17 Avril 2022
MASC: Leila D; Emilie B; Arnaud M; Bertrand V; Alexandre L
Durant ce week end Pascal de 2 jours, nous avons été jouer au Hérault. La veille nous avons dormis aux sources de la Buéges. Et c’est à 7h que Bertrand sonne le Clairon, c’est tôt, surtout qu’on a que 5 min de route ensuite.
Pégairolles de Buèges (34) :
Nous nous rejoignons sur une aire de covoiturage où nous chargeons les voitures. Je me retrouve donc avec Émilie et Bertrand alors qu’Alexandre et Leïla sont dans une autre voiture. Nous roulons jusqu’à Alès où nous récupérons Philippe.
En route vers le pic Saint-Loup!
Les véhicules sont garés au bord du sentier où nous faisons nos sacs et déjeunons.
Nous entamons la randonnée jusque-là, tout est plat. Nous hésitons sur quelques chemins mais choisissons un raccourci qui à mon goût est un peu raide.
Bertrand et Émilie, montagnard dans l’âme, montent cette dernière comme c’était une plaine jusqu’en bas d’une petite escalade où ils nous attendront et déposeront quelques œufs en chocolat.
Nous arrivons au même point qu’eux 10 minutes plus tard. À partir de cet endroit, le casque est obligatoire, car le vide est proche.
Au début, pas de soucis à l’horizon jusqu’au moment où nous retrouvons Face à une pente à escalader au bord du vide. Tout le monde la passe sans problème ou presque pas.
Après 20 minutes de petite grimpe et d’escalade, nous arrivons au sommet, c’est beau et on voit la mer !
Nous cherchons le premier rappel puis nous le descendons sans soucis.
Nous arrivons dans une petite grotte dans laquelle nous passons une étroiture pour atteindre le second rappel qui est équipé par Émilie.
Nous le descendons sans encombre après ceci nous cherchons le suivant qui est un rappel de 20 m qui nous dépose sur une plate-forme qui est le départ d’un autre de 50 m.
Le premier fut assez facile étant donné que l’on peut encore toucher la paroi.
Lorsque nous arrivons sur la plateforme Émilie et déjà sur la descente.
Après quelques manipulations de corde, pour que la corde pende jusqu’au sol, nous entamons la descente qui sur 15 m n’est pas dérangeante, mais la suite, c’est du plein vide.
D’ailleurs, il me semble que tout le monde à poussé un cri !
Nous sommes tous en bas sauf Bertrand qui est encore sur la petite passerelle, car il doit modifier quelques nœuds pour pouvoir rappeler la corde.
Au vu du temps qu’il prend en haut, on commence à s’imaginer des scénarios comme celui d’Alex qui est le suivant :
« Là, il fait un live Facebook avec une introduction du genre coucou les Followers c’est Bébert du au de la falaise »
En vrai, les nœuds étaient juste très serrés.
Nous faisons le dernier rappel et retournons aux véhicules.
Après recherches, nous installons notre bivouac sur un parking à côté d’un petit coin d’herbes et d’oliviers ainsi que d’une source où se trouvent des grenouilles qui croasseront tout la nuit.
Compte rendu : Arnaud
Aven du grelot :
Une fois garé on prépare les sacs pour une marche d’approche prévu pour environ 1h30… Chacun à un gros sac sur le dos et on sait déjà que ça va bien grimper. Mais bon, la rando-spéléo de la veille nous a bien échauffé. Du coup chacun revêt une tenue plus ou moins approprié pour lui permettre de gérer chaleur de la montée et fraicheur de la spéléo….
On part de l’ombre de la vallée pour vite arriver à la lumière du soleil en grimpant la série de lacets du chemin de randonnée. Celui-ci bien aménagé et au point de vue splendide sur la vallée de la Buèges avec au loin le Pic Saint Lou et la mer.
Rapidement nous commençons à chercher le chemin qui nous mènera au trou. Mais une fois dépassé la combe où celui-ci est indiqué, nous savons que nous sommes trop loin, trop haut. C’est là ! que commence l’aventure !
