Désob grotte des Cognettes

Mardi 7 Juin 2022
Participants : Serge A., Jean-Claud, Gilles M., Gérard D., Ludwig F, Charlotte L

Lorsque que j’apprends la sortie pour Couspeau, réputé comme magnifique, je n’hésite même pas une seconde pour signaler ma participation. L’avantage d’être à son compte !
C’est à 9h15 tout pile que j’arrive chez Serge, accompagné de Ludwig.

Un café, gracieusement offert par Serge, et on prend la route pour le grand Delmas. Arrivé sur place, on se partage les affaires à monter et c’est parti.

Je m’étais préparé psychologiquement à une montée relativement raide, suite aux avertissements de Jean-Jacques. Mais je ne pensais pas que j’allais frôler la mort 5 fois de suite tellement c’était pentu.
Note pour plus tard ; investir dans un cœur compétant.

Bref, hors de question de faire demi-tour, je monterais doucement mais je monterais jusqu’en haut.

J’arrive en dernière, en profitant d’une vue tout simplement extraordinaire. Je découvre la petite cavité pour laquelle j’ai failli mourir. Je rentre dans ce petit trou de 1 m de diamètre sur certain endroit, et souhaite aller voir le fond de la cavité. Alors je pousse tout le monde, et leur marche dessus pour rejoindre Gérard et Jean-Claude qui travaillent dur. On se met au boulot et sortons des gros et petits blocs de pierre. La cavité est un véritable éboulis au fond, dès que je touche la roche, je prends le risque que tout s’effondre.

Pourtant, le travail avance bien. Quand Serge nous indique qu’il faut commencer à remonter pour sortir les monticules de graves, nous reculons de 2 m. C’est alors que je remarque une petite faille dans la roche qui m’a l’air d’avancer accompagné d’un courant d’air, et qui correspond aux trajectoires que Gilles nous avait indiqué. Gérard décide donc dégager les bloques avec ses pailles magiques.

Du temps que la magie s’évapore, on décide de manger un bout. La vue est belle, le ciel est bleu et la chaleur est douce. Je savoure ce moment, en bonne compagnie.

Gilles continue d’explorer la montagne, et découvre un autre petit trou non loin du premier. Déterminé, on commence à gratter. En premier Gilles qui avance bien, et il me laisse continuer le travail quand il n’arrive plus à bouger une des pierres qui bouche la vue. Je force comme une calu, et arrive à la faire bouger ; le plafond s’effondre. Yes. Au moins, on peut dire qu’on a fait un P0.5 de première. La suite au prochain épisode.

On décide de se remettre au travail. On continue d’évacuer les gravats. Un travail à la chaîne qui est assez régulier. Je suis à la sortie et j’évacue les bloques en créant un superbe muret qui me vaudra les plus sincères compliments de Serge. Je suis très fière !

Je passe au fond par la suite pour découvrir cette fameuse faille. Il s’avère que la faille s’aventure en hauteur sur environ 3 m mais nous ne savons plus vers où se diriger pour la suite. C’est sur ce point final que notre désobstruction s’arrête.

Dernière petite photo autour de l’entrée, à côté du bon mètre cube qu’on a sorti des entrailles de la terre, et on reprend la route de la voiture. La pente n’a pas bougé, elle est toujours aussi raide et avec Ludwig on se demande comment on a fait pour réussir à monter ce truc.

On arrive aux voitures, et rentrons doucement chez Serges, avec l’espoir de remonter au sommet rapidement…

  • Charlotte
Serge et les cailloux

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