PREVISION DE SORTIE

Dimanche 7 avril à la Poule Rousse
Sortie désobstruction à la Poule Rousse.

Départ de Montélimar 9h sur place 10h

Jean-Jacques

CONFERENCE ATELIERS MONETAIRES VENDREDI 5 AVRIL 2024 – MEDIATHEQUE MONTELIMAR

– salle de la manut.
Conférence sur les ateliers monétaires et monnayages en pays de Montélimar

Cette conférence permet de présenter la dernière brochure de l’association PATRIMOINE et ARCHÉOLOGIE
en PAYS de MONTÉLIMAR dont le sujet principal aborde la question de l’atelier royal et delphinal crée à
Montélimar le 9 juillet 1426, d’où la rue « Monnaie-Vieille », et présente pour la première fois une liste très
complète des maîtres de la Monnaie qui se succédèrent, depuis sa création jusqu’à sa fermeture définitive en
1593.
Mais cette brochure aborde bien d’autres sujets, inédits pour la plupart pour ne pas dire inconnus du
public, à savoir les énigmatiques monnaies de Marsanne, l’atelier féodal des Adhémar de la Garde, seigneurs de
Montélimar, l’affaire du faux-monnayage de Puygiron, ou encore les anciens poids de ville de Montélimar.
L’ensemble est très richement illustré et s’agrémente de pittoresques dessins de Robert de Lauzun.
Cinq des dix auteurs interviendrons sur des sujets traites dans cette publication .
Auteurs intervenants :

Hervé-Francois ORBAND

  • Les Maîtres particuliers de la Monnaie de Montélimar

Pierre DUPLAN

  • Les emplacements des ateliers monétaires à Montélimar

Jean-Francois TOLON

  • La médaille d’Argent frappée à l’occasion du passage de François 1° à Montélimar

Claude FRANVILLE

  • La Florette témoigne de son temps

Jean-Albert CHEVILLON

  • les poids de la ville de Montélimar

SORTIE DU LUNDI 1ER AVRIL 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE


BUT : DESCENDRE LE DEUXIEME PUITS DONT L’ACCES N’EST PAS COMMODE

PARTICIPANTS : PIERROT ET MARCEL. DORIAN. JEAN-LUC ET JEAN-JACQUES AUDOUARD. ET UN GROUPE DE JEUNES DU MASC

METEO : BELLE JOURNEE ENSOLEILLE AVEC QUELQUES GOUTES EN FIN DE JOURNEE CETTE SORTIE N’EST PAS UN POISSON D’AVRIL !

