COMPTE RENDU SORTIE DU MARDI 20 JUIN 2023 EN BASSE ARDECHE

DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE (EX AVEN DU CHIEN) SUR BIDON

PARTICIPANTS : J.J A. MARCEL.C PIERROT ET JANINE. JACKY ET GABY S. GÉRARD D. JACQUES C. GILLES M. J.J A ET JEAN-LUC P. BABA ET SYLVANE

BUT : CONTINUER LA DESOB EN COURS EN URGENCE !

METEO : BEAU TEMPS CHAUD ET ENSOLEILLE

Marcel vient covoiturer avec nous, départ de la Voulte à 8h 30. Nous chargeons le matos et partons pour le plateau ardéchois, direction l’aven de la Poule Rousse. On rejoint Jacky et Gaby qui sont restés hier soir sur place avec leur fourgon. Le ciel est gris mais on sent qu’on va cramer ! Nous arrivons à 09 h 57, il y a déjà beaucoup de voitures sur le secteur et l’on sent qu’il y a de la fébrilité dans l’air à en juger tout le matos éparpillé par terre. J’ai apporté deux râteaux pour aplanir le grand tas de terre accumulée à côté du trou. Les cordes sont déjà en place dans le puits, Gilles et Gérard et Jean-Luc sont équipés rapidement et descendent au fond. La valse des seaux reprend de plus belle, au même rythme que la dernière fois à 1/mn avec le treuil de Marcel. Ce matin Jacky a encore nettoyé les abords de la piste avec une serpette pour ne pas trop rayer les carrosseries au passage des véhicules, il a aussi moins mal à son gros orteil par contre aujourd’hui c’est au tour de Jean-Jacques de tomber à la renverse sur un bouquet de buis pointu et des lapiaz, il s’en sort avec un douloureux hématome au dos ! Le soleil fait son apparition vers midi. Après deux heures de levage le terre plein doit être aplani à nouveau, il faut aller manger à l’ombre d’un fourgon en attendant Baba et Sylvane qui reviennent du médecin. (On a dû monter une bonne centaine de seaux ce matin?) Super ambiance en échafaudant toutes les possibilités de découvertes que ce trou peut nous offrir ? Nous reprenons le travail à 14 h sous une intense chaleur, heureusement nous avons sorti les parasols indispensables! Jacques C. remplace Gégé qui reste dehors, Gilles s’est installé sur une escarpolette fabriquée sur place, c’est lui qui guide les seaux montants et descendants à mi-puits, Jacques C. (alias Moustache) et Jean-Luc s’occupent du fond. Avec le burineur de nombreux blocs de calcite sont cassés et remontés, il semblerait que la cote de -15 m soit atteinte maintenant ! Le C/A est plus ou moins diffus à travers le remue-ménage du bouchon, en fin de journée la barre à mine sonde un vide 1.5 m plus bas ? Tous les blocs du fond semblent maintenant plus faciles à extraire mais il faudra sûrement encore une ou deux séances de labeur ? On arrête vers 17 h et plions les gaules. (Un peu déçu que la « première » s’éloigne) On remettra le couvert la semaine prochaine sans faute ! TPST 5h et plus de 200 seaux ressortis. A revoir pour plus tard d’améliorer la mécanisation, la sécurité, car nous pensons qu’on est sur un bon trou prometteur ! Nous nous séparons en fin de journée. Dire que cet aven ne mesurait que quelques mètres il y a une dizaine d’années ! Patience donc, le jour viendra sous peu de fouler des galeries vierges.

J’ai filmé quelques vue aériennes de notre activité avec mon drone.

Pierrot

COMPTES RENDUS DES SORTIES DES 17 et 18 JUIN 2023 AVEN DE LA POULETTE ET DE LA POULE ROUSSE

E (ex Aven du CHIEN)
DESTINATION : AVENS DE LA POULETTE ET POULE ROUSSE (EX AVEN DU CHIEN)

PARTICIPANTS : (16 personnes) JACKY ET GABY S PIERROT ET JANINE. GILLES ET CLAIRE. BABA ET SYLVANE. J.J A. MARCEL C.

