Plantation de Spit à la BDA

  • Date : Jeudi 16 Février 2023
  • Participants : Jean-Luc P, Jean-Jacques A, Charlotte L
  • TPST : 3h
  • Lieu : Baume des Anges 

Nous nous donnons rendez-vous au petit parking juste avant le pont du Robinet à 14h00. Comme à mon habitude, je suis la dernière arrivée, car mon cerveau n’arrive pas à calculer les minutes correctement. 

Jean-Jacques nous donne tous ces gros sacs, et prend un sac hyper lourd sur ses épaules. On se dirige tranquillement vers l’entrée de la cavité, sous un grand soleil et la surveillance de quelques cygnes nageant sur le Rhône. L’après-midi est belle, Jean-Jacques est en forme, il nous raconte tout un tas de conneries, on est bien. 

Une fois les 2 petites escalades passées, nous sommes arrivés à l’entrée creusé par l’eau il y a des milliers d’années, qui aujourd’hui est occupé par 2 toutes mignonnes chèvres. L’objectif de la journée est de planter quelques amarrages supplémentaires sur le parcours des sport’Zap, non loin du réseau des signatures. C’est un réseau que je ne connais pas bien, je m’y perds à chaque fois. 

Jean-Luc équipe, je le suis et Jean-Jacques ferme la marche, dans son beau baudrier jaune et violet ! 

Début du cours : Jean-Jacques plante un premier spit au-dessus d’une plaquette jaune rouillée. Il fore déjà un premier trou de quelques centimètres, et finit par le creuser avec l’aide d’un burin avec un spit au bout. Important : Il faut tourner en même temps qu’on tape, et SURTOUT, débourrer le spit pour ne pas qu’il reste coincé. Une fois que le spit ne laisse apparaître qu’un millimètre, on le retire et place une olive dans son trou (je parle du spit, pas de JJA). Et on tape comme un malade pour que l’olive éclate (drôle d’olive). Si c’est bon, le spit se desserre tout seul. Et voilà ! 

Je répète minutieusement les gestes que m’appris Jean-Jacques quelques minutes plus tôt pour planter un spit non loin du sien afin de démarrer une main courante avec ses 2 points. Je suis trop forte, j’y arrive. Fière comme un paon, je donne les outils à Jean-Luc pour qu’il fasse le suivant. Bien sûr, il y arrive en 2 temps 3 mouvements. 

Ensuite, place au goujon. Jean-Jacques guide Jean-Luc par la voie. Il fore, longtemps, et tape sur le goujon, longtemps. Et essaie ensuite de viser, mais… Rien. Tout tourne, rien n’est ancré. Il pense que c’est le filetage qui à pris un coup en tapant avec sa force légendaire. 

A mon tour de faire mieux. Je vais planter un goujon, mais moi il est tout petit. Pourtant j’ai une force identique hein, bien sûr ! Je fore, longtemps, et je tape, trop longtemps à mon goût et au goût de mes muscles. Je vise et … Ben rien non plus !  Idem, Jean-Luc pense que c’est le filetage, Jean-Jacques pense que le calcaire est pourri. 

Nous restons sur cette défaite face à cette bataille pour aujourd’hui car l’heure tourne. Mais nous reviendrons poser d’autre amarrage et cette fois gagner la guerre. Nous allons le descendre ce puits ! 

On rentre au soleil couchant, toujours accompagné des récits de la vie de Jean-Jacques (je le soupçonne d’avoir plus que son âge, pour avoir vécu tant de choses…). 

Nous faisons un petit debrief de la journée, et nous nous disons à bientôt pour qu’ensuite chacun prenne le chemin de sa maison. 

– Charlotte

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