Aven de la Licorne, sortie du dimanche 21 avril 2024


Participant.es : Bertrand et Émilie

  • TPST : 6h30
  • CR par Émilie

L’aven de la Licorne est situé près des gorges de la Cèze, sur la commune de Saint-Privat-de-Champclos dans le Gard.

On avait entendu parlé de l’Aven de la Licorne par un copain qui en soulignait la beauté. Un récent CR sur le site du SGCAF nous décide à y faire un tour. Surtout que d’après ce CR, seul le premier puits est à équiper avec une C40. Ça tombe bien, comme on n’est que deux, on ne sera pas trop chargé.es…

Je n’ai trouvé qu’un bout de topo sur le Net, alors je contacte le CDS du Gard qui nous envoie très rapidement la vue en plan et la coupe. La cavité fait 2221 mètres de développement et est entrecoupée de petites escalades et puits. La veille au soir, je m’aperçois que je n’ai pas non plus les coordonnées exactes de l’entrée de la cavité, celles figurant sur grottocenter correspondent en effet à un autre aven de la Licorne. Nouveau message au CDS 30 et nouvelle réponse rapide (ouf!) avec un plan d’accès et le détail des cordes à emporter et des cordes en place. Zut, il faut en réalité une C60 et non une C40 pour le premier puits et finalement les ressauts et escalades ne sont pas tous équipés. Comme on n’a pas exactement les longueurs de cordes qu’il faut, on se retrouve avec une C40 et une C30 pour le puits d’accès et des C30 pour les ressauts. Et avec tout ça, notre sortie légère se transforme en une sortie avec 3 kits pour deux…

On arrive à l’entrée de l’aven vers 11h, on la trouve facilement grâce aux indications du CDS30.

On avait convenu que j’équipe, je m’engouffre donc dans l’entrée horizontale sur quelques mètres, c’est déjà étroit et l’entrée du puits qui suit a l’air également tout étriquée. J’avoue râler un peu, je n’avais pas anticipé qu’il faudrait se contorsionner… L’équipement du puits déroule, la C40 nous mène à la galerie intermédiaire, et il faut effectivement une autre corde pour continuer la descente et atteindre la salle des pavés. La prochaine difficulté suit juste après : atteindre la lucarne depuis la salle du soutirage. Celle-ci se trouve un peu en hauteur, il y a un barreau pour aider à l’atteindre mais l’accès n’est pas si aisé, heureusement que Bertrand a pu franchir le passage sans trop de problème et me mettre une corde, j’aurais bien galéré sinon. La lucarne est remontante et assez étroite, il faut encore se tortiller… S’ensuit une escalade de 5 m avec corde en place, puis une nouvelle étroiture, le « trou de la Lune », permet de descendre dans la salle du Léopard très joliment concrétionnée. Une remontée de 15 mètres sur corde en place et une descente à équiper plus tard, nous voilà dans la salle des Grandes Colonnes, très jolie également. Il n’est pas loin de 15h, on décide de manger un morceau et de stopper là pour aujourd’hui. On va tout de même repérer la suite, annoncée comme « Les Trois Etroitures », à atteindre après une escalade de 4 m à équiper. On voit effectivement une ouverture en hauteur avec un relais équipé, mais quant à l’atteindre, c’est une autre histoire… Renseignement pris ensuite auprès du CDS, il faut réaliser un « lancer de corde sur une concrétion à gauche et installer une corde en rappel sur la chaîne en attente ». Hum… il faudra revenir pour essayer…

Le retour s’effectue sans problème et nous sommes dehors à 17h30.

En résumé, c’est effectivement une cavité très jolie (sans être non plus exceptionnelle à notre goût, mais on n’est peut-être pas des plus sensibles en matière de concrétions…), de progression pas si aisée que ça au premier abord. L’équipement se fait principalement sur amarrages forés et naturels, il faut donc prévoir pas mal de dyneema et sangles (on aura utilisé seulement deux plaquettes).

On n’aura visité finalement qu’une petite partie de la cavité, nous reviendrons nous attaquer à la suite et aux fameuses trois étroitures une prochaine fois (avis aux amateur.ices!)

Topos et accès sur demande auprès du CDS30

La vidéo, c’est par là :

WEEK-END COMPLET DES 15 & 16 AVRIL 2024 (28 & 29 ième sorties) DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE (plateau de Bidon)


PARTICIPANTS : GERARD ET GHISLAINE. GILLES ET CLAIRE. MARCEL. PIERROT ET JANINE. JACKY ET GABY. BABA ET SYLVANE. DORIAN.

