Grotte Geodan (07) puis évent de Peyrejal par l’entrée artificielle (07)


Sorties du mercredi 16 avril 2022
Participant.es : Bertrand, Emilie
TPST : 30-45 minutes pour Geodan, 4h pour Peyrejal


Jean-Jacques nous avait parlé d’une cavité découverte par le MASC juste en-dessous de l’entrée de
Rochas, où ils avaient trouvé de nombreux ossements d’ours (il n’y en a malheureusement plus car la
grotte a été ensuite pillée).

Comme on est sur place, on décide d’aller la voir le matin avant de remonter à la voiture. On suit les indications de JJA et on arrive sur la vire en-dessous de l’entrée de Rochas. Il y a plein de baumes et grottes traversantes le long de cette vire, on va jeter un coup d’oeil à chacune et on finit par tomber sur une cavité où il est écrit « MASC » avant une étroiture : pas de doute, c’est là ! On passe l’étroiture et on arrive dans une première petite salle plutôt basse de plafond. C’est sec et assez
poussiéreux. On croyait qu’il n’y aurait qu’une salle mais en fait le réseau continue et forme un petit
labyrinthe plaisant à parcourir. On explore consciencieusement chaque branche.
Cette petite digression terminée, il nous faut encore une fois remonter au parking chargé.es de nos affaires
de bivouac.Direction Chadouillet maintenant et l’entrée artificielle de l’évent de Peyrejal. Cette entrée artificielle permet de shunter le siphon de l’entrée naturelle et d’accéder au réseau célèbre pour ses très belles
conduites forcées.
On part à la recherche de l’entrée artificielle sans beaucoup d’informations, mais comme on a pointé les
coordonnées GPS, on finit par tomber dessus sans trop galérer.
Comme topo on a celle du Spéléo sportive Ardèche, avec la fiche d’équipement, la coupe des puits
d’entrée (qui s’enchaînent sur 50 m de profondeur) et une vue en plan du réseau (pas très lisible vu
l’étendue du réseau). On prend un peu de rab par rapport à la fiche d’équipement, heureusement car avec
une corde de 75 m ça a été tout juste pour atteindre la galerie « tube ». Là encore, il y a pas mal d’AF, et
on n’a toujours pas plus de dyneema que la veille…
On trouvera après coup une coupe détaillée de l’entrée artificielle qui aurait pu être utile…

Une fois dans la galerie « tube » déjà très belle, on prend direction l’amont pour trouver les conduites
forcées caractéristiques. Assez rapidement, un peu d’eau est présente. On croise sur la gauche une galerie
qui remonte, mais elle est sèche, ce n’est donc pas par là les conduites forcées. On continue dans la
galerie principale. Aïe (chic !) il commence à y avoir plus d’eau, il va falloir se mouiller les pieds… On

prend une petite galerie à gauche, avec de beaux gours remplis d’eau. On fait demi-tour ça n’a pas l’air
d’être par là. On prend alors à droite, il y a pas mal d’eau aussi. Un peu plus loin, l’eau passe un ressaut
concrétionné de 2-3m facile à désescalader et très joli. Ça doit être par là… On continue. On dépasse
sans la prendre une galerie sur la gauche. Mais tout droit, on s’arrête sur une étroiture. Ça ne doit pas être
par là non plus. On revient sur nos pas et on essaie la galerie de gauche. On se demande si c’est vraiment
par là car le sol est assez ensablé, mais on persévère et effectivement le conduit s’arrondit, on est dans les
fameuses conduites forcées. C’est beau, dommage on n’a toujours pas assez d’éclairage pour s’amuser à
faire de belles photos. On continue, les conduites forcées laissent place à une morphologie de galeries un
peu différentes, moins rondes et plus sombres, mais toujours très jolies. Il est temps pour nous de faire
demi-tour, même si le réseau continue encore et encore…
On retourne au bas du puits d’entrée, on le dépasse pour aller voir le siphon aval.
De retour à la surface, on examine un peu plus précisément le plan pour y retracer le trajet parcouru. La
première galerie de gauche rencontrée et non empruntée devait être « la galerie fossile », on est bien
ensuite passé.es par les « gours » et ensuite en prenant à gauche on a effectivement suivi la branche de
Sauvas où se trouvent les conduites forcées.
Deuxième bivouac sur le parking « spéléo » tout confort, nickel !
Emilie

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