COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 17 JANVIER 2024 A LA GROTTE BOUVERIE ou V1 A VIVIERS

TPST: 2H

PARTICIPANTS: MERLE Dorian

BUT DE LA SORTIE :

Désobstruction dans la grotte Bouverie ou V1.

DÉROULEMENT

Cela faisait longtemps que je n’étais pas retourné creuser dans cette cavité.

J’ai attendu une partie de l’hiver pour laisser passer un peu le CO2. J’observe le résultat du dernier coup de tonnerre. J’enlève les cailloux éparpillés et enclenche le burineur. Je casse les pierres fendues à droite à gauche et burine pour arrondir les pierres et éviter de se blesser. Un bon travail de fait, ça fait plaisir.

Je sors les mèches et perce 2 trous pour réaliser un nouveau coup de tonnerre.

J’aimerai casser la marche supérieure, j’ai peur d’être un peu gourmand en rocher mais bon on verra bien !

Je finis mon installation, fait la mise à feu et on verra la prochaine fois !

Dorian

SORTIE DU DIMANCHE 14 JANVIER 2024

(17ème sortie !) Mais qu’a t-on fait au bon Dieu ? DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE
BUT : CONTINUER LA DESOB ET FRANCHIR LE TERMINUS

PARTICIPANTS : GÉRARD ET GHISLAINE. PIERROT ET JANINE. GILLES ET CLAIRE. BABA ET SYLVANE. JEAN-JACQUES. MARCEL. MÉLINA ET DORIAN. GABY ET JACKY SORET.

MÉTÉO : EXCELLENTE 2°LE MATIN SOLEIL ET 17° VERS 14 H

Gérard et Ghislaine sont venus hier soir dormir sur place au bord du gouffre avec son fourgon, aujourd’hui, comme il fait froid on est en hiver quand même ! Son véhicule servira de base stratégique pour nos femmes afin qu’elles profitent d’un abri confortable et chaud. Dernièrement nous avions descendu sous terre un petit père Noël, histoire de stimuler la chance, nous allons donc vérifier cette fois-ci comment vont se dérouler nos investigations ? Nous arrivons tous ensemble à peu près, le temps est clair, il ne gèle même pas (2°) Gégé s’habille rapidement et Gilles le suit, le téléphone est branché, les cordes étaient déjà en place d’hier soir. Nous n’installons pas la ventilation, le groupe n’arrivera qu’avec la venue de J. Jacques. De toute façon rien n’est urgent car l’aven aspire ce matin. Nos femmes sont heureuses puisqu’elles ont un abri sûr et chauffé. Au téléphone on nous apprend que le dernier tir a bien fonctionné et qu’il va falloir remonter une bonne douzaine de bacs ! Il parait que la suite reste encore étroite malgré les travaux d’élargissement de la dernière séance, ce qui nous laissait présager une avancée vers l’inconnu, que nenni, ce n’est pas le cas, loin s’en faut ! Je descends voir ce qu’il en est auprès de Gégé qui s’échine à décaper la roche à grands coups de burineur. Dorian lui donne un coup de main en reprenant la perfo en mains pour continuer d’autres trous de mine, ce petit ressaut n’est pas bien large et je le rejoins par quelques contorsions très intimes dans un conduit de 70 cm de diamètre, du coup l’occasion de le former au forage n’est pas idéale et je le remplace illico car on se gêne! L’accès au bas de ce petit ressaut n’est facilité que par la pose d’un goujon au sommet qui soutient une pédale bien pratique pour l’instant. (On installera plus tard des marches métalliques) Je perce ensuite 8 trous de 10 X 400 et nous les chargeons avec des pailles de BA10. (Pendant ce temps Gégé percera deux autres trous de 10 X 600 pour faciliter le ramping qui débouche dans cet accès depuis la salle-cheminée.) La vue sur la suite se résume à une diaclase large de 35 cm avec un pont de roche au milieu, les pierres tombent d’une dizaine de mètres ici, en espérant que la faille s’élargisse ? Nous remontons tous pour manger à 12 H 30. Nos femmes sont contentes, il fait déjà bon et les tables sont installées cette fois ci au milieu des voitures. Repas champêtre agréable bien arrosé avec en dessert 4 belles galettes comme si c’était un jour de fête ? Là, nous apprécions nos chères épouses dans ces moments incertains, parfois contradictoires, la première n’étant pas encore dans la poche !! Elles nous soutiennent sympathiquement. A 14H on retourne au fond, il y a encore une dizaine de bacs à ressortir. Le chantier terminal est un peu plus large, on distingue bien un élargissement vertical mais il faut jouer des coudes pour sonder le vide. Dorian va sculpter le vide avec sa caméra, reste à analyser les images ? Le temps passe vite, dehors nos femmes s’inquiètent car le froid revient vite à la mi-journée. Nous décidons avant de remonter de refaire une volée pour amortir la sortie. Je tente à nouveau le passage et refuse l’obstacle, je pense que je m’y suis mal pris dans cette étroiture qui débouche sur le ressaut. (il faudra reprendre le plafond par derrière) Je laisse la place à Gégé et lui passe les accessoires. Il va percer 10 trous de 10 X 600, chargés au cordeau de découpage de 9 mm à 40 gr de pentrite. Ils seront reliés aux 2 autres trous en attente que Gégé avait percés en temps masqué. (Pendant ce temps aussi, Dorian s’est exercé en solo en forant 3 trous de 8 X 400 à l’opposé à la base du puits d’entrée, il y a aussi là une autre chance de découvrir un accès moins ventilé pour l’instant?) Dehors c’est un peu l’impatience pour nos amis qui ne voudraient pas rentrer chez eux trop tard, un dimanche soir. Nous terminons ce deuxième tir à 18 H 30 et déséquipons les cordes. Le tir fonctionne ! TPST 7H On pense retourner continuer la désobe lundi 22 janvier 2024.

