress qui, après réflexion, n’était pas là pour rien car je me préparais, sans le savoir, pour une sortie plus physique que je ne le pensais. 

Trente minutes plus tard, je commence ma descente. Descente qui s’est déroulée en 20 min je crois ! J’avoue que je n’ai jamais descendu un trou aussi vite. Il faut dire que quand s’est équipé, ce n’est pas la même chose (merci Emilie, cœur avec les mains). 

Bertrand sort ses caméras, et on commence le trajet en direction du N 6. Un parcours qui, je l’avoue, est très beau. On slalom à travers les concrétions, rampes dans des gours incroyables jusqu’à la salle gigantesque du P 40 ! Mais vraiment, c’est une salle incroyable, immense, somptueuse. Hop hop hop, on ne traine pas, Emilie équipe la suite après un petit pique-nique et on descend. S’ensuit un P 20, qui atterrit directement dans une flaque de boue type sable mouvant. 

On avance dans un boyau beaucoup trop long à mon goût et ça y est, nous voilà au 2 siphons… Que dire ? Une eau transparente, une raisonnante qui indique de jolis volumes, et des siphons qui ne demandent qu’à être plongée… Superbe. Le trajet vaut le coup. 

Quelques prises de vues de nos 2 reporters, et on remonte. Avec ce groupe de warrior, pas de pause et une remonté rapide est prévue. Mais moi, je ne suis pas rapide, et j’ai une condition physique que l’on peut qualifier de nulle malgré le fait que j’essaie de travailler dessus. De plus, je ne fais pas souvent de longue sortie, ce qui joue aussi dans le fait qu’au bout de 9h je suis très faible. 

Donc je remonte, en me disant que c’était idée de merde. Je sens plus mes bras, je ralentis le reste du groupe, et n’en vois plus la fin. 

Quand je vois la lumière du jour, et la petite tête d’Emilie, j’avoue que je suis contente. Je sors en étant un déchet, et pars vite à la voiture pour déjà, faire un pipi, et me changer pour reprendre des forces. 

Le moral est au plus bas à ce moment là pour moi. L’impression d’être vraiment nulle, d’avoir bosser la technique sur corde pour rien, d’avoir participé à plusieurs formations pour rien, d’avoir ralentis tout le groupe, et d’avoir un niveau pitoyable. Mais l’équipe reste souriante quand même, ce qui me permet d’adoucir ces si dures pensées que j’ai envers moi-même. 

Nous prenons chacun la route du retour après un court débrief. Je reprends petit à petit mes esprits, en me faisant la promesse que la prochaine fois que j’y retournerais, je remonterais sans autant de difficulté que cette fois ci ! 

Charlotte

Rando au bois de Payolive

  • Participants :
    • Charlotte
    • Ludwig

Rando sur le site du bois de Payolive. Parcours de quelques cavités faciles.

Hello Pantin, les Visiteurs du mercredi à la Beaume des Anges.

Nous étions 4 le long de la voie ferrée. Dorian (l’instigateur de la sortie) Florian, le collègue et peut être encore l’ami de Dorian même après toute l’énergie qu’il a dépensée ; pas très facile comme sortie d’initiation mais il a tenu le coup bien mieux que sa Combi Gam Vert.

Jean Luc jeune retraité avec son nouveau 🎧 et sa grande expérience des grottes qui nous a équipé le puits en double avec du matos tout neuf. Et moi qui pour la deuxième fois montait au ciel heu non descendais sous terre pour aller voire les anges ? Des anges, pas vu mais de jolis stalactites, mites, des tas de fossiles. Facile à descendre mais après, faut les remonter les 17 m hein ??? Hello pantin : cela fait 3 sorties qu’il pend à mon baudrier, et là on a un peu plus de temps je vais l’essayer et je ne suis pas la seule à essayer. Pied gauche pied droit ? Comment ça se range ? Jean luc a du boulot pour nous aider à installer l’outil.

Dorian s’élance en premier. Je le suis mais, je n’arrive pas à monter. Il faut dire que j’avais tellement hâte de mettre le pantin que j’en ai oublié le Croll et oui un truc de plus à installer pour un cerveau de vieille femme ça fait beaucoup, c’est que j’ai pris des habitudes 2 points sur la corde et c’est tout. Bref une fois tous les bouts accrochés, j’ai eu une révélation : c’est super le pantin. J’aurai dû essayer plus tôt.

Nous faisons le chemin en sens inverse petit passage en traversée façon fia ferrata. Suivi d’une descente sur main courante. Nous repassons devant une chauve souris qui dort pendue par une seule patte. nous déjeunons très tard à la sortie de la grotte. Voilà encore une belle journée bien occupée et en bonne compagnie. A bientôt pour de nouvelles aventures

Nadine