SORTIE DU SAMEDI 2 SEPTEMBRE 2023 AU RUISSEAU DE BAYONNE

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SORTIE DU SAMEDI 2 SEPTEMBRE 2023 AU RUISSEAU DE BAYONNE

TROU SOUFFLEUR DANS LE RUISSEAU DE BAYONNE AU-DESSUS DU RÉSEAU DE LA VERDUS (PRIVAS)

PARTICIPANTS : GÉRARD ET GHISLAINE P, PIERROT ET JANINE D , GILLES M, JEAN D ET NICOLE. JACKY ET GABY .

BUT : CONTINUER LES TIRS DANS LA FISSURE FOSSILE AU DESSUS DU PETIT ACTIF.

METEO : BEAU TEMPS CHAUD, CIEL PARTIELLEMENT COUVERT

On se donne R/V sur le parking du Pouzin à 8 H 45 avec Jacky et Gaby. Nous partons sur Privas et montons par la route devant l’entreprise de marrons glacés Faugier en direction du ruisseau de Bayonne. Enfin c’est ce que nous croyons car nos petites cervelles de Vertacomicoriens sont complètement HS, du coup nous nous trompons de direction et montons sur « Chabanet » (grotte des Manches) et c’est là qu’on s’aperçoit de notre méprise ! Quelques coups de fils vers nos amis qui nous attendent sur la route de Saint Priest (dite route des mines) c’est celle qui mène à la résurgence Verdus qui alimente Privas. Je reconnais mon erreur mais il faut me pardonner je ne suis qu’Ardéchois d’adoption, bref on arrive seulement avec 3 mn de retard. Cette fois, ça y est, je reconnais bien ce fameux ruisseau qu’on a parcouru l’an dernier pour attaquer ce trou souffleur !

Nous nous équipons au bord des voitures (parking) puis avec nos femmes nous commençons la marche qui ne s’avère pas si facile que ça, en effet les ronces ont envahi entièrement le chemin, on en sort complètement meurtri pourtant nous étions parti sereins ! La gente féminine déclare aussitôt forfait et elles s’installent au bord des premières bassines. Nous les laissons là et commençons la montée. Petit débit d’un à 4 L/S. Entre les blocs nous tombons sur une belle couleuvre enroulée qui semble endormie, on l’évite prudemment. Enfin nous arrivons au trou 15 mn plus tard, rien n’a changé depuis notre dernière visite. Même débit aussi dans la résurgence. Gégé part en tête pour vite percer les premiers trous de mine, ça ne traine pas, le C/A est toujours aussi présent et assez violent et rare (genre soufflant du Vercors) Jean qui en est l’inventeur veut baptiser cette cavité grotte des Granges (Du nom de la ferme située plus haut en dessus) Nous installons de suite une navette avec un bac vert. Tous les tirs qui vont se suivre vont détruire la roche parfaitement en gros blocs que l’on précipite dans la pente jusqu’au ruisseau situé 6 m plus bas environ. En 2 heures de désobstruction nous avançons d’un bon mètre avec le gabarit idoine !

Nous rejoignons nos femmes vers midi trente, laissant le matos sur place. Par hasard je retrouve la longue couleuvre sur mon chemin, toute dépliée cette fois d’une belle robe jaune. Le casse-croûte sera dégusté là dans ce coin bien accueillant du sous-bois où sont nos épouses. Dégustation appréciable de plusieurs bouteilles de vin et même d’une liqueur de verveine bien alcoolisée. A 14 H nous reprenons l’accès au trou, le trajet toujours sportif nous autorise quelques glissades mais cela va bien, ce n’est que routine ! Ce ruisseau est vraiment magnifique avec sa végétation luxuriante, on se croirait en pleine Amazonie ! Nous évacuons plein de bacs, deux au tirage, moi en intermédiaire, au fond Gilles et Gérard qui chargent les blocs. (35 à 40 bacs super lourds) Je me prends un bloc sur l’annulaire droit qui m’ouvre l’ongle et la première phalange. Voilà pourquoi je n’avais qu’un gant, à nos âge la check liste devient obligatoire quand on fait son sac ! Nous arrêtons le travail à 17 H. nous avons ressorti plus d’un M3 de gravats. Il n’y a plus rien à tirer, la suite du trou se trouve en profondeur au bout de cette belle diaclase, les copains du fond ont déjà commencé la descente au croisement de deux autres diaclases, ce qui favorise l’excavation à mains nues, sans difficulté. Le violent C/A qui sort de la terre ici est super intéressant. Nous laissons le bac vert et la corde de traction avec la ligne de tir ? TPST environ 5 h

Retour par le même chemin. Nous quittons la zone en compagnie d’une série de voitures de courses qui s’entraînent en vue d’un rallye, méfiance sur la route de Privas.

Bonne sortie, encourageante pour les sorties à venir. Pour conclure avec tous ces trous souffleurs, on espère bien faire un peu de « premières » ?

Jacky qui tire les bacs dans la pente !

En fin de compte nos collègues FJS sont dans la même galère que nous, on creuse, on remplit des bacs et on vide les déblais, rien de passionnant mais qui sait ?

Gilles nous fait quelques photos du terminus et prend quelques mesures avec ses baguettes de sourcier. Nous devrions rejoindre le cours actif de ce trou dans les sorties suivantes.

Pierrot

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