BUT : ESSAYER DE FRANCHIR L’ETROITURE DU PUITS SUIVANT (Cote -26 ?)

METEO : EXCELLENTE, CHALEUR

Nous avions décidé de porter un grand coup avec ce beau week-end pour enchainer sur l’exploration de cet aven qui nous tient tête depuis un an déjà (presque jour pour jour) et nous nous sommes pas encore lassés, bien au contraire, l’opiniâtreté des vieux a presque enfin payé ! Aujourd’hui nous avons enfin osé apporter la fameuse bouteille de champagne. Départ de La Voulte à 8H ce lundi 15 avril. Nous partons seuls car nous avons tous R/V sur place. (Marcel étant sur place avec les autres campings caristes) Arrêt à Rochemaure pour se ravitailler en eau volcanique. Nous avons réservé un gîte à Bidon pour y passer la nuit (45€) avec Gilles et Claire. Nous arrivons au trou à 10 H, tout le monde nous attendait avec impatience. Déjà Gérard et Marcel étaient prêts à descendre, le groupe tournait mais c’est moi qui avais le gros burineur pour ouvrir les hostilités. Ils rejoignent le terminus sans grand enthousiasme car ils savaient que leur dernier tir n’avait pas donné de grand résultat et c’est avec la grimace qu’ils vont essayer d’agrandir le fond au marteau piqueur. Deux heures passent avant qu’ils ressortent, ayant percé quelques trous chargés aux pailles par Marcel, le plus fin de nous tous car l’endroit reste encore très étroit ! Le tir se passe bien. Baba et Sylvane déjeunent avec nous, nous mangeons sous un soleil de plomb (nous aurions dû aller profiter de la fraîcheur de notre salle à manger si verdoyante ! Dans l’après-midi nous y retournons très enthousiastes pour voir les résultats. Je vais au fond voir cela avec Marcel, il est content car un bon bloc s’est détaché de la paroi mais une paille n’a pas pété, j’essaie plusieurs méthodes de réamorcer les mines (de parallèles puis en séries mais rien ne saute ! Tous ces petits problèmes techniques sont assez pénibles. (A chaque fois on passe 2 H de gesticulation, les sacs déposés au fond s’entassent dans le peu d’espace disponible.) Nous avons attaqué l’élargissement de ce puits pas assez large et ça nous rapporte que des ennuis ! Heureusement nous avons une foi inébranlable avec le C/A soufflant ! TPST 5H Je précise que Dorian est venu nous aider ce matin mais il était réquisitionné par le MASC pour encadrer quelques jeunes aux Sports-zap de Montélimar dans l’après-midi (ce qui permet de récupérer 260€ pour le club) On laisse toutes nos affaires à l’entrée du gouffre. En fin de journée profitant encore des 32° nous allons nous installer au gîte de la famille Mirabel à Bidon, une bonne douche sera appréciable, les loueurs sont très gentils et l’appartement très agréable pour nos deux couples avec Gilles et Claire. Nos campings-caristes et Marcel nous rejoignent à 20 H pour souper avec nous, repas collectif et ensuite ballade dans le village au coucher de soleil, très sympa ! Marcel dormira dans sa voiture. Dans la nuit le vent se lève. Mardi 16 avril Lever à 07 H 15, le ciel est voilé, trois gouttes de crachin puis l’atmosphère se stabilise à 15°, ça souffle assez fort ! Nous quittons le gîte pour gagner la Poule Rousse située à quelques kms. Certains nous racontent leur dernière partie de boules mais l’essentiel de la discussion tourne à la suite du trou ? Une équipe se forme vite pour poursuivre les travaux. Marcel et Gégé descendent pour continuer les tirs, je les rejoins. A midi trente l’affaire est réglée mais on a des doutes sur le bienfondé de notre entreprise. L’espérance d’une proche découverte semble s’éloigner car on butte sur un os, tout nous semble insurmontable ! Du jamais vu dans le métier pour vaincre une tête de puits si difficile ! On ne parle même plus de la bouteille de champagne ! Repas champêtre entre nous à l’abri des voitures avec nombreux desserts, nos épouses nous gâtent, que du bonheur ici en Ardèche. Vers 14 H Gégé redescend, je le suis avec Gilles. On organise encore un nouveau tir à 3, étagés au sommet dans le puits, pour se passer le matos, les perfos, lignes diverses pour que le mineur de tête puisse accomplir son job correctement sans se bloquer la bottes et manœuvrer les forets dans une bonne orientation. Grâce à la persévérance des tirs précédents (avec des petits résultats) Gégé arrive à percer 4 trous de 600 au fond et seront bien garnis en produits chimiques. Nul doute que cette séance sera bien utile pour la prochaine fois ! (la trentième) Tout est raccordé délicatement. Mes deux pailles défectueuses seront détruites ultérieurement. Nous avons observé aujourd’hui de nombreuses bourrasques de C/A dans la cavité, cela sans doute à l’instabilité météorologique, (nuageux et chaud/froid ?) Nous laissons au fond 4 étriers en fer à béton, il y a encore quelques aménagements à faire ici ou là. On remonte 4 sacs du fond à 16H (l’heure du thé !) Et tout péte ! TPST 5H dont 10 au total. Nous projetons de revenir ici à la fin du mois ? Il est possible que nous restions au moins deux jours (au cas où ?) mais on ne lâche rien !