Marcel passe à la maison vers 8 H. Le ciel est encore gris mais il semble s’améliorer au fil des heures, dès la traversée de Viviers, cette fois le soleil ne nous quitte plus. Comme c’est le lundi de Pâques peu de trafic et il faudrait Pâques tous les jours ! Nous arrivons les premiers sur les lieux et pourtant on s’était arrêté chez Gégé et Ghislaine récupérer un peu de matos pour descendre dans la poule Rousse. Notre but aujourd’hui est de percer plein de trous pour continuer les forages en tête de puits. C’est sûr, on n’est pas nombreux pour réaliser cette tâche. A 10 h 10 nous attaquons la descente avec la perfo du MASC et quelques pailles dans une boite étanche. L’aven est très ventilé ! C’est Marcel qui descend en premier, il aimerait faire des photos en continue dans le puits d’en dessous, l’appareil étant fixé à une corde, cette technique nous aurait renseignés sur la configuration des 10 prochains mètres, mais rien ne se passe comme prévu ? Pendant que je m’équipe il remonte aussitôt, bien mouillé par les piscoulis qui arrosent les deux passages bas. Il avait eu la bonne idée d’enfiler sous sa combinaison un vêtement en néoprène étanche car le passage du deuxième boyau se termine sur un rideau d’eau arrosant copieusement le dernier ressaut. Nous descendons ensuite les sacs jusqu’au terminus et je suis déjà trempé intégralement mais il faut l’admettre, on n’est pas venu ici pour rien ! En surface le groupe tourne, il n’y a personne pour le surveiller. Marcel est d’un grand secours pour me passer la perfo, le câble 220V et tous les accessoires dérivés pour commencer les perçages. L’atmosphère est saturée d’humidité, les lunettes bien sales et l’amorçage des trous fastidieux, sur 7 trous percés deux débouchent dans le vide, un autre mal percé et 4 enfin bons pour y insérer les pailles. Difficultés pour le bourrage avec l’eau qui coule dans les trous et la cutine qui se transforme en mond-milch ! La position de perçage n’est pas bonne du tout dans un petit puits cylindrique de 80 cm de diamètre, les pieds glissent sur la paroi, on n’a pas de débattement avec la machine, enfin j’arrive quand même a poser un étrier métallique pour me faire une prise. C’est un calvaire, l’idée de venir ici aujourd’hui n’était vraiment pas bonne et c’est là que la spéléo devient parfois irrationnelle ! Nous décidons de remonter en amorçant les 4 pailles et en espérant qu’elles sautent bien ? La remontée en surface se fait encore sous l’eau, les deux sacs restent au bas du P20. Dehors il fait grand soleil, ça soulage un peu ! (il y a longtemps que je n’ai été autant rincé sous terre et s’est pas le Vercors ici TPST 2 H Nos collègues du MASC sont là. Jean –Jacques, Dorian, Jean-Luc, Mélina, Ludwig, et quelques autres jeunes qui devaient descendre dans l’aven Deypesse (mais la pluie les en a empêché) ils se retrouvent là pour agrandir un petit aven que Gilles avait trouvé, trop étroit ils vont s’en occuper en agrandissant le puits d’entrée aux pailles (c’est une bonne initiation pour Dorian qui se spécialise) Nous déjeunons tous ensemble, la plus part mangent sous notre salle à manger et moi au soleil, avec ma crève ! Dans l’après-midi, les jeunes retournent creuser dans ce petit aven, cote -6 atteinte et vue sur une petite salle, à continuer certainement ? (C/A) De son côté Marcel redescends dans la Poule Rousse, juste pour faire ses photos et voir le résultat du tir. En 1 H c’est plié, il remonte et déséquipe. Nous tirons nos deux sacs laissés au bas du P20. Je n’ai pas eu le courage de redescendre avec lui, en mauvaise santé. Je pense à mes potes (Jacky Soret, Gégé, Gilles, qui sont malades comme moi avec une sorte de grippe ?) En fin de journée nous tenons compagnie aux jeunes qui achèvent leur désobstruction puis nous repartons dans la vallée du Rhône à 16H Belle journée pour ne pas aller sous terre en somme, trop de pluie d’une semaine qui a transformé le Karst en éponge ! Nous devrions revenir peut-être samedi prochain ?

Pierrot

COMPTE RENDU SORTIE A L’AVEN DU JEAN NOUVEAU LE 23 MARS 2024

AVEN DU JEAN-NOUVEAU

  • Sault (Vaucluse – FR)
    44.024082,5.387142
  • Longueur 1300m Profondeur 578m
  • Date: 23 mars 2024
  • Participants: Emilie Bertrand et Bertrand Valentin
  • TPST 3H ( 8h30 – 11h30)

Accès:

Source : www.speleo-vaucluse.fr (Rédacteurs : BLF, GSD.)

L’entrée de la cavité est pointée sur la carte IGN. 1 km après le lavoir de Saint-Jean-de-Sault en direction de Sarraud (D230), au niveau d’un virage à gauche, prendre un chemin à droite (panneau « gite de France »). Prendre la piste à gauche juste avant de rentrer dans le Gîte de France (Un panneau Jean Nouveau est visible). Avec une voiture classique vous pouvez vous garer sur la droite de la piste 200-300m après le Gite. En 4×4 vous pouvez poursuivre la piste jusqu’à l’entrée de l’aven en prenant la piste à droite au carrefour après le gite. La piste longe ensuite un champ de lavande avant d’arriver à l’entrée de l’aven qui est entourée de grillage.