Visiteurs : Gérard S. Ludwig F. Charlotte L. et son copain ? Sébastien le plongeur qui a grimpé au-delà du siphon Kiki (galerie M17) avec David B. Sandrine, sa femme.

BUT : PRENDRE UNE DÉCISION POUR CONTINUER OU ARRÊTER LA DESOB AU FOND DE L’AVEN DE LA POULETTE ? CONTINUER L’AVEN DE LA POULE ROUSSE. Revoir l’aven de Champ-vermeil. En fait cette journée fait office de réunion générale.

METEO : BEAU TEMPS CHAUD ET ENSOLEILLE !

Nous partons dès 8 h 45 de la Voulte avec le Rifter, les Soret devraient nous rejoindre sur site avec leur nouveau fourgon fraîchement acheté hier à Montélimar. Il est prévu que nous resterons sur place sur le plateau de st Remèze tout le week-end en couchant au gîte de Bidon pour nous même et Gilles et Claire. (40 € le couchage avec piscine et petit déj) les autres restant en fourgon et autres moyens ? Nous arrivons vers 10 h 10, il y a déjà beaucoup de monde réunis aux abords de La Poulette. Nous discutons allègrement sur tous les sujets qui nous entourent et notamment sur l’avenir de la jonction avec St Marcel et tous les moyens à mettre en œuvre pour réaliser cela. En discutant avec l’ancien plongeur qui avait tenté l’escalade d’un puits remontant et qui avait aussi déposé un barreau magnétique, une date est envisagée pour re-tenter l’opération en novembre 2023, période aussi moins propice au CO2, le gaz fatal ! En été il fait bien trop chaud. Pendant le repas toutes les solutions sont revues mais l’intention reste déterminée de finaliser les escalades en cours dans ce réseau, de remettre un autre barreau plus performant pour repositionner la topo une bonne fois pour toute. (Nouveau barreau amélioré par Marcel) Vers 14 h nous allons voir plusieurs avens qui sont susceptibles de tomber dans st Marcel dont l’aven de Champ-Vermeil (-60) et l’aven du Lapin.

Marcel et deux autres personnes visitent ces cavités grâce à l’installation d’une grosse ventilation posée par Marcel, mais indispensable. En fin d’après-midi certains s’en vont, Gérard Durand redescend jusqu’au fond des Poulettes et nous informe que le CO2 est en baisse, ce qui est surprenant vu la chaleur intensive d’aujourd’hui ! En discutant sur ce trou nous pensons qu’il serait bon aussi d’injecter plusieurs M3 de flotte par les pompiers de Bidon pour voir par où s’échappe l’eau ? Nous décidons de nous séparer provisoirement, les camping-caristes iront s’installer au bord de la maison forestière de Saint-Remèze pour y passer la nuit. Je me perds sur la route de Marzal pour trouver le lieu de R/V, décidément je préfère les routes du Vercors à celles de l’Ardèche, heureusement Gégé nous guide par téléphone. Nous, avec Gilles et Claire allons ensuite prendre possession de nos chambres d’hôtes dans une très belle propriété située au début du village de Bidon avec belle piscine. Je tente le bain dans une eau à 30°. Le repas du soir sera pris avec nos amis installés à la maison forestière. Une soirée bien remplie !

L’aven de Champ-vermeil (-60)

Dimanche 18 juin 2023 L’appel du général DE GAULLE !

Date historique pour nous.