Retour dans nos foyers 12 heures plus tard, arrivée à la Voulte à 20 H

Le diable freine notre ardeur, on tient bon !

Pierrot (C’est ballot, trop de privation depuis l’époque de la Covid mais je sens que ça va venir !)

Nous sommes heureux que Mélina et Dorian soient aussi motivés par ce trou et leur gentillesse à nous aider.

Pierrot

SORTIE A L’AVEN DE LA POULE ROUSSE LUNDI 08 JANVIER 2024


16ème sortie à l’Aven de la Poule Rousse en Ardèche et première sortie de l’année 2024

PARTICIPANTS : GÉRARD, PIERROT, MARCEL, GILLES, DORIAN MÉLINA, BABA, J.JACQUES

BUT : Vider les déblais du dernier tir et continuer la désob.

MÉTÉO : vent du nord important ! Ciel bleu.

Marcel vient me chercher à La Voulte à 8 H. Aujourd’hui nos femmes ne nous accompagneront pas à cause du retour du froid, il emporte son groupe électrogène. Nous roulons bon train avec ce vent du nord dans le dos, peu de circulation et à Viviers comme dabe la grisaille du ciel s’efface au bénéfice d’un beau soleil puis le Mistral s’estompe quand nous arrivons sur les lieux, nous sommes les premiers arrivés, il est 9 H 20. De suite nous installons les agrès, le treuil, quand arrivent Gérard et Gilles. Ils s’équipent rapidement en tenue spéléo et vont aux résultats du tir. Il s’avère que ce dernier a très bien marché et qu’il faut tirer des bacs. Ça tombe bien car J. Jacques vient d’arriver avec aussi Dorian et Mélina en renfort. Aujourd’hui pas besoin de ventilation, seul le burineur sera descendu au fond pour broyer la roche. Avec Baba nous assurons la permanence téléphonique, Marcel s’occupe du treuil et moi je reste à la potence pour réceptionner les vingt bacs qui suivent jusqu’à midi trente. Là où ça se corse, c’est que le vent glacial vient de se lever et que nous avons vraiment très froid ! L’activité en surface ne suffit pas à nous réchauffer, Gilles nous indique qu’au fond, eux, n’ont pas froid et qu’ils assument de rester encore au terminus pour agrandir le passage terminal qui se révèle très intéressant avec le C/A retrouvé avec plus de puissance et l’amorce d’un vide plus profond. (Les pierres jetées tomberaient d’une dizaine de mètres) D’ailleurs Dorian et Gilles ont pu filmer cette suite grâce à la caméra vidéo déportée au bout d’un bâton. Nos copains pris dans la spirale infernale d’une proche découverte, sauteront le repas de midi et continueront à percer 4 trous de mine pour enfin mieux apprécier l’avenir qui nous attend? Pendant le temps des préparatifs du prochain tir nous essayons de nous réchauffer en cassant la croûte dehors un peu à l’abri des bourrasques, sous les approches sympathiques de notre rouge-gorge préféré qui guette nos miettes tombées à terre. J’ai déjà l’onglet aux mains en téléphonant à ma Janine, c’est pour dire que nos femmes aussi nous manquent un peu ! Dorian et Mélina nous quittent après le repas. Que faire d’autre que de tourner en rond en attendant l’arrivée de l’équipe de fond qui arrive à presque 15 H ! TPST 4H (le tir est réussi) Dans la foulée nous plions vite bagages en décidant qu’à la 17ème descente (dimanche prochain 14 janvier) il y aura sûrement du nouveau sous le karst ardéchois de Bidon. Merci à Jean-Jacques qui nous a offert une petite galette (Baba roi d’un jour) La clairette sera la bienvenue dans 7 jours ? (c’est presque sûr) Retour chez nous de bonne heure cette fois-ci puisqu’à 16 H 20 nous sommes de retour sur La Voulte. Je suis certain qu’on va incessamment faire de la « première » en ce début d’année. A vos descendeurs.

