- Participants :
- Philippe
- Maxime
- Arnaud
- Pierre JL
- Alexandre
- Leïla
- TPST : 3h30
La journée commence tranquillement avec un rendez-vous à 10h00 à Lanas chez Philippe. Nous prenons le temps de boire un café et de se régaler avec les viennoiseries amenées par Pierre. Le fils de Philippe, Maxime, nous rejoint, l’équipe est complète. C’est partis pour le hameau de Naves !!
Une marche d’approche de 30 minutes le long de la rivière « le bourdaric », et une montée raide sur flanc de montagne, nous permet de rejoindre l’entrée artificielle de la grotte.
En chemin, le paysage est très agréable. Nous passons devant un ancien moulin et deux cascades. Nous nous arrêtons à la sortie naturelle de la grotte. C’est la résurgence du ruisseau qui coule dans la grotte et qui se jette dans « le bourdaric. ». Nous ne passerons pas par là, pas de combinaisons néoprène. Aussi, Philippe nous informe que le passage est bouché par un effondrement survenu il y a plusieurs années.
Revenons à nos moutons, donc nous sommes à l’entrée artificielle, on reprend notre souffle, et décidons de faire une p’tite pause déj’ avant notre exploration. L’entrée avec son couvercle style plaque d’égout est enlevé. On commence par un puits de 6 mètres. Le reste est de la promenade sous terre avec parfois des mains courantes et de la petite escalade, désescalade de blocs rocheux effondrés. Il n’y a pas grand-chose à équiper. Les mains courantes sont déjà installées, nous équiperons essentiellement le petit puits de l’entrée et un puits montant, possible en escalade, mais très glissant.
La grotte est gigantesque et bien concrétionnée, de grands couloirs avec les strates bien dessinées qui forment un plafond parfaitement plat et trois salles avec de beaux volumes dont la plus impressionnante est « la salle Mont Blanc ». De cette salle, une galerie descendante donne accès au réseau actif.
Malheureusement, les photos que j’ai prises ne donnent rien !!!! Snif ! Je ne serai pas la photographe du club.
Arrivée à la dernière salle par le puits montant et une chatière, nous décidons de faire demi-tour et de rejoindre Philippe et Maxime déjà repartis. Philippe ne pouvant nous suivre sans son équipement laissé en bas du puits d’entrée. Et Maxime, dit le chercheur d’or, parti à la rivière avec son pan d’orpaillage voir s’il trouve fortune.
Les rayons de soleil nous accueillent à la sortie de la grotte, nous prenons le temps d’absorber sa vitamine et un goûter. Il est temps de reprendre les voitures et go home !