Pour nous, aujourd’hui nous allons rentrer en résistance ardéchoise, c’est un grand jour ! Résistance contre le calcaire principalement. Lever à 08 h pour nous, le temps de barboter dans une eau limpide d’une grande piscine bienfaitrice à Bidon. Nous partons ensuite vers l’aven des Poules Rousses (Ex aven du Chien) quand nous arrivons les deux fourgons sont garés, les copains sont déjà au trou en train d’équiper, le tas de déblais est considérable. Comme Marcel avait apporté tout son matos d’extraction (cabestan + groupe) on automatise la remontée des seaux. Jacky ne pourra pas nous aider cette fois car il s’est abîmé son orteil en butant une roche et il souffre le martyre. Comme dabe Gégé et Gilles iront au fond, moi en surface avec Baba et Marcel au treuil. Nos femmes restent regroupées à l’ombre, la chaleur est insoutenable. De 10 à 12 h on remonte un seau à la minute soit un TPST de 2 h pour 120 seaux. La terre est toujours la même, grasse et argileuse avec quelques blocs. Nous allons manger à nos véhicules, sous les auvents des fourgons. Le coin est sensationnel ! On reprend le travail à 14 h dans les mêmes conditions. Nous arrêtons le hissage des seaux à 16 h 30 (l’heure où Baba va voir ses poules et ses deux oies) TPST 2 h pour 120 seaux soit un total de 240 seaux (au moins 2 M3 ) La profondeur du puits d’entrée est de 13 m environ. L’intérêt est que l’équipe du fond a détecté un violent C/A froid aspirant, un courant d’air du Vercors en somme ! Nous sommes tout réjouis de cette heureuse découverte, car on est à 1,500 km du réseau de St Marcel, il est toujours possible de jonctionner ! (PAS DE GAZ ici) Nous fêtons cette sortie dignement et décidons dans la foulée de vite revenir creuser le fond.

Nous reviendrons ce mardi 20 juin avec la ferme intention d’agrandir le passage terminal, il y a même des picots de c/a sur les parois nous dit Gégé ! Le plus dur sera de continuer à vider la terre qui entoure les parois, je pense que la prochaine séance va être fatigante mais on a la foi. L’avenir est serein.

La suite au prochain CR.

Pierrot

Gégé et Jacky restent sur place avec leurs femmes pour séjourner jusqu’à mardi. Nous avons proposé de renforcer les équipes de surface, de mécaniser aussi la sortie des déblais, un diable serait utile ?

Affaire à suivre

Compte rendu de la 106ème séance à l’aven des Poulettes du samedi 03 juin 2023


Participants : Marcel C, Jean-Jacques A, Jacques C (vieille moustache), Claire et Gilles M, Sylvane et Baba R, Janine D et Pierrot G, Gaby et Jacky S, Ghislaine P et Gérard D. Visite en début d’après midi de René I.

Les arrivées des aficionados se font relativement étalées : entre 9 h et 10 h 30. la température commence à monter rapidement. Heureusement l’entrée du trou est à l’ombre pour la matinée.

A noté : la tenue de Jacques, calot et pantalon de gendarme. Il a peut-être l’intention de nous mettre au pli. Mais nous n’accepterons jamais la mise en plis ! Surtout avec deux anciens postiers !

Le but de la journée est de dégager le fond du dernier coup de tonnerre.

Marcel étant descendu au fond quelques jours avant, y avait trouvé énormément de CO2.

Aussi nous installons en priorité la ventilation pour que nous puissions travailler dans de bonnes conditions.

Ensuite nous descendons le moteur poulie à – 15 m et tout ce qui va avec : corde, ligne électrique, rallonge..etc..

Marcel se met à la poulie. Pour guider les bacs le long des 15 m restant pour remonter du fond, il y a Gilles et Jacques. Au remplissage de bacs est Gérard. Le reste de l’équipe est dehors à surveiller le groupe électrogène et la ventilation.