Pierrot

COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 01 JANVIER 2024 AVEN DE LA FORGE

  • Commune de Châteauneuf du Rhône
  • TPST (Temps Passé Sous Terre) :
  • 3H00
  • Participants :
  • BLIES Mélina, MERLE Dorian
  • But de la sortie :

Aven de LA FORGE pour réaliser l’escalade des deux cheminées et voir une potentielle suite à désobstruer en bas.

Aujourd’hui avec Mélina, nous nous rendons à V1 sur Viviers pour récupérer un peu de matériel pour la suite de la journée.

Direction ensuite Châteauneuf du Rhône pour l’aven de la Forge. L’entrée n’est pas très loin du chemin mais elle est bien cachée et la montée est rude. Une fois sur les lieux je présente la cavité à Mélina et présente les travaux du jour.

On commence par escalader l’entrée naturelle supérieure, je pose un goujon, une plaquette et met une corde pour aider à l’ascension, En haut, nous nous retrouvons dans une grande diaclase recoupée par plein de petits trous sur une dizaine de mètres de haut. Je redescends et fait passer Mélina, ensuite on équipera de la même manière avec deux goujons la seconde escalade, beaucoup plus étroite, Mélina a pas aimé du tout, elle redescend et un des goujons s’arrache … que d’aventure !

La partie supérieure remonte par une grande cheminée recouverte de cristaux et de calcite, elle donne sur un boyau transversal au dessus de l’entrée supérieure, une petite salle, et un autre boyau donnant sur la diaclase. Topo terminée on creusera rapidement dans la salle de l’enclume pour découvrir un autre petit réseau à désobstruer !

Dorian

COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 31 DECEMBRE 2023 AVEN MOON ST MARCEL D’ARDÈCHE

Participants :

Mélina B, Jean-Jacques A, Dorian M,

But de la sortie :

Équipement, Exploration, Topographie de l’Aven trouvé par Mélina lors d’une désob à la Poule Rousse

Cet après-midi avec JJA et Mélina, nous nous rendons pour équiper cet aven découvert par Mélina. On arrive sur la route de Bidon sous la pluie…

On attendra la fin de l’averse à papoter sous la porte du Kangoo avec un thé. Une fois la pluie terminée, on se met en route chargés comme des bœufs. On retrouve ce petit chemin perdu et on tombe sur l’aven.

Après quelques coups de tam-tam sur le rocher, je pose deux magnifiques spits (sous l’œil aguerri de JJA) dans le seul endroit qui tient la route ! On installe la corde et c’est parti.

Mélina descend en premier ce magnifique puits qui tombe dans un superbe méandre plein de métas ! Je suis juste derrière pressé de voir la salle ! Deux belles salamandres nous suivent de près, Mélina fait un joli croquis de la cavité pendant que je cherche le courant d’air avec une paille en papier pour la fumée. Je ferai à mon tour des levées au laser mètre pour faire un croquis.

Plein de promesses dans cette aven ! On remontera alors juste avant la nuit. La suite à suivre …

Situation :

AVEN MOON (Temporaire )

UTM : 31T E.626256.901 N.4911826.033

Z : 191.9m

Aven à deux entrées avec lunule, P7 et cône d’éboulis R5.5m. Puits sur méandre, courant d’air. A droite petit méandre qui s’arrête sur coulée de calcite. Coups de gouges, choux-fleurs …

Développement : 13 M de profondeur

Entrée diamètre 40cm

Dorian

SORTIE DU SAMEDI 30 DECEMBRE 2023

(15 ième sortie depuis mars 2023) DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE LA DER DES DERS !

