Sitôt le travail terminé les affaire sont jeté dans le Kangoo. Je prends la direction Grenoble. Las-bas, nous attendent le canyon du Furon et celui de l’infernet.
Un peu en avance sur l’horaire prévu, je décide de supprimer un bout d’autoroute entre Valence et Grenoble pour parcourir les gorges de la Bourne et arriver sur le haut du Furon. Je quitte petit à petit l’étuve du couloir rhodanien en laissant derrière moi les grandes fumées de l’incendie de la Montagnette. Une petite pause photo vers un rappel qui me fait de l’œil depuis quelques années, et me voici prix sur le parking du Furon, en attente de mes collègues.
Le lendemain matin, le réveil est matinal afin de bien préparer le matos et de pouvoir être à 9 h au départ.
C’est un très très joli canyon qui commence par un encaissement sur une C11.
La marche de retour se fera à force de mollet et les 700 m de dénivelé positif seront avalé en 1h. On boit, on se repose un peu et on traverse le bassin de vie grenoblois afin de nous poser en face sur le parking du canyon de l’Infernet.
Je vais dire qu’on prend les mêmes et on recommence. Nous sommes au pied de l’église du village et nous savourons la quiétude de ce samedi soir bercé par les cloches de l’église toutes les 30 minutes.
Sur le papier, ce canyon arrive en deuxième dans le week-end parce qu’il est un peu plus cool, il ne fait que 200 m donc du coup la fatigue de la veille sera largement pardonnable.
Grave erreur, c’est 200 m seront une intensité maximum en démarrant par une cascade C30 qui vous font passer d’une petite rivière ensoleillée, à une gorge profonde noire et étroite parcouru en son fond par un lagon bleu. Personnellement, c’est une des plus belles cascades que j’ai eu l’occasion de faire en canyon. Les 200 m de ce magnifique parcours aquatique seront parcourues en un peu plus de 4 h et la remontée de 400 m dénivelé positif nous renforcera le cardio.
Tout le monde est bien fracassé et nous replongeons dans les bouchons de l’A7 pour rejoindre nos pénates. Certains en 2 heures, certains en 3 heures.
C’est promis, on reviendra chaque année.