A l’origine nous avions prévu de faire une balade jusqu’à la Salle de la Lune vers -500m. N’ayant pas trouvé de collègues disponibles au club pour cette sortie nous revoyons donc notre objectif à la baisse. Emilie et moi-même optons donc pour une petite visite jusqu’au début du P30 situé juste après le petit bout de galerie horizontale faisant suite au P167m.

La descente s’enchaîne rapidement. J’équipe le début C30 jusqu’à la plateforme puis C100. Relais au milieu du puits pour laisser passer Emilie pour la suite de l’équipement.

Nouvelle C100 et… consternation ! Il manque 6 mètres pour toucher le fond… Du coup nous passons en mode remontée.

Emilie déséquipe et peaufine son alternatif. Nous rejoignons rapidement la sortie.

En conclusion, ne pas toujours se fier à une seule fiche d’équipement… En effet celle que nous avions annonçait pour le grand puits une C100 et C80m.

Nous prendrons pour une prochaine une C40 pour le début jusqu’à la plateforme et jusqu’au premier fractio du grand puits et pour la suite 2x C100.

Nombre d’amarrages utilisés: 20 sur broches + 2 spits + 1 dév.

Bertrand

COMPTE RENDU 24 MARS 2024 VAL VEZINAS 07220 VIVIERS

  • TPST : 2H30
  • PARTICIPANTS : Lisa FOISSAC, Dorian MERLE
  • BUT DE LA SORTIE :
  • Désobstruction et ouverture dans la grotte DORLUC -VIVIERS (Ardèche)

DÉROULEMENT

Lisa me rejoint vers 14h à VIVIERS pour commencer l’aventure ! Charger comme des bœufs on prend la direction du TROU BECRET pour commencer la désob du boyau présentant un beau courant d’air et une résonance à toute épreuve, on commence à monter la colline quand je me fait la réflexion que Jean-Luc a ma clef de 13 !!! Malheur !!! Bon et bien c’est rappé pour celle-ci, on retourne à la voiture tranquillement.

On prend alors la direction du Champ de l’Agnel pour entrée dans le VAL VEZINAS et attaquer une désob dans DORLUC.

On arrive rapidement sous ce magnifique porche, on se change et rentrons dans l’entrée ouest. Après une rapide inspection, on va avancer en direction du boyau qui plonge au fond à gauche. C’est bas de plafond mais le sol se creuse bien. Nous faisons rapidement une tranchée pour pouvoir ramper jusqu’au point bas où la terre et la voûte se touchent et rend la terre remplie de calcite et dure comme la roche ! Avec mon turbo piolet je fait sauter tout ça et le fait passer à Lisa qui se charge de sortir tout ça du passage et d’ouvrir plus large derrière moi. On trouvera un tout petit tesson de poterie.

Je passe la tête à l’indienne… hummm mauvaise idée même sans casque je me bloque …

On continue à faire du large, jusque enfin pourvoir passer de l’autre côté ! Youpi de la première !

Derrière ce point bas, une belle galerie bas de plafond sur même remplissage, quelques os, ça continue sur 6 m avant de bifurquer, mais il faut encore creuser pour passer. Quelques Métas, grillons, collemboles et scutigères. Je ressens un beau courant d’air frais mais pas continu.

Je gratte encore un peu pour mieux ouvrir le passage, car là sérieusement une civière ne passe même pas à vide ! Vous me direz même maintenant il faut vraiment vraiment pas avoir de ventre, c’est stretch !

De l’autre côté du point bas on peut faire demi-tour et je laisse la place à Lisa pour qu’elle jette un coup d’œil prometteur.

C’est ainsi que s’achève notre après midi désob le cœur à l’ouvrage et les promesses plein la tête.

