PARTICIPANTS : MARCEL. GERARD ET GHISLAINE. JEAN-JACQUES. SYLVANE. JACKY ET JACKY SORET. GILLES ET CLAIRE. PIERROT ET JANINE. DORIAN
BUT : REPRISE DE L’ELARGISSEMENT AU DESSUS DU PUITS SUIVANT.
METEO : TRES BEAU TEMPS.
(Enfin la chaleur revient !) Marcel passe nous prendre à la Voulte vers 08 H. On charge le matériel que j’avais rapporté la dernière fois et nous partons. Comme j’ai une sérieuse sinusite je suis assez fatigué et ne décide pas de prendre mon matos perso, Gégé s’occupera du minage comme à l’accoutumée. J’espère que le reste de notre équipe de vieux ira mieux que moi, nous avions tous été malades en même temps ! Comme c’est dimanche, il y a peu de circulation et nous arrivons à 9 h 07, surprise, Gégé et Ghislaine sont déjà là depuis hier soir, ils sont venus en fourgon. Il fait une quinzaine de degrés, pas de vent mais le ciel est couvert. On installe vite le matos dans l’aven en attendant la venue de Jean-Jacques Audouard qui apporte le groupe. Peu à peu les autres copains arrivent. Gilles et Dorian. Gérard descend sans trop attendre pour voir le fond, il est suivi par Dorian et Gilles avec le burineur pour nettoyer le tir aux pailles que j’avais pratiqué dernièrement, copieusement mouillé. En fait les pailles ne sont pas recommandées pour ce genre d’élargissement, elles n’ont pas eu l’effet escompté mais puisque aujourd’hui la grotte est sèche il est plus facile de travailler au terminus, le décapage permettra quand même d’améliorer le pourtour du puits suivant en roche vive et d’y percer d’autres trous plus performants. De 10 à 12 H nos deux mineurs laissent le chantier propre à recevoir les mines. Dehors nous apprécions la chaleur, nos femmes se divertissent en balades et cours de couture avec Sylvane, Marcel, Jacky et moi-même nous prospectons dans les alentours de ce grand lapiaz situé derrière la Poule Rousse, Gilles nous guide avec ses baguettes, on retourne à son petit aven que Dorian avait commencé à calibrer lundi dernier. D’autres seraient à reprendre (l’aven qu’avait trouvé Mélina aussi). Repas sympathique ensuite avec nos épouses, c’est toujours mieux car plus convivial et gustatif avec les extras de gourmandises ! On refait le point sur les sujets actuels, on hésite encore à se renseigner sur à qui appartient le trou ? Et le sempiternel problème du manque de produit chimique qui devient crucial. Heureusement qu’aujourd’hui Baba nous a dépanné et j’espère que cette pénurie sera réglée bientôt (je dois aller à la poudrière de Vif mardi prochain). Gérard et Dorian reprennent du service après le déjeuner en descendant cette fois ci l’artillerie habituelle. Vers 16 H ils ressortent avec le matos. Le tir est amorcé mais rien ne se passe ! Problème de ligne de tir, Gégé redescend, nombreuses vérifications d’usage et à son retour dehors nous testons le déclenchement, encore négatif ! Nous sommes tous en effervescence, serait-