Sortie du mardi 15 avril 2022
Participant.es : Philippe, Bertrand, Emilie
TPST : 7h
Premier jour sur trois de spéléo en Ardèche.
Le dimanche précédent, nous avions profité du beau temps pour nous prélasser dans les gorges, aller voir
l’évent de Midroï (vite siphonné) et, en remontant à la voiture, nous étions allé.es jeter un œil à l’entrée de
l’aven Rochas. La première salle étant très belle et l’endroit idéal pour un bivouac, la cavité a vite été
mise au programme des vacances.
Nous revoilà donc deux jours plus tard au virage de Gournier, avec Philippe que la sortie avortée à
Armedia le dimanche précédent pour cause de CO2 avait quelque peu frustré…
Nous franchissons l’étroiture de départ un peu après 11h, il y a un peu plus de courant d’air que le
dimanche précédent, mais la traversée Rochas-Midroï ne doit pas passer pour autant.
L’aven se compose de trois puits (28m, 40m et 55m). Prenant en compte l’expérience précédente de
Philippe, Alex et Charlotte (cf. https://masc-speleo.com/2022/02/19/cavite-laven-rochas/#more-1424), on
prend un peu plus de longueur de corde : 72m, 75m et 100m. Il fallait bien ça.
Pour continuer mon apprentissage, c’est moi qui équipe. Je ne me trouve pas bien rapide, il faut dire que
ma lampe ne cesse de s’éteindre et de se rallumer (je comprendrai plus tard qu’elle a une option qui la fait
s’éteindre quand on passe la main … ou une paroi… devant), et que la cavité n’est pas si évidente à
équiper. Il y a beaucoup d’amarrages forés, parfaits pour des bouts de dyneema, malheureusement nous
n’en avions pas pris tant que ça. Philippe me montre le nœud de tisserand pour lier la dyneema à la corde
sans mousqueton, je l’adopte aussitôt.
La descente se poursuit, les puits sont beaux, grands, le tout dernier est particulièrement impressionnant.
C’est vraiment une belle cavité. Il aurait d’ailleurs fallu des éclairages plus puissants pour l’apprécier à sa
juste valeur.
Après un casse-croûte bien appréciable au fond, nous entamons la remontée. Philippe déséquipe.
A la sortie, un coup d’œil à l’heure nous révèle qu’il est 18h passées…
Nous remontons aux voitures, Philippe nous quitte, et Bertrand et moi redescendons à l’entrée de Rochas
avec les affaires de bivouac pour une nuit bien sympathique !
Emilie