Dorian

COMPTE RENDU SORTIE DU JEUDI 14 MARS 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE SUR LE PLATEAU DE BIDON (24 ème)

  • PARTICIPANTS : PIERROT G ET JANINE D. JACKIE ET GABY S. GÉRARD DET GHISLAINE P. JEAN-JACQUES A. JEAN-LUC P. GILLES M. BABA. MARCEL C . DORIAN M. JACKY C
  • BUT : CONTINUER LA DÉSOBSTRUCTION
  • MÉTÉO : IL A BEAUCOUP PLU DERNIÈREMENT MAIS LE TEMPS S’AMÉLIORE, EN SOMME IL FAIT TRES BEAU. (Comme un début de printemps !) 24° en fin de journée)

Nous partons de La Voulte à 08 H. J’emmène Marcel avec moi. Nous sommes chargés car j’ai pris le groupe de Rémi en cas de souci si celui de Montélimar a des problèmes ? (une pièce est en attente d’être remplacée ?) De passage à Rochemaure nous faisons le plein d’eau à notre source favorite. Depuis La Voulte le ciel bleu nous fait plaisir mais cela va changer tout au long du voyage car vers Viviers les nuages grisonnants envahissent le ciel (des entrées maritimes sans doute venant plein sud) heureusement que la température est bonne ! Quand nous arrivons à l’aven Gégé et Ghislaine sont là avec leur fourgon. Nous sommes tous bien motivés, vers 10 H on s’engouffre ! Gérard va vite au résultat des précédents tirs, il constate qu’il y a eu un incident sur un trou qui a foiré sur cinq ! Malgré tout la morphologie du terminus a bien changé, la suite n’est pas totalement visible mais pour une fois il n’y aura rien à ressortir en déblais, toute la gravette est tombée plus bas. Avec Gilles ils vont concasser les environs du terminus pendant longtemps pour assainir les parois. Pendant cela je m’occupe d’installer dans le gabion un gros sac en nylon qui servait pour stocker les déchets verts à l’intérieur, le grillage ayant des mailles trop grandes, c’est idéal pour le remplir de gravette en épousant bien les parois, je m’y attelle en le remplissant à moitié avec une gamelle improvisée. (Il reste l’équivalent de7/8 bacs de place encore dedans ?) De l’autre côté, vers le bas du puits d’entrée avec Jean-Luc nous remontons tous les bacs à la suite en vidant le stock tampon en attente. Il y a toujours du C/A soufflant au fond. On transpire beaucoup dans cette énergie à nettoyer toute cette zone (25 bacs ressortis dehors, une forte équipe en surface s’occupe de cela. Nous ressortons tous vers midi 40. Le tir (5 nouveaux trous de mine encore, ne saute pas du premier coup, Gérard constate que la ligne de tir n’avait pas été reliée en bas, il a dû encore une fois redescendre pour connecter celle-ci ! Enfin ça pète. Pour le repas il fait chaud, le ciel bleu est enfin arrivé jusqu’à nous, 13 à table à discuter et se gaver des gâteaux de nos épouses, une coutume bienfaisante ! De plus on sèche au soleil, le pied ! Apres 3 H de grattage c’est un grand réconfort. ,A 14 H 30 nous redescendons. Nous continuons notre avancée, Gérard poursuit le nettoyage du tir avec le burineur sous les photos que fait Gilles, Jean-Luc et moi-même terminons de ratisser et en plusieurs manœuvres tous les derniers bacs sont rapatriés au bas du P20, puis gagneront ensuite la surface. La suite du trou devient un peu plus alléchante, la suite devenant probablement un peu plus pénétrable ? (Résonance surtout !) Nous avons descendu quelques pailles de 10 X 26 en BA10. Heureusement que les gaz du tir précédent ne nous ont pas trop gênés (ça a été très rare jusqu’à maintenant de pouvoir tirer deux fois de suite dans la même séance !!) Nous remontons à 17 h 30 (TPST 6 H en tout ! Tout le matos, 4 sacs, est ressorti. La journée a été super rentable et on languit de descendre une corde bientôt ? Nous décidons de revenir lundi prochain 18 mars pour assouvir notre curiosité.

