95 ème sortie.
Participants : Marcel C, Gaby et Jacky S, Sylvane et Baba R Claire et Gilles M, Ghislaine P et Gérard D.
Cette séance a longtemps était incertaine, de fortes pluies étaient annoncées. Jean-Jacques n’était pas disponible.
Il a fallu attendre le vendredi pour se décider : les derniers bulletins prévoyaient un décalage de la pluie sur l’après midi. Mais c’est quand même sous un ciel bas de plafond que nous nous retrouvons ce samedi 23 avril aux Poulettes.
Dès 9 heures, Il y a Marcel et viennent ensuite, Gaby et Jacky, Ghislaine et Gérard, qui ont passés la nuit dans leurs fourgons, non loin des Poulettes
Il commence à tomber quelques gouttes, Gérard gare son fourgon devant l’aven et sort son auvent : il protégera de la pluie.
Sylvane et Baba arrivent Claire et Gilles ont un peu de retard : ils sont passés chez Jean-Jacques pour récupérer le matériel.
Le but de la journée est de sortir les gravats du fond jusqu’à – 15 m.
Après une rapide inspection du fond, il y manque un peu d’air et la gaine de ventilation a bougé sous le souffle du dernier tir. Nous équipons le trou pour la journée : Groupe électrogène, ventilation, câbles électriques, cordes, moteur à poulie, kit « marteau burin pied de biche » et un burineur. Mais nous attendons un peu que la ventilation fasse son effet.
Ce matin nous allons essayer un burineur plus léger que notre fidèle burineur qui reste en surface pour le moment.
Nous ne sommes pas trop de 3 pour descendre le moteur à poulie qui fait son poids.
Nous nous installons dans le puits entre le fond et – 15 m.
Gérard au déblayage, Gilles et Jacky pour guider les bacs et Marcel pour manœuvrer le moteur et vider à – 15 m. Baba est en surface avec le généphone.
Après quelques remontées de bac, il y a beaucoup de roches fissurées. Le burineur rentre en action. Même s’il est plus maniable que le gros burineur, il ne produit pas le même travail.
Nous continuons jusqu’à 12 h 30 et nous remontons en surface où il y a eu une grosse averse.
Pas possible de manger tous ensemble, il pleut par intermittence. Nous nous répartissons dans les fourgons, seul Marcel mange dans sa voiture.
Nous redescendons vers 14 h 30, nous ne sommes plus que 3 : Gilles, Marcel et Gérard.
Notre burineur fétiche est avec nous et c’est plus la même histoire au fond. La fissure que nous dégageons ne part plus à 90° à gauche comme nous l’avons cru. Mais elle repart tout droit après un décalage et elle est pleine d’argile.
En plantant le pied de biche, qui s’enfonce de 30 cm, nous constatons que l’argile est mélangé avec du sable. A trois, c’est plus difficile pour la remontée des bacs, mais nous y arrivons.
Nous avons tout dégagé pour la prochaine piqûre du fond. Nous remontons le matériel en surface en faisant des relais pour réduire l’effort et protéger des chocs pour le perfo et le moteur.
Il est 17 h 30 quand nous sommes en surface. Il a beaucoup plu. Baba est resté sous la pluie tout l’après-midi stoïquement. Nous nous séparons à 18 h.
Gérard