PARTICIPANTS : GILLES ET CLAIRE. BABA ET SYLVANE. JEAN-JACQUES. PIERROT ET JANINE. GEGE ET GHISLAINE. MARCEL

BUT : DEBLAYAGE DES DERNIERS TIRS

METEO : BONNES PREVISIONS SUPER TEMPS DE PRINTEMPS

Nous partons de la Voulte à 08 H. Pas de covoiturage aujourd’hui comme c’est la dernière sortie de l’année. Petit arrêt à Rochemaure pour faire le plein d’eau à la source puis nous filons sur Bidon avec une route sans circulation mais avec un épais brouillard jusqu’à Viviers. C’est la limite météorologique pour retrouver un ciel bleu pur et le soleil ardéchois avec une différence de 6° depuis le départ ! Nous arrivons sur les lieux à 9 H, Marcel est le premier arrivé, il devait seulement nous apporter son treuil car normalement il devait rejoindre ses amis stéphanois à la maison Forestière et réveillonner avec eux sur place mais finalement il se décide de rester avec nous car on tourne aujourd’hui en régime restreint. (Cela nous arrange bien, on s’adaptera avec notre petit effectif pourvu qu’on se fasse plaisir ?) A 9 H 40 tout est en place, Gégé, Gilles et Marcel commencent à descendre pour aller voir les résultats et commencer le déblayage. J. Jacques arrive juste à point pour fournir le 220 V et l’outillage lourd. Je me réserve pour garder la permanence en surface au téléphone. J’apprends que le dernier tir n’a pas bien fonctionné, une mine n’a pas sauté et qu’il va y avoir une bonne séance de marteau piqueur. Jusqu’à midi l’équipe du fond s’acharne à déblayer l’objectif terminal, Marcel (le plus mince d’entre nous) tente d’évacuer au maximum le fond du petit puits d’1.80 qui est ventilé, les gravats ressortis iront rejoindre le tas qui s’empile dans la petite salle intermédiaire que Gilles s’efforce de vider à nouveau vers le bas du puits principal. A midi 30 on se réunit tous sous une chaude journée, le repas comme à l’accoutumée est copieux en cette période de fête. Nous ne sommes pas trop excités car la suite qu’on espérait en notre faveur n’est pas réjouissante, juste un petit trou gros comme le poing permet d’apprécier que le vide qui se présente en dessous ne sera pas facile à ouvrir (surtout à la verticale) Il y a encore des gravats non accessibles aux mains par manque d’espace. Peu d’écho en dessous et ça semble encore très étroit ? Je suis déçu mais n’ayant pas observé l’avancement des travaux depuis deux mois à cause de mon mal au dos je tente d’aller voir sur place vers 14 H 30, nous serons du coup 4 à bosser, je vais faire en sorte de ne pas me niquer le dos suite à ma sciatique. La ventilation tourne quand même en surface, mon analyseur perso m’indique un PPM de 11, ce qui est très négligeable. Pendant que nous sommes tous installés nous grattons le peu de cailloux qui restent à enlever, pour ma part il ne faut pas s’acharner sur ce côté-là, bien trop technique à poursuivre et je pense qu’il serait bon (de préférence) attaquer au bas du puits à l’opposé (sous le fractio) il y a un départ aussi intéressant à élargir, à l’horizontal en plus ! De suite nous stockons les derniers déblais en cours ici même en colmatant le petit trou profond de 0.70 m en y vidant 7 à 8 bacs (ils seront faciles à remonter dehors plus tard. Si ça se trouve la suite de l’aven communique par-dessous depuis l’autre chantier ? Il ne faut rien négliger ici ! Je commence à remonter vers 16 H avec Marcel. Seuls Gégé et Gilles restent pour forer une dizaine de trous dans ce nouveau côté, histoire de sonder la vraie suite ? Dehors, la fraîcheur se fait sentir vers 16 H 30. Nos femmes s’impatientent. Ils vont avoir pleins de difficulté pour miner la roche, les trous de perçage s’auto-colmatent à cause de l’humidité de la cutine de forage, le tir se fera avec des pailles. Nous laissons en bas le père Noël à l’abri du souffle, ma grosse masse. Ce contretemps nous oblige à rester jusqu’à la nuit tombante, sortie de Gilles et Gégé à 18 H soit un TPST de 6 bonnes heures.

Pour l’instant rien n’est joué et la peau de l’ours n’est toujours pas à vendre ! Laissons pour l’an prochain la découverte du réseau souterrain qui se trouve sous nos pieds.

En résumé il y avait une forte activité sur le lapiaz, nombreux chasseurs et de chiens en battue de sangliers autour de nous. Retour nocturne vers nos foyers.

PS : révision du groupe du MASC à faire d’urgence. Prévoir d’apporter une protection métallique avec chaines pour éviter de boucher la suite sous les futurs tirs (comme à l’aven de la Poulette)

Dicton du jour : On ne lâche rien !