Pierrot

Nous quittons les lieux à 18 H

SORTIE DU LUNDI 18 MARS 2024 DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE (ECHEC ET MAT) 25 ième sortie


BUT : CONTINUER LA DESOBSTRUCTION AU TERMINUS la véritable histoire de l’aven commence ici

METEO : TRES BEAU TEMPS 22° GRAND SOLEIL

PARTICIPANTS : PIERROT ET JANINE. MARCEL. JEAN-JACQUES. JEAN-LUC. BABA ET SYLVANE. GERARD. GILLES ET CLAIRE. DORIAN. Visite de Gérard S

Nous quittons La Voulte à 08 H. Finalement la météo est bonne. Nous filons tranquillement quand on se met à suivre la voiture de Gérard vers Cruas mais il fonce (il doit certainement aller faire le plein d’eau à Rochemaure ?) nous le retrouvons derrière nous à l’approche de notre aven, il est venu seul sans Ghislaine qui a la crève, lui-même toussote un peu, serait-il contaminé aussi ? Le gros de l’équipe arrive peu après, ce qui nous permet d’installer les cordes en attendant le groupe. Gégé va vite voir le fond et constate que le précédant tir n’a pas bien marché, Avec Jean-Luc nous l’assistons avec le burineur pour lui donner le temps d’affranchir les parois et de repercer dans la foulée. La cavité est assez sèche, nous remontons dehors pour midi avec seulement 2 H de travail. Le trou souffle un peu mais c’est normal, le C/A est en train de se mettre en régime soufflant vu les pluies d’avant. Nous apprécions ce ciel limpide et le thermomètre qui monte à 22° pour agrémenter ce bon repas et les douceurs qui suivent, cela nous permet aussi de sécher nos fringues humides. Gilles ne descendra pas, il n’est pas très en forme et se consacre à des recherches en surface avec ses baguettes. A 14 H 30 on remet le couvert et continuons l’aménagement du terminus avec la reprise des trous de mines. Gégé améliore le pourtour de l’accès au fond où l’on distingue bien la suite, au fond de l’encorbellement un espace plus large nous permet d’y sonder un ressaut de 10 M mais c’est très dur d’en approcher, la roche est glissante et les angles de perçage ne sont pas faciles pour amorcer les forêts, nous sommes presque à la cote -26/27 ? Le tir que vient de faire Gérard vient encore de merder (canon et autres défauts ?) et encore heureusement qu’on peut se bloquer avant de glisser dans le vide. Je prends la relève, Gégé m’assure et quitte à esquinter mes chaussures de montagne j’arrive à amorcer avec la perfo en bout de bras avec un foret de 600 à percer trois trous de découpage. Pas facile non plus d’y faire glisser le cordeau à bout de bras, je remonte vers lui sans accrocher la ligne de tir et l’on se dirige vers la sortie.

Si près du but, quel dommage de ne pas rester sur place ! Je me sens capable de rester dans le réseau horizontal sans remonter dehors, Jean-Luc et Gérard tentent l’innovation avec moi. (Nous aurions dû charger les trous seulement qu’avec les pailles en BA 10) Le tir sera commandé depuis la surface. La cavité se trouve envahie rapidement par les gaz, la gorge nous pique un peu ! On se voit à 1m tout juste et 20 mn à passer là, c’est long dans le brouillard! Le C/A éclaircit peu à peu l’atmosphère, je tente le retour sur l’amorce du nouveau puits suivi de mes copains. Aucun déblai à remonter, l’ouverture me semble pénétrable et pour une fois on découvre le volume du puits en vrai? Gérard installe une corde de 30 m réformée, faute de mieux. Je plante mon premier spit depuis longtemps avec un plaisir énorme. N’ayant pas mon matos sur moi je cède la place à J. Luc qui tente le franchissement mais il bloque au bassin à cause de quelques centimètres ! Idem pour Gérard ! Le fond du puits est bien visible 10 m plus bas encore avec un pont rocheux franchissable. Pas de chance ! Nous décidons de faire une mise gabarit instantanée avec 2 ou 3 trous supplémentaires par Gégé. L’heure tourne et les ennuis surgissent. Problèmes de bourrage, trous de 12 mouillés, effet de piston et cordeau qui coincent ! On fait descendre un tirebouchon depuis la surface pour corriger l’amorçage du cordeau mais rien n’y fait. Gérard s’énerve mais il arrive à régler le problème. Avec Dorian et J. Luc nous avons beaucoup passé du temps pour que ce tir s’accomplisse en diverses manœuvres. Les sacs remontent vers 19 H 30 seulement. Nous n’avons pas été gazé mais presque ? (Epoque révolue des tirs en Vercors avec un sac poubelle sur la tête) Il ne restera plus qu’à la prochaine descente à découvrir la suite de l’aven de la poule Rousse, ce sera un grand jour ! -40 en vue ?