Pierrot

compte rendu grotte du serpent

Participants : Charlotte, Ludwig, Arnaud, Ysaline, Rita

TPST : 4h00

Pour faire simple, Rita équipe et on suit derrière. C’est joli, on dit des bêtises et on prend notre temps… presque au fond, trop de gaz on remonte.

Que du plaisir!!!

Compte rendu Congrès régional occitanie

Participants :

  • Rita
  • Ludwig
  • Arnaud

La route est avalé le vendredi soir, et nous nous posons dans l’emplacement des camions et tente du congrès.

Samedi matin, nous prenons le départ pour la traversé Burtech-Riussec, petit morceau du réseau près du col du Portet d’aspet. Après une bonne marche d’approche torride nous arrivons à la belle entrée en flanc de coteau. Nous mangeons un coup avant d’enchaîner R5 / P20 / P6 / P6 / P36 / P90 / P37 pour atteindre les grandes grandes salles paumatoire pour nous 😉

Le retour sera tranquille.

Samedi soir agapes et festivités au Congres.

Dimanche sera pour nous l’occasion de tester une tyrolienne sur corde de 800 mètres enjambant le village de Saint Martory ainsi que la Garonne.

Dimanche aprem sera le retour autoroute vent de face car demain il y a allemand a 08h00….

Bref que du Bonheur de spéléo.

SORTIE DU LUNDI 1ER AVRIL 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE


BUT : DESCENDRE LE DEUXIEME PUITS DONT L’ACCES N’EST PAS COMMODE

PARTICIPANTS : PIERROT ET MARCEL. DORIAN. JEAN-LUC ET JEAN-JACQUES AUDOUARD. ET UN GROUPE DE JEUNES DU MASC

METEO : BELLE JOURNEE ENSOLEILLE AVEC QUELQUES GOUTES EN FIN DE JOURNEE CETTE SORTIE N’EST PAS UN POISSON D’AVRIL !