Pierrot

Bonne et heureuse année 2024 à tous

SORTIE DU MARDI 26 DECEMBRE 2023 AVEN DE LA POULE ROUSSE EN ARDÈCHE DU SUD


BUT : DESOB AU FOND ET TIRS (EN VUE DE FAIRE UN BOUT DE PREMIÈRE ?)

PARTICIPANTS : GEGE ET GHISLAINE. PIERROT ET JANINE. MARCEL. GILLES ET CLAIRE. BABA ET SYLVANE. LES JEUNES DU MASC DONT ARNAUD. MÉLINA. LUDWIG. CHARLOTTE. (13 PERSONNES ET DEUX CHIENS)

MÉTÉO : SUPER BEAU TEMPS (L’ÉTÉ INDIEN UN LENDEMAIN DE NOËL !) –02 °à 15°à 16H00

Nous voilà une fois de plus réunis en cette fin d’année pour essayer de trouver la continuation de cet aven qui nous accapare continuellement depuis presque 6 mois. Profitant d’une météo exceptionnelle nous sommes bien décidés à mettre le paquet aujourd’hui. Nous partons de la Voulte vers 8 H du matin sous un beau soleil (Noël au balcon-Pâques aux tisons) j’emporte avec moi le groupe de Rémi car Jacques ne sera pas des nôtres, il est malade) Vu la conjoncture j’ai pris quelques guirlandes et un petit père Noël pour décorer l’entrée du gouffre, histoire de me rappeler toutes ces explos d’hiver avec Bernard Leprêtre dans le scialet de Rêve d’un jour en Vercors il y a 20 ans (82 sorties de 10 H pour 596 trous percés en plusieurs années et moins 110 m de profondeur seulement !) nous avions l’idée pour conjurer le mauvais sort de descendre sous terre avec nous une mascotte identique. (Ce qui ne nous avait pourtant pas permis malgré tout d’abandonner l’explo par la suite en laissant le courant d’air à une autre génération) Le père Noël nous portera plus de chance cette fois-ci, qui sait ? Après avoir fait le plein d’eau à la source de Rochemaure, nous arrivons sur les lieux vers 9 H 10 et déjà Gégé est là, Marcel aussi, le puits d’entrée est équipé ! Nous tirons quelques rallonges électriques et branchons la ventilation, bien qu’elle ne soit pas effectivement nécessaire !

Cette fois-ci Gégé, Marcel et Gilles descendent rapidement à 10 H, je reste en surface en permanence téléphonique. Dès que le groupe tourne, ils s’attaquent à ressortir les déblais du dernier tir et puis le gros burineur sera descendu pour achever l’élargissement avec l’aide aussi d’Arnaud qui vient d’arriver avec deux autres soutiens du MASC (Ludwig, Charlotte) malgré cela, l’entassement des déblais deviendra problématique dans le dernier espace avant le petit puits terminal. L’équipe du fond ressort pour midi trente, Mélina vient se joindre à nous, nous voilà enfin tous réunis pour raconter notre journée de NOËL à table avec les restes des repas d’hier et d’autres gâteries bien sucrées. Je précise que pour marquer cette sortie inoubliable j’avais installé dans le puits d’entrée de 15 M une belle guirlande qui illuminait les parois de mille feux ! Il faisait si beau qu’on aurait pu troquer nos doudounes pour des tee-shirts!

A 14 H le travail reprend de plus belle et vu l’encombrement des blocs au fond il est décidé de tout remonter dehors avec l’aide aussi de Charlotte à partir de la salle contiguë en faisant la chaîne humaine, dehors je prends le poste de Marcel au treuil, du coup 27 bacs font surface en moins d’une heure ! Marcel était descendu avec un mini kit-bag qu’il avait placé entre ses jambes ce qui lui a permis de remonter de nombreux déblais inaccessibles dans ce puits très étroit d’un mètre quatre-vingts (70 cm de diamètre !) que Gégé s’apprête à agrandir aussitôt en perçant 10 trous de 8X600 autour de la périphérie. Je leur ai donné un petit père Noël qui devrait nous assister virtuellement, il faut bien s’entourer de tous les artifices possibles pour aboutir à une réussite totale et bienfaitrice ! La « première » se fait attendre et la patience a des limites ! On croise les doigts. A 16 H un bruit sourd se fait entendre, nous devrions être satisfaits pour ouvrir le passage vers l’inconnu ? Qu’allons-nous décider pour revenir en cette fin d’année ou la nouvelle ? Notre soif de découverte bouillonne dans nos veines…..

Pour une fois nous quittons les lieux vers 16 h 40 moins fatigué, la conduite nocturne devenant pénible pour nos vieux yeux.

TPST : 5 HEURES

Pierrot