Le trou est déséquipé.

Affaire à suivre ! TPST 8H

Pierrot

SORTIE DU SAMEDI 16 MARS 2024 TRAVERSE PUITS SAINT VINCENT BAUME DES ANGES

Samedi 16 mars, objectif : Puits Saint-Vincent « Baume des Anges »

9h : Daniel me récupère chez moi et direction le parking covoiturage de Donzère. Nous rejoignons Rita, Coco, Dorian et nous nous dirigeons vers le parking des chasseurs. Sur place, on s’équipe et en avant pour le St-Vincent.

Bien entendu, nous n’avons pas bifurqué au bon moment et nous sommes passés par le sentier qui longe la falaise (donc plus long). Le puits, fidèle à sa position, ne s’est pas égaré lui.

Coco passe le 1er, suivit de très près par Rita qui veut le regarder équiper. Ensuite Dorian (pourtant très motivé et de plus sa 1er descente du St-Vincent) m’attend au 1er fractio. Arrivé à sa hauteur, j’ai constaté que son enthousiasme était retombé. Le petit jump cana que Rita a effectué lors de son approche au second fractio (opposition sur paroi en marche arrière) l’a secoué. Quelques minutes à ses côtés pour la motivation mais sans le forcer, il remonte à l’air libre. Daniel me rejoint (lui aussi ne connaît pas le St-Vincent). Conseils et astuces pour cette marche arrière en oppo pour ce second fractio et j’abandonne Daniel « assez grand » pour la suite de la descente.je remonte à mon tour rejoindre Dorian : j’avais les clefs de son véhicule et je ne voulais pas le laisser tout seul dans son désarroi (le puits, je le connais et on abandonne pas un mascquien). Nous nous perdons encore une fois pour rejoindre la voiture. Voiture retrouvée, nous nous dirigeons au pont du robinet et rejoignons les copains. Ils nous attendaient à l’entrée de la Baume en compagnie de 3 personnes de la LPO. Après conversation sur la cavité, la spéléo et sur les chauves-souris retrouvées mortes lors des Sports’Zap, les gars de la LPO retournent dans la cavité pour une visite de celle-ci. Rita et Coco, ayant déjà mangé et commençant à avoir froid, décident de remonter le puits. Daniel m’attend pendant que Dorian et moi mangeons un morceau. J’en profite pour relancer Dorian pour la remontée par le puits. Pas de chance, l’échec du matin l’a dépité pour la journée. (Régulièrement Dorian brave sa peur lors de ses sorties, on t’encourage à poursuivre) il repart à sa voiture et nous rejoindra sur le plateau. Arrivé au bas du puits, je remonte le 1er, suivi de Daniel qui récupère les mousquifs. Je l’attends au bas du dernier tronçon avant la sortie. Nous remontons la corde (au moins on est sûrs qu’elle n’est pas coincée plus bas) je finis de sortir du trou suivi par Daniel qui termine de déséquiper. Dorian était déjà là. On retourne aux véhicules (sans se perdre) on se change et vu qu’il est encore tôt, nous nous dirigeons sur la place centrale de Donzère pour se boire une bonne bière, parler spéléo et refaire le monde …

Je ne me lasse pas de ces sorties où la bonne humeur, la convivialité et l’entente entre nous « me »font plaisir et surtout « nous »font plaisir. Merci et à bientôt les mascquiens.

