Le Deypeysse de Charlotte

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  • Date : 26 Mars 2023
  • Lieu : DESPEYSSE
  • Participants : 
    • Bertrand V,
    • Emilie B,
    • Alex L,
    • Philipe H,
    • Charlotte L 
  • TPST : 10h30

Rendez-vous à 8h30 sur place. J’arrive accompagné de Rita juste derrière à 8h30 et des poussières, bien évidemment… Ne pas être trop en avance, c’est le secret de la réussite ! Ou pas… 

Je donne tous les papiers que j’avais à faire passer, et Bertrand me demande si je fais partie de l’équipe… Je dis que je n’en sais rien mais ils m’avaient compté parmi eux donc ce n’était pas vraiment une question ! 

J’enfile donc à toute vitesse mon équipement, et mon fameux stress commence à monter (je suis anxieuse pour tout et n’importe quoi). Mais stress qui, après réflexion, n’était pas là pour rien car je me préparais, sans le savoir, pour une sortie plus physique que je ne le pensais. 

Trente minutes plus tard, je commence ma descente. Descente qui s’est déroulée en 20 min je crois ! J’avoue que je n’ai jamais descendu un trou aussi vite. Il faut dire que quand s’est équipé, ce n’est pas la même chose (merci Emilie, cœur avec les mains). 

Bertrand sort ses caméras, et on commence le trajet en direction du N 6. Un parcours qui, je l’avoue, est très beau. On slalom à travers les concrétions, rampes dans des gours incroyables jusqu’à la salle gigantesque du P 40 ! Mais vraiment, c’est une salle incroyable, immense, somptueuse. Hop hop hop, on ne traine pas, Emilie équipe la suite après un petit pique-nique et on descend. S’ensuit un P 20, qui atterrit directement dans une flaque de boue type sable mouvant. 

On avance dans un boyau beaucoup trop long à mon goût et ça y est, nous voilà au 2 siphons… Que dire ? Une eau transparente, une raisonnante qui indique de jolis volumes, et des siphons qui ne demandent qu’à être plongée… Superbe. Le trajet vaut le coup. 

Quelques prises de vues de nos 2 reporters, et on remonte. Avec ce groupe de warrior, pas de pause et une remonté rapide est prévue. Mais moi, je ne suis pas rapide, et j’ai une condition physique que l’on peut qualifier de nulle malgré le fait que j’essaie de travailler dessus. De plus, je ne fais pas souvent de longue sortie, ce qui joue aussi dans le fait qu’au bout de 9h je suis très faible. 

Donc je remonte, en me disant que c’était idée de merde. Je sens plus mes bras, je ralentis le reste du groupe, et n’en vois plus la fin. 

Quand je vois la lumière du jour, et la petite tête d’Emilie, j’avoue que je suis contente. Je sors en étant un déchet, et pars vite à la voiture pour déjà, faire un pipi, et me changer pour reprendre des forces. 

Le moral est au plus bas à ce moment là pour moi. L’impression d’être vraiment nulle, d’avoir bosser la technique sur corde pour rien, d’avoir participé à plusieurs formations pour rien, d’avoir ralentis tout le groupe, et d’avoir un niveau pitoyable. Mais l’équipe reste souriante quand même, ce qui me permet d’adoucir ces si dures pensées que j’ai envers moi-même. 

Nous prenons chacun la route du retour après un court débrief. Je reprends petit à petit mes esprits, en me faisant la promesse que la prochaine fois que j’y retournerais, je remonterais sans autant de difficulté que cette fois ci ! 

Charlotte

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