Marcel passe à la maison vers 8 H. Le ciel est encore gris mais il semble s’améliorer au fil des heures, dès la traversée de Viviers, cette fois le soleil ne nous quitte plus. Comme c’est le lundi de Pâques peu de trafic et il faudrait Pâques tous les jours ! Nous arrivons les premiers sur les lieux et pourtant on s’était arrêté chez Gégé et Ghislaine récupérer un peu de matos pour descendre dans la poule Rousse. Notre but aujourd’hui est de percer plein de trous pour continuer les forages en tête de puits. C’est sûr, on n’est pas nombreux pour réaliser cette tâche. A 10 h 10 nous attaquons la descente avec la perfo du MASC et quelques pailles dans une boite étanche. L’aven est très ventilé ! C’est Marcel qui descend en premier, il aimerait faire des photos en continue dans le puits d’en dessous, l’appareil étant fixé à une corde, cette technique nous aurait renseignés sur la configuration des 10 prochains mètres, mais rien ne se passe comme prévu ? Pendant que je m’équipe il remonte aussitôt, bien mouillé par les piscoulis qui arrosent les deux passages bas. Il avait eu la bonne idée d’enfiler sous sa combinaison un vêtement en néoprène étanche car le passage du deuxième boyau se termine sur un rideau d’eau arrosant copieusement le dernier ressaut. Nous descendons ensuite les sacs jusqu’au terminus et je suis déjà trempé intégralement mais il faut l’admettre, on n’est pas venu ici pour rien ! En surface le groupe tourne, il n’y a personne pour le surveiller. Marcel est d’un grand secours pour me passer la perfo, le câble 220V et tous les accessoires dérivés pour commencer les perçages. L’atmosphère est saturée d’humidité, les lunettes bien sales et l’amorçage des trous fastidieux, sur 7 trous percés deux débouchent dans le vide, un autre mal percé et 4 enfin bons pour y insérer les pailles. Difficultés pour le bourrage avec l’eau qui coule dans les trous et la cutine qui se transforme en mond-milch ! La position de perçage n’est pas bonne du tout dans un petit puits cylindrique de 80 cm de diamètre, les pieds glissent sur la paroi, on n’a pas de débattement avec la machine, enfin j’arrive quand même a poser un étrier métallique pour me faire une prise. C’est un calvaire, l’idée de venir ici aujourd’hui n’était vraiment pas bonne et c’est là que la spéléo devient parfois irrationnelle ! Nous décidons de remonter en amorçant les 4 pailles et en espérant qu’elles sautent bien ? La remontée en surface se fait encore sous l’eau, les deux sacs restent au bas du P20. Dehors il fait grand soleil, ça soulage un peu ! (il y a longtemps que je n’ai été autant rincé sous terre et s’est pas le Vercors ici TPST 2 H Nos collègues du MASC sont là. Jean –Jacques, Dorian, Jean-Luc, Mélina, Ludwig, et quelques autres jeunes qui devaient descendre dans l’aven Deypesse (mais la pluie les en a empêché) ils se retrouvent là pour agrandir un petit aven que Gilles avait trouvé, trop étroit ils vont s’en occuper en agrandissant le puits d’entrée aux pailles (c’est une bonne initiation pour Dorian qui se spécialise) Nous déjeunons tous ensemble, la plus part mangent sous notre salle à manger et moi au soleil, avec ma crève ! Dans l’après-midi, les jeunes retournent creuser dans ce petit aven, cote -6 atteinte et vue sur une petite salle, à continuer certainement ? (C/A) De son côté Marcel redescends dans la Poule Rousse, juste pour faire ses photos et voir le résultat du tir. En 1 H c’est plié, il remonte et déséquipe. Nous tirons nos deux sacs laissés au bas du P20. Je n’ai pas eu le courage de redescendre avec lui, en mauvaise santé. Je pense à mes potes (Jacky Soret, Gégé, Gilles, qui sont malades comme moi avec une sorte de grippe ?) En fin de journée nous tenons compagnie aux jeunes qui achèvent leur désobstruction puis nous repartons dans la vallée du Rhône à 16H Belle journée pour ne pas aller sous terre en somme, trop de pluie d’une semaine qui a transformé le Karst en éponge ! Nous devrions revenir peut-être samedi prochain ?

Pierrot

COMPTE RENDU SORTIE A L’AVEN DU JEAN NOUVEAU LE 23 MARS 2024

AVEN DU JEAN-NOUVEAU

  • Sault (Vaucluse – FR)
    44.024082,5.387142
  • Longueur 1300m Profondeur 578m
  • Date: 23 mars 2024
  • Participants: Emilie Bertrand et Bertrand Valentin
  • TPST 3H ( 8h30 – 11h30)

Accès:

Source : www.speleo-vaucluse.fr (Rédacteurs : BLF, GSD.)

L’entrée de la cavité est pointée sur la carte IGN. 1 km après le lavoir de Saint-Jean-de-Sault en direction de Sarraud (D230), au niveau d’un virage à gauche, prendre un chemin à droite (panneau « gite de France »). Prendre la piste à gauche juste avant de rentrer dans le Gîte de France (Un panneau Jean Nouveau est visible). Avec une voiture classique vous pouvez vous garer sur la droite de la piste 200-300m après le Gite. En 4×4 vous pouvez poursuivre la piste jusqu’à l’entrée de l’aven en prenant la piste à droite au carrefour après le gite. La piste longe ensuite un champ de lavande avant d’arriver à l’entrée de l’aven qui est entourée de grillage.

A l’origine nous avions prévu de faire une balade jusqu’à la Salle de la Lune vers -500m. N’ayant pas trouvé de collègues disponibles au club pour cette sortie nous revoyons donc notre objectif à la baisse. Emilie et moi-même optons donc pour une petite visite jusqu’au début du P30 situé juste après le petit bout de galerie horizontale faisant suite au P167m.

La descente s’enchaîne rapidement. J’équipe le début C30 jusqu’à la plateforme puis C100. Relais au milieu du puits pour laisser passer Emilie pour la suite de l’équipement.