Jean-Luc

COMPTE RENDU SORTIE DU JEUDI 14 MARS 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE SUR LE PLATEAU DE BIDON (24 ème)

PARTICIPANTS : PIERROT G ET JANINE D. JACKIE ET GABY S. GÉRARD DET GHISLAINE P. JEAN-JACQUES A. JEAN-LUC P. GILLES M. BABA. MARCEL C . DORIAN M. JACKY C

BUT : CONTINUER LA DÉSOBSTRUCTION

MÉTÉO : IL A BEAUCOUP PLU DERNIÈREMENT MAIS LE TEMPS S’AMÉLIORE, EN SOMME IL FAIT TRES BEAU. (Comme un début de printemps !) 24° en fin de journée)

Nous partons de La Voulte à 08 H. J’emmène Marcel avec moi. Nous sommes chargés car j’ai pris le groupe de Rémi en cas de souci si celui de Montélimar a des problèmes ? (une pièce est en attente d’être remplacée ?) De passage à Rochemaure nous faisons le plein d’eau à notre source favorite. Depuis La Voulte le ciel bleu nous fait plaisir mais cela va changer tout au long du voyage car vers Viviers les nuages grisonnants envahissent le ciel (des entrées maritimes sans doute venant plein sud) heureusement que la température est bonne ! Quand nous arrivons à l’aven Gégé et Ghislaine sont là avec leur fourgon. Nous sommes tous bien motivés, vers 10 H on s’engouffre ! Gérard va vite au résultat des précédents tirs, il constate qu’il y a eu un incident sur un trou qui a foiré sur cinq ! Malgré tout la morphologie du terminus a bien changé, la suite n’est pas totalement visible mais pour une fois il n’y aura rien à ressortir en déblais, toute la gravette est tombée plus bas. Avec Gilles ils vont concasser les environs du terminus pendant longtemps pour assainir les parois. Pendant cela je m’occupe d’installer dans le gabion un gros sac en nylon qui servait pour stocker les déchets verts à l’intérieur, le grillage ayant des mailles trop grandes, c’est idéal pour le remplir de gravette en épousant bien les parois, je m’y attelle en le remplissant à moitié avec une gamelle improvisée. (Il reste l’équivalent de7/8 bacs de place encore dedans ?) De l’autre côté, vers le bas du puits d’entrée avec Jean-Luc nous remontons tous les bacs à la suite en vidant le stock tampon en attente. Il y a toujours du C/A soufflant au fond. On transpire beaucoup dans cette énergie à nettoyer toute cette zone (25 bacs ressortis dehors, une forte équipe en surface s’occupe de cela. Nous ressortons tous vers midi 40. Le tir (5 nouveaux trous de mine encore, ne saute pas du premier coup, Gérard constate que la ligne de tir n’avait pas été reliée en bas, il a dû encore une fois redescendre pour connecter celle-ci ! Enfin ça pète. Pour le repas il fait chaud, le ciel bleu est enfin arrivé jusqu’à nous, 13 à table à discuter et se gaver des gâteaux de nos épouses, une coutume bienfaisante ! De plus on sèche au soleil, le pied ! Apres 3 H de grattage c’est un grand réconfort. ,A 14 H 30 nous redescendons. Nous continuons notre avancée, Gérard poursuit le nettoyage du tir avec le burineur sous les photos que fait Gilles, Jean-Luc et moi-même terminons de ratisser et en plusieurs manœuvres tous les derniers bacs sont rapatriés au bas du P20, puis gagneront ensuite la surface. La suite du trou devient un peu plus alléchante, la suite devenant probablement un peu plus pénétrable ? (Résonance surtout !) Nous avons descendu quelques pailles de 10 X 26 en BA10. Heureusement que les gaz du tir précédent ne nous ont pas trop gênés (ça a été très rare jusqu’à maintenant de pouvoir tirer deux fois de suite dans la même séance !!) Nous remontons à 17 h 30 (TPST 6 H en tout ! Tout le matos, 4 sacs, est ressorti. La journée a été super rentable et on languit de descendre une corde bientôt ? Nous décidons de revenir lundi prochain 18 mars pour assouvir notre curiosité.

Pierrot

Nous quittons les lieux à 18 H