Enfin c’est le retour aux Poulettes, nous ne sommes pas venus depuis le 4 juin !
Nous n’avons pas fêté les 5 ans de désob en août ! En cause les grandes chaleurs et la sécheresse qui ont sévi tout l’été, mais aussi les disponibilités de chacun.
La crainte d’un départ de feu dans la garrigue causé le groupe électrogène a été rédhibitoire.
Sont présents ce 15 octobre : Claire et Gilles, Jean-Jacques, Denis, Janine et Pierrot, Gaby et Jacky, Marcel, Jackie, Philippe, Ghislaine et Gérard.
Gérard S. est venu nous donné un coup de main l’après midi.
Des visiteurs : le matin : Nicole et Jean (Privas). L’après midi : Pierre et sa compagne, et les bleus.
Le matin ce sont les retrouvailles, tout le monde est content de se revoir.
Gérard descend à – 15 m mais remonte rapidement : c’est plein de CO2.
C’est la première fois qu’il y a autant de CO2 dans ce trou !
Nous attendons l’arrivée de Jean-Jacques et Denis qui ont le groupe et la ventilation.
Ils arrivent à 10 h passé.
Le groupe a du mal à démarrer et à rester en route. Heureusement les frères Courbis ont un petit groupe qui permet de ventiler le trou en attendant mieux.
Marcel se rend à – 5 m pour installer la corde de descente pour la poulie , il y a encore trop de CO2. Nous attendons 15 mn avant de d’attaquer.
Après un bricolage de Marcel, le groupe est opérationnel.
Nous ne sommes que 3 dans le trou : Gilles, Marcel et Gérard.
Aujourd’hui nous allons dégager le tir du mois de juin et remonter les gravats à – 15 m.
Il a dû avoir un gros orage depuis, car toutes les parois sont propres.
Les bacs sont restés dans le départ à – 15 et il y en a un qui est plein d’eau.
Lors de la dernière séance aux Poulettes, nous étions posés des questions sur ce départ, nous avions découvert un élargissement mais qui se referme rapidement derrière.
Nous vidons le bac au fond du départ et l’eau part rapidement dessous.Cela nous remet en interrogation sur ce secteur.
Mais nous descendons jusqu’au fond pour voir le résultat du dernier tir (que Marcel était déjà venu voir cet été). Nous trouvons des feuilles collées sur les parois et au plafond, preuve que la partie finale s’est entièrement noyée lors d’un orage. En descendant le toboggan, pour atteindre le fond, Gilles voit sortir de l’eau sur un coté. Il pense que cela vient de l’endroit où nous avons vidé le bac.
Nous allons chercher un jerrican d’eau pour revérifier cet écoulement.
Effectivement après avoir lâcher de l’eau dans la diaclase, elle sort plus bas du coté ou nous avons continué. Fin de l’épisode de la continuation de la désob à – 15 m.
Il reste encore à voir le courant d’air, mais il faut qui fasse très chaud ou très froid, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Marcel et Gilles descendent la poulie à – 15 m et nous commençons à remonter des bacs du fond, mais il est déjà 11 h 30.
A 12 h 15 nous arrêtons la désob pour manger.
Le choix a été fait de rester au soleil mais ça tape dur !
Encore un casse-croûte tricolore, c’est blanc, rouge, rosé !
La conclusion du repas se fait par différents gâteaux à goûter plus un petit coup de Vulnéraire.
La reprise voit Pierrot nous accompagner au fond car à trois c’est un peu juste. Les bacs se coincent dans un virage. Nous continuons à vider le fond, il y a de plus en plus d’argile.
Le burineur est descendu et Pierrot remonte car il a une garcinette en préparation …. pauvre lapiaz !
En étant de nouveau à trois nous limitons le remplissage des bacs pour faciliter leurs arrachages dans les virages.
Le burineur a un problème, il ne s’arrête plus , il faut le débrancher pour le stopper. Certainement l’argile qui est rentrée dans l’interrupteur. Il a aussi des soucis de percussion quand il est à l’horizontal.
Mais nous arrivons quand même à tout nettoyer.
A la fin de la séance : Au fond :
- en face il y a un banc de calcite horizontal pris dans la roche.
- à droite une petite excavation qui était en partie remplis d’argile, qui est en hauteur et ou au fond nous sentons, avec la main, un départ vertical remontant.
- à gauche un petit départ dans l’argile qui semble remontant d’où nous voyons un écoulement.
Il est 16 h 30 nous n’avons pas le temps de percer et Baba est rentré chez lui.
Nous remontons le burineur et la poulie électrique en surface.
Le temps de tout ranger et de discuter, il n’est pas loin de 18 h quand nous séparons.
Prochaine sortie aux Poulettes le samedi 29 octobre.