Nouvelle C100 et… consternation ! Il manque 6 mètres pour toucher le fond… Du coup nous passons en mode remontée.

Emilie déséquipe et peaufine son alternatif. Nous rejoignons rapidement la sortie.

En conclusion, ne pas toujours se fier à une seule fiche d’équipement… En effet celle que nous avions annonçait pour le grand puits une C100 et C80m.

Nous prendrons pour une prochaine une C40 pour le début jusqu’à la plateforme et jusqu’au premier fractio du grand puits et pour la suite 2x C100.

Nombre d’amarrages utilisés: 20 sur broches + 2 spits + 1 dév.

Bertrand

COMPTE RENDU 24 MARS 2024 VAL VEZINAS 07220 VIVIERS

  • TPST : 2H30
  • PARTICIPANTS : Lisa FOISSAC, Dorian MERLE
  • BUT DE LA SORTIE :
  • Désobstruction et ouverture dans la grotte DORLUC -VIVIERS (Ardèche)

DÉROULEMENT

Lisa me rejoint vers 14h à VIVIERS pour commencer l’aventure ! Charger comme des bœufs on prend la direction du TROU BECRET pour commencer la désob du boyau présentant un beau courant d’air et une résonance à toute épreuve, on commence à monter la colline quand je me fait la réflexion que Jean-Luc a ma clef de 13 !!! Malheur !!! Bon et bien c’est rappé pour celle-ci, on retourne à la voiture tranquillement.

On prend alors la direction du Champ de l’Agnel pour entrée dans le VAL VEZINAS et attaquer une désob dans DORLUC.

On arrive rapidement sous ce magnifique porche, on se change et rentrons dans l’entrée ouest. Après une rapide inspection, on va avancer en direction du boyau qui plonge au fond à gauche. C’est bas de plafond mais le sol se creuse bien. Nous faisons rapidement une tranchée pour pouvoir ramper jusqu’au point bas où la terre et la voûte se touchent et rend la terre remplie de calcite et dure comme la roche ! Avec mon turbo piolet je fait sauter tout ça et le fait passer à Lisa qui se charge de sortir tout ça du passage et d’ouvrir plus large derrière moi. On trouvera un tout petit tesson de poterie.

Je passe la tête à l’indienne… hummm mauvaise idée même sans casque je me bloque …

On continue à faire du large, jusque enfin pourvoir passer de l’autre côté ! Youpi de la première !

Derrière ce point bas, une belle galerie bas de plafond sur même remplissage, quelques os, ça continue sur 6 m avant de bifurquer, mais il faut encore creuser pour passer. Quelques Métas, grillons, collemboles et scutigères. Je ressens un beau courant d’air frais mais pas continu.

Je gratte encore un peu pour mieux ouvrir le passage, car là sérieusement une civière ne passe même pas à vide ! Vous me direz même maintenant il faut vraiment vraiment pas avoir de ventre, c’est stretch !

De l’autre côté du point bas on peut faire demi-tour et je laisse la place à Lisa pour qu’elle jette un coup d’œil prometteur.

C’est ainsi que s’achève notre après midi désob le cœur à l’ouvrage et les promesses plein la tête.

Dorian

Compte rendu canyon du Roujanel

Participants :

  • Rita
  • Melina
  • Charlotte
  • Arnaud
  • Ludwig

Suite à une climatologie plus froide que prévu, nous bifurquons du canyon de la Fustugere à celui du Roujanel pour bénéficier d’échappatoire plus nombreux en cas de coup de froid…

Tout le monde prend le départ à l’exception de Arnaud qui gardera les voitures suite à des mésaventures gastriques..

1h30 de marche puis le repas, puis la mise à l’eau..

  • #bonheur
  • #eautransparente
  • #seulaumonde
  • #presque le soleil

Un petit souci a la cheville en fin de parcours (ludwig) ne me permet pas de profiter pleinement des dernières vasques, ais c’est pas grave, on pourra revenir cet été.

16h00 retour voitures et retrouvaille avec Arnaud.

