Comptes rendus (Pierrot et Gérard) de la 105ème sortie du lundi 24 avril à l’aven des Poulettes.
Participants : Jean-Jacques, Jean Luc, Marcel, Gaby et Jacky, Janine et Pierrot, Baba, Ghislaine et Gérard.
Plus : Sylvane (venue pour le casse croûte) Claire, Gilles et Gérard S. pour l’aprèm. Jackie de passage le matin et l’après midi.
Les premiers arrivent vers 9 h 30, le temps se met au beau après la dissipation du brouillard.
Marcel nous montre un bout de la topo de St Marcel qu’il a recalé et reproduite sur une carte IGN.
L’aven des Poulettes est pile au dessus du réseau.
Jean-Jacques et Jean Luc arrivent un peu plus tard :10 h 20.
Ça fait 2 mois que nous ne somme plus venus aux Poulettes, le but de la journée : dégager les gravats au fond.
Nous mettons le groupe en route, puis la ventilation démarre. Nous installons la ligne électrique, les cordes et nous descendons la poulie motorisée à – 15 m.
Le tir de la dernière fois est moyen, il n’y a pas trop de gravats à remonter. Le trou est sec malgré la pluie d’hier.
Du fond à – 15, il y a Gérard, Pierrot, Jean Luc et Marcel.
Les bacs remontent bien, rapidement le fond est vide de débris. Malheureusement le gros et lourd burineur que nous avons descendu ne fonctionne pas. Il n’a pas de percussion !
Jean Luc remonte en surface pour en chercher un autre plus petit.
Le front de la désob est rempli de terre glaise dans un méandre de 30 cm de haut et 5 cm de large.
Par contre sur le coté gauche une petite lucarne, dans laquelle le pied de biche s’enfonce complètement, souffle un air frais.
Avec le nouveau burineur, nous remplissons 4 bacs et le fond est propre.
Nous remontons en surface tout en faisant des manœuvre de corde pour sortir le gros burineur.
C’est l’heure du casse croûte, il est 12 h 45.
Dehors il y a des passages nuageux, mais quand le soleil sort, ça tape fort.
Les bobs sont de sorties.
C’est le moment détente, les conversations semblent inépuisables.
Entre temps Gilles et Marcel sont partis dans la garrigue pour vérifier avec les baguettes si la topo de St Marcel est bien recalée.
Mais après une dernière «cerises à l’eau de vie», nous reprenons la direction de l’aven. Gérard et Jean Luc vont percer et Marcel s’occupe de remonter la poulie motorisée (qui fait son poids!). Il est déjà 14 h 45.
La ventilation n’est pas remise en route de suite car nous voulons voir si le trou soufflant n’est pas en rapport avec elle.
Le trou souffle toujours un air frais, mais impossible d’allumer le briquet. Il souffle du CO2 !
11 trous sont percés et uns fois dehors, nous constatons que les charges ne partent pas !
Redescente pour vérifier la ligne. Pas de coupure repérée sur celle-ci. La partie qui traîne parterre au fond est ôtée et le déto est relié plus haut.
Ressortis, nous essayons de faire partir la charge mais toujours sans succès.
Nous essayons avec le fil du téléphone. Redescendu avec un morceau de ligne neuf, le déto est relié au fil du téléphone qui s’arrête 7 m avant le fond.
Une fois sortis, toujours pas d’explosion.
Un de nous va chercher un nouveau déto chez lui.
Un peu plus tard le nouveau déto est relié aux charges, mais toujours pas d’alimentation électrique pour faire partir la charge.
Finalement nous décidons de tirer une nouvelle ligne depuis l’extérieur jusqu’au fond.
Et là ça marche enfin !
Il est 19 h, nous finissons de ranger et nous regagnons la vallée du Rhône. Une belle journée de retraités !
Gérard
BUT : ALLER AU FOND ET DÉGAGER LE DERNIER TIR
PARTICIPANTS : GEGE ET GHISLAINE. PIERROT ET JANINE. J. J A. BABA ET SYLVANE. JACKY ET GABY. MARCEL C. JEAN-LUC. VISITE DE GÉRARD S. ET JACKY C., GILLES ET CLAIRE M. NOUS REJOIGNENT POUR LE REPAS.
Nous partons de La Voulte vers 08 h 30 et covoiturons avec les Soret avec nous depuis le Pouzin. La météo nous semble bonne. 20° en principe, mais pour l’instant c’est un brouillard à couper au couteau le long du Rhône et seulement 09° ! Dès notre arrivée au trou il y a déjà Gégé et Baba sur place. Le soleil fait véritablement son apparition. On se presse à s’équiper pour descendre dans l’aven, ça fait déjà un bout de temps qu’on languissait de revenir ici pour revoir le fond et remonter les déblais. Il y a bien entendu du CO2 mais avec la ventilation ça ira. Gégé part en tête, je le suis avec Jean-Luc, Marcel s’occupe du cabestan comme dabe. A 10h 30 nous sommes tous au bout du trou et commençons le vidage, à peine 10 bacs ! La cavité est assez sèche, il n’y a que de la gravette à sortir. C’est là que nos ennuis commencent. Le marteau piqueur ne veut pas percuter, mince alors ! J. Luc remonte en surface chercher un perfo neuf en réserve et revient vite nous aider. Après un certain temps, la roche est décapée mais Gégé peine pour agrandir confortablement l’espace terminal. (On peut à peine se retourner) Il découvre néanmoins un petit trou de 3 cm de diamètre qui souffle sur le côté gauche de la paroi terminale mais on ne peut qu’enfoncer le petit manche du piochon. Je vais également voir cette découverte importante bien que minime, cela pourrait bien être la suite ? A 13 h 15 on se retrouve dehors, le matos reste sur place, nous mangeons tous à l’emplacement des voitures sous un soleil torride, sans vent ! 13 personnes à savourer les repas dans une bonne ambiance festive. Gilles nous a apporté le fruit de son travail de radiesthésiste en cartes et reports divers, conclusion avec Marcel et Baba, il semblerait qu’avec un réajustement de la topo originale on se retrouve bien au-dessus d’une jonction possible avec le fond, là où les plongeurs avaient commencé l’escalade d’un puits remontant, galerie N17. (Pour l’instant on reste dans le virtuel)
On ne se presse plus pour repartir au front de taille mais enfin vers 15 H, Gégé se rhabille, suivi de Marcel et J. Luc. Leur but sera d’aller percer la muraille terminale autour de ce petit trou souffleur. Gégé perce donc 11 trous de 400 ! L’équipe ressort vers 17h30. C’est là qu’intervient notre deuxième problème de la journée car les mines ne sautent pas. Cet incident de tir va bien nous occuper en fin de journée, surtout Gégé qui se doit de redescendre pour vérifier la ligne de tir mais rien ne marche encore. Nous qui avions tout rangé en surface, ventilation, groupe etc. il faut donc réinstaller le combat du chasseur de CO2 afin que notre dynamiteur ne soit pas gazé pour une troisième, voire quatrième descente. Après avoir rabouté, contrôlé et changé la ligne, il se décide à remplacer le détonateur que Baba est allé chercher chez lui entre 2 descentes (ne sachant plus que faire ?) ! En fin de journée l’explosion tant attendue se fait enfin entendre. Il faudra rapidement remplacer celle-ci, j’apporterai prochainement une ligne plus fiable et résistante de l’armée, indestructible ! Il est 19 h 20 quand on se sépare pour rentrer chez nous, rassurés !
TPST, au moins 6 H pour Gérard.
Pierrot