On redescend un peu, on cherche dans le pierrier un hypothétique passage, mais la végétation est dense et hostile. Les buis meurtris par les pyrales rayent la peau à tous les niveaux. Leila fini par trouver un passage au travers. Philippe et moi la suivons jusque dans la combe. Il y a de petit cairn à droite à gauche mais rien ne nous mène au trou. Philippe distingue un peu plus bas un vague chemin, il descend encore de quelque métres dans la garrigue. Pendant ce temps Leila et moi apercevons des brebis en vadrouille sur ce même chemin, c’est surement bon signe… Suivons les brebis…
Phil part à gauche vers un rang de falaise mais rien, un coup à droite mais rien. Pendant ce temps Emilie, Arnaud et Bertrand sont repartis plus bas sur le chemin de randonnée pour tenter de trouver le vrai sentier qui nous mènera au trou. A ce moment-là, des spéléo locaux font une apparition divine. Une véritable renaissance pour nous en ce week-end pascale, alors que nous étions un plein désespoir et prêt à abandonner. Il nous montre le bon chemin. Philippe était juste au-dessus du trou et proche du ressaut de 5m qui nous guidera direct à l’entrée de la cavité. Leila trouve le bon sentier et part chercher le reste du groupe. Nous nous retrouvons tous à l’entrée du trou vers midi après 1h30 de monter et plus d’une heure de bartassage dans la garrigue.
C’est l’heure du diner. Petite pause bien méritée après toutes ces péripéties. Une fois repue, Bertrand décide de rester dehors pour cause d’épaule récalcitrante. Nous ne sommes plus que 5 pour aller sous terre. Emilie est donc désigné Camera-woman en cheffe. On commence par la petite galerie horizontale du départ. A un moment il y a un méandre rempli d’eau. Emilie nous filme en train de passer en oppo pour ne pas se mouillé et quand c’est à son tour…. et bien… Plouf fit la gopro! Emilie en plein désespoir se mets à l’eau jusqu’au coup. Epreuve difficile tant la température du liquide est basse. Mais la caméra est tombée à plus de 2m est le méandre est étroit. Pas question qu’elle aille se coincer là-dedans. Malgré toute sa détermination, elle finit par renoncer et prends la direction du soleil. Toutes les images du week-end sont donc stockées au frais à l’aven du Grelot…
Nous ne sommes plus que 4. Une fois devant le 1er puits, sachant qu’il est déjà 13h bien passé et que 2 d’entre nous attendent dehors nous prenons la décision de ne faire que les 1er puits, P25 et P45. L’autre groupe de spéléo étant devant et ayant déjà tout équipé, nous profiterons de leurs cordes pour cet aller-retour éclair. Nous ne sommes pas déçus par la beauté et le volume des puits qui valent la peine des efforts que nous avons donné pour en arriver là. Maintenant il faut remonter. Les puits sont équipés plein gaz. Sur P45 en 30+15, l’élasticité de la corde nous fait faire du yoyo à chaque mouvement, la remonté est longue et fastidieuse sans pouvoir touché les parois.
Je remonte en dernier sans besoins de déséquiper, et une fois au pied du P25, jouie les autres spéléo en bas du P45. Nous ressortons tous, et allons-nous réchauffé au soleil. Pendant ce temps Bertrand est aller faire un aller-retour à la voiture pour trouver un stylo et laisser un mot avec ses coordonnées dans l’espoir que quelqu’un puisse récupérer la gopro et nous la renvoyer.
Une fois les affaires rechargées lourdement sur nos dos nous prenons la direction des voitures. En bas, l’aventure n’est pas finie. Une crevaison lente à fortement dégonflé un pneu de ma bétaillère. Arnaud m’aide à la changer graçe à la clef de la voiture d’Emilie car je n’ai pas la mienne. Mais nous oubliions le dernier serrage au pied. C’est donc après quelques kilomètres que la roue ce mets à vibrer. Un petit arrêt resserrage sera nécessaire ….
Il reste 3h de route pour rentrer au bercail, prendre une douche, un apéro et passer une bonne nuit de sommeil réparateur.
TPST 3h… Un gros week-end de rando-garrigue entre-coupé d’un peu de spéléo…