Compte rendu formation auto-secours à Vallon pont d’arc

  • Participants :
    • Arnaud
    • Rita
    • Charlotte
    • Ludwig

Cette journée à eu pour but de voir, revoir et pratiquer les différentes manœuvres ci dessous :

  • Passage de nœuds montée
  • passage de nœuds descente
  • Conversion descente – montée
  • Conversion descente – montée
  • Mise en oeuvre bloquer de secours ( prussik, machard etc…)
  • Contitution du bidon de secours
  • Utilisation de la fiche navette ssf 07
  • Décrochement balancier par le bas
  • Mise en oeuvre balancier espagnol

COMPTE RENDU SORTIE DU JEUDI 14 MARS 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE SUR LE PLATEAU DE BIDON (24 ème)

  • PARTICIPANTS : PIERROT G ET JANINE D. JACKIE ET GABY S. GÉRARD DET GHISLAINE P. JEAN-JACQUES A. JEAN-LUC P. GILLES M. BABA. MARCEL C . DORIAN M. JACKY C
  • BUT : CONTINUER LA DÉSOBSTRUCTION
  • MÉTÉO : IL A BEAUCOUP PLU DERNIÈREMENT MAIS LE TEMPS S’AMÉLIORE, EN SOMME IL FAIT TRES BEAU. (Comme un début de printemps !) 24° en fin de journée)

Nous partons de La Voulte à 08 H. J’emmène Marcel avec moi. Nous sommes chargés car j’ai pris le groupe de Rémi en cas de souci si celui de Montélimar a des problèmes ? (une pièce est en attente d’être remplacée ?) De passage à Rochemaure nous faisons le plein d’eau à notre source favorite. Depuis La Voulte le ciel bleu nous fait plaisir mais cela va changer tout au long du voyage car vers Viviers les nuages grisonnants envahissent le ciel (des entrées maritimes sans doute venant plein sud) heureusement que la température est bonne ! Quand nous arrivons à l’aven Gégé et Ghislaine sont là avec leur fourgon. Nous sommes tous bien motivés, vers 10 H on s’engouffre ! Gérard va vite au résultat des précédents tirs, il constate qu’il y a eu un incident sur un trou qui a foiré sur cinq ! Malgré tout la morphologie du terminus a bien changé, la suite n’est pas totalement visible mais pour une fois il n’y aura rien à ressortir en déblais, toute la gravette est tombée plus bas. Avec Gilles ils vont concasser les environs du terminus pendant longtemps pour assainir les parois. Pendant cela je m’occupe d’installer dans le gabion un gros sac en nylon qui servait pour stocker les déchets verts à l’intérieur, le grillage ayant des mailles trop grandes, c’est idéal pour le remplir de gravette en épousant bien les parois, je m’y attelle en le remplissant à moitié avec une gamelle improvisée. (Il reste l’équivalent de7/8 bacs de place encore dedans ?) De l’autre côté, vers le bas du puits d’entrée avec Jean-Luc nous remontons tous les bacs à la suite en vidant le stock tampon en attente. Il y a toujours du C/A soufflant au fond. On transpire beaucoup dans cette énergie à nettoyer toute cette zone (25 bacs ressortis dehors, une forte équipe en surface s’occupe de cela. Nous ressortons tous vers midi 40. Le tir (5 nouveaux trous de mine encore, ne saute pas du premier coup, Gérard constate que la ligne de tir n’avait pas été reliée en bas, il a dû encore une fois redescendre pour connecter celle-ci ! Enfin ça pète. Pour le repas il fait chaud, le ciel bleu est enfin arrivé jusqu’à nous, 13 à table à discuter et se gaver des gâteaux de nos épouses, une coutume bienfaisante ! De plus on sèche au soleil, le pied ! Apres 3 H de grattage c’est un grand réconfort. ,A 14 H 30 nous redescendons. Nous continuons notre avancée, Gérard poursuit le nettoyage du tir avec le burineur sous les photos que fait Gilles, Jean-Luc et moi-même terminons de ratisser et en plusieurs manœuvres tous les derniers bacs sont rapatriés au bas du P20, puis gagneront ensuite la surface. La suite du trou devient un peu plus alléchante, la suite devenant probablement un peu plus pénétrable ? (Résonance surtout !) Nous avons descendu quelques pailles de 10 X 26 en BA10. Heureusement que les gaz du tir précédent ne nous ont pas trop gênés (ça a été très rare jusqu’à maintenant de pouvoir tirer deux fois de suite dans la même séance !!) Nous remontons à 17 h 30 (TPST 6 H en tout ! Tout le matos, 4 sacs, est ressorti. La journée a été super rentable et on languit de descendre une corde bientôt ? Nous décidons de revenir lundi prochain 18 mars pour assouvir notre curiosité.

Pierrot

Nous quittons les lieux à 18 H