Le premier bac remonte à 11 h : à midi tout est propre. Il n’y a pas de courant d’air là ou nous l’avions ressenti lors de le précédente séance. Le fond est toujours constitué d’une petite diaclase remplie de glaise qui semble horizontale : nous ne descendons plus !. Le plancher est toujours en roche mère. Même si les baguettes indiquent une galerie dessous, il n’y a pas de fissure ou de comblement qui pourrait être exploités pour descendre.

Nous remontons pour le casse-croûte. Il fait très chaud en surface, des bâches ont été tendues pour se protéger du soleil. A l’apéro, le rosé pamplemousse a ses partisans, même Claire y goûte dans un gros bol !

A la fin du repas, il y a plusieurs gâteaux à déguster. On est dans les prolongations.

Un petit rhum et des cerises à l’eau de vie terminent ces agapes.

Nous recommençons à bouger , il est 14 h passé. Nous descendons le burineur et c’est la même équipe qui s’y colle. Burineur que nous croyions en panne lors de la dernière séance, mais c’était le groupe électrogène le fautif, il n’était pas assez puissant pour que la percussion fonctionne.

Effectivement il marche bien avec le groupe qui va bien.

Nous remontons encore plusieurs bacs, Cela résonne au fond, mais ce n’est que la glaise contre les blocs qui est la cause de ce phénomène.

Vers 16 h 30 nous avons fini le nettoyage du fond. Tout est prêt pour un feu d’artifice.

Mais faut-il encore percer ? Attendre un positionnement du réseau de N17 par les plongeurs ?

Ou attendre une prochaine crue pour voir comment ça réagit dans les Poulettes ?

Sur ce questionnement, sans réponse ferme, nous nous sommes quittés à 17 h 15.

Gérard

Canyon du rang

Une courte vidéo pour vous décrire cette magnifique descente du canyon du Ranc

Compte rendu sortie au puit Ricard

COMPTE RENDU MERCREDI 17 MAI 2023 AU PUITS RICARD

9h30 Arrivée au pont du robinet avec Daniel et Nadine.

Nous commençons à marcher le long du Rhône pour arriver à la Baume des Anges. Une fois sur place et prêt à partir, j’ouvre la voie et équipe le puits Ricard. (Puits tout de suite à droite à l’entrée de la Baume.)

J’installe une main courante jusqu’à la tête de puits équipée de broches, je jette la corde dans le trou et c’est parti, je descends jusqu’au premier fractio, mince … Plus assez de corde pour aller en bas ! Heureusement j’ai fait un nœud au bout.

Je prends une deuxième corde dans mon kit, je fais mon nœud de jonction, installe mon fractio et ça repart !

On arrive en bas du puits Ricard, c’est gras !!! Mais pas de bol, plus de corde pour faire le puits du Rhône. On regarde à droite, à gauche et on remonte. En remontant j’installe une déviation bien costaud à passer sinon c’est pas drôle. Nadine me suit et Daniel remonte en dernier.

12h30 on mange un bout à l’entrée et on décide d’aller ramper un peu dans la Baume, salle des signatures, salle rouge … Passer quelques étroitures, rigoler un peu et visiter.

15h00 fin de journée, on repart calmement en direction des voitures.

Dorian

Compte rendu de la sortie du jeudi 04 mi a saint montan

mardi 9 mai 2023
COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU JEUDI 4 MAI A SAINT MONTAN

Participants : Marcel C, Dorian M, Jean-Jacques A.

But de la sortie :

Faire un croquis et prendre les coordonnées des grottes du Mouton et de la grotte Odin.

Cavités désobstruées par la M.A.S.C il y a quelques années.

Départ de Montélimar pour Jean-Jacques, de Saint Remèze pour Dorian et de Bidon pour Marcel.

Nous nous retrouvons tous vers 13h 30 à Larnas. De là, direction la vallée de la Saint Baume.

Arrivé aux cavités Jean-Jacques relève les coordonnées, Marcel et Dorian s’activent pour faire les relevés afin de faire les croquis de ces cavités dans le but de les publier et de les faire passer au C.D.S 07 pour leur inventaire des cavités. Petite anecdote Dorian était tellement bien parti dans les relevés qu’il continuait par prendre celles de la grotte du Pylône, il pensait que cela fesait partie des grottes précédentes. Pour sa défense il ne connaissait pas cette cavité.

Jean-Jacques

Photos J.J

Compte rendu 6 mai 2023 trou qui souffle

COMPTE RENDU SORTIE DU 6 MAI 2023 TROU QUI SOUFFLE

Trou qui Souffle : galeries vives (siphon Verna et boucle par galerie de la Toussaint et réseau Bourgin)

Participant.es : Philippe Hache (MASC), Tim Léon (Drabons et Chieures), Bertrand Valentin (MASC) et Emilie Bertrand (MASC)

TPST : 7h30

Dans l’optique du rendez-vous SGCAF du week-end de l’Ascension, le réseau du Trou qui Souffle est équipé en fixe. Parfait, sur les conseils de Cécile du SGCAF, nous allons en profiter pour découvrir les « galeries vives ».

L’équipe drômo-ardéchoise, Emilie, Bertrand et Philippe, se retrouvent la veille au soir, et en profitent pour prendre l’apéro chez Pierrot, un copain spéléo parisien en formation AMM à Autrans, avant d’aller dormir près de l’entrée du TQS, au bord de la route forestière (pas si déserte que ça la nuit bizarrement).

Préalablement, ils sont passés chercher une corde chez Delphine et Philippe (SGCAF) à Lans-en-Vercors pour remplir LA mission du lendemain : équiper en fixe un petit ressaut après le P30.

Le lendemain, l’équipe drômo-ardéchoise rejoint l’équipe iséroise composée de Tim, un boulanger-spéléo local, à l’entrée du trou qui souffle à 8h30.

Nous avons tous.te hâte de visiter les galeries sénoniennes du trou, bien sûr. Nous ne perdons pas de temps et Emilie équipe le puits d’entrée que nous descendons à 9h. L’aventure commence. On progresse tranquillement, profitant du confort de l’équipement en fixe. Descente du premier P30, tout se passe bien (sauf pour Tim qui coince son mousqueton frein dans les oreilles du fusion au fractionnement, enfin…). Après quelques ressauts supplémentaires, hop, on bifurque vers la galerie de la Condensation. Cette dernière nous mène en haut du puits Cigale. Le vaillant Bertrand est désigné pour descendre en tête afin de vérifier que le puits n’est pas en crue. Ouf, c’est bon, on ne se mouille pas, on descend alors un à un.e ce magnifique puits.

Le cheminement se poursuit jusqu’au beau siphon Verna, puis au réseau de la Toussaint qui marque la pause repas (avec en dessert de bonnes crêpes au sucre faites par Tim ! C’est fou tout ce qu’il sort de son mini-kit d’ailleurs celui-là…). Pour rejoindre le réseau Cyclope, il faut traverser des « étroitures non extrêmes, mais… ». « Mais », ce petit mot aura raison de Philippe qui après plusieurs essais, fait un refus d’obstacle de ces étroitures. La communauté est dissoute, Philippe rebrousse chemin et Emilie, Bertrand et Tim progressent joyeusement dans les étroitures boueuses. On se hâte vers le plus beau siphon du réseau : le Cyclope. Bon, que dire, n’insistons pas sur cet épisode au risque de froisser Emilie, retenons jusque que…nous s’y sommes pas allés, le dernier puits n’ayant pas été équipé en fixe (et nous avions laissé nos kits un peu avant). Nous faisons demi-tour et prenons la galerie Bourgin qui nous permet de rejoindre notre camarade Philippe au carrefour de la condensation, et nous remontons tranquillement à la sortie. Il est 16h30, le temps de se changer, de rentrer au village de Méaudre, ce sera l’heure de l’apéro, parfait.

Belle sortie !

Tim et Emilie

Vous pouvez retrouver la vidéo de la sortie sur la chaîne youtube de Bertrand :

Compte rendu 105 aven des poulettes

Comptes rendus (Pierrot et Gérard) de la 105ème sortie du lundi 24 avril à l’aven des Poulettes.
Participants : Jean-Jacques, Jean Luc, Marcel, Gaby et Jacky, Janine et Pierrot, Baba, Ghislaine et Gérard.

Plus : Sylvane (venue pour le casse croûte) Claire, Gilles et Gérard S. pour l’aprèm. Jackie de passage le matin et l’après midi.

Les premiers arrivent vers 9 h 30, le temps se met au beau après la dissipation du brouillard.

Marcel nous montre un bout de la topo de St Marcel qu’il a recalé et reproduite sur une carte IGN.

L’aven des Poulettes est pile au dessus du réseau.

Jean-Jacques et Jean Luc arrivent un peu plus tard :10 h 20.

Ça fait 2 mois que nous ne somme plus venus aux Poulettes, le but de la journée : dégager les gravats au fond.

Nous mettons le groupe en route, puis la ventilation démarre. Nous installons la ligne électrique, les cordes et nous descendons la poulie motorisée à – 15 m.

Le tir de la dernière fois est moyen, il n’y a pas trop de gravats à remonter. Le trou est sec malgré la pluie d’hier.

Du fond à – 15, il y a Gérard, Pierrot, Jean Luc et Marcel.

Les bacs remontent bien, rapidement le fond est vide de débris. Malheureusement le gros et lourd burineur que nous avons descendu ne fonctionne pas. Il n’a pas de percussion !

Jean Luc remonte en surface pour en chercher un autre plus petit.

Le front de la désob est rempli de terre glaise dans un méandre de 30 cm de haut et 5 cm de large.

Par contre sur le coté gauche une petite lucarne, dans laquelle le pied de biche s’enfonce complètement, souffle un air frais.

Avec le nouveau burineur, nous remplissons 4 bacs et le fond est propre.

Nous remontons en surface tout en faisant des manœuvre de corde pour sortir le gros burineur.

C’est l’heure du casse croûte, il est 12 h 45.

Dehors il y a des passages nuageux, mais quand le soleil sort, ça tape fort.

Les bobs sont de sorties.

C’est le moment détente, les conversations semblent inépuisables.

Entre temps Gilles et Marcel sont partis dans la garrigue pour vérifier avec les baguettes si la topo de St Marcel est bien recalée.

Mais après une dernière «cerises à l’eau de vie», nous reprenons la direction de l’aven. Gérard et Jean Luc vont percer et Marcel s’occupe de remonter la poulie motorisée (qui fait son poids!). Il est déjà 14 h 45.

La ventilation n’est pas remise en route de suite car nous voulons voir si le trou soufflant n’est pas en rapport avec elle.

Le trou souffle toujours un air frais, mais impossible d’allumer le briquet. Il souffle du CO2 !

11 trous sont percés et uns fois dehors, nous constatons que les charges ne partent pas !

Redescente pour vérifier la ligne. Pas de coupure repérée sur celle-ci. La partie qui traîne parterre au fond est ôtée et le déto est relié plus haut.

Ressortis, nous essayons de faire partir la charge mais toujours sans succès.

Nous essayons avec le fil du téléphone. Redescendu avec un morceau de ligne neuf, le déto est relié au fil du téléphone qui s’arrête 7 m avant le fond.

Une fois sortis, toujours pas d’explosion.

Un de nous va chercher un nouveau déto chez lui.

Un peu plus tard le nouveau déto est relié aux charges, mais toujours pas d’alimentation électrique pour faire partir la charge.

Finalement nous décidons de tirer une nouvelle ligne depuis l’extérieur jusqu’au fond.

Et là ça marche enfin !

Il est 19 h, nous finissons de ranger et nous regagnons la vallée du Rhône. Une belle journée de retraités !

Gérard

BUT : ALLER AU FOND ET DÉGAGER LE DERNIER TIR

PARTICIPANTS : GEGE ET GHISLAINE. PIERROT ET JANINE. J. J A. BABA ET SYLVANE. JACKY ET GABY. MARCEL C. JEAN-LUC. VISITE DE GÉRARD S. ET JACKY C., GILLES ET CLAIRE M. NOUS REJOIGNENT POUR LE REPAS.

Nous partons de La Voulte vers 08 h 30 et covoiturons avec les Soret avec nous depuis le Pouzin. La météo nous semble bonne. 20° en principe, mais pour l’instant c’est un brouillard à couper au couteau le long du Rhône et seulement 09° ! Dès notre arrivée au trou il y a déjà Gégé et Baba sur place. Le soleil fait véritablement son apparition. On se presse à s’équiper pour descendre dans l’aven, ça fait déjà un bout de temps qu’on languissait de revenir ici pour revoir le fond et remonter les déblais. Il y a bien entendu du CO2 mais avec la ventilation ça ira. Gégé part en tête, je le suis avec Jean-Luc, Marcel s’occupe du cabestan comme dabe. A 10h 30 nous sommes tous au bout du trou et commençons le vidage, à peine 10 bacs ! La cavité est assez sèche, il n’y a que de la gravette à sortir. C’est là que nos ennuis commencent. Le marteau piqueur ne veut pas percuter, mince alors ! J. Luc remonte en surface chercher un perfo neuf en réserve et revient vite nous aider. Après un certain temps, la roche est décapée mais Gégé peine pour agrandir confortablement l’espace terminal. (On peut à peine se retourner) Il découvre néanmoins un petit trou de 3 cm de diamètre qui souffle sur le côté gauche de la paroi terminale mais on ne peut qu’enfoncer le petit manche du piochon. Je vais également voir cette découverte importante bien que minime, cela pourrait bien être la suite ? A 13 h 15 on se retrouve dehors, le matos reste sur place, nous mangeons tous à l’emplacement des voitures sous un soleil torride, sans vent ! 13 personnes à savourer les repas dans une bonne ambiance festive. Gilles nous a apporté le fruit de son travail de radiesthésiste en cartes et reports divers, conclusion avec Marcel et Baba, il semblerait qu’avec un réajustement de la topo originale on se retrouve bien au-dessus d’une jonction possible avec le fond, là où les plongeurs avaient commencé l’escalade d’un puits remontant, galerie N17. (Pour l’instant on reste dans le virtuel)

On ne se presse plus pour repartir au front de taille mais enfin vers 15 H, Gégé se rhabille, suivi de Marcel et J. Luc. Leur but sera d’aller percer la muraille terminale autour de ce petit trou souffleur. Gégé perce donc 11 trous de 400 ! L’équipe ressort vers 17h30. C’est là qu’intervient notre deuxième problème de la journée car les mines ne sautent pas. Cet incident de tir va bien nous occuper en fin de journée, surtout Gégé qui se doit de redescendre pour vérifier la ligne de tir mais rien ne marche encore. Nous qui avions tout rangé en surface, ventilation, groupe etc. il faut donc réinstaller le combat du chasseur de CO2 afin que notre dynamiteur ne soit pas gazé pour une troisième, voire quatrième descente. Après avoir rabouté, contrôlé et changé la ligne, il se décide à remplacer le détonateur que Baba est allé chercher chez lui entre 2 descentes (ne sachant plus que faire ?) ! En fin de journée l’explosion tant attendue se fait enfin entendre. Il faudra rapidement remplacer celle-ci, j’apporterai prochainement une ligne plus fiable et résistante de l’armée, indestructible ! Il est 19 h 20 quand on se sépare pour rentrer chez nous, rassurés !

TPST, au moins 6 H pour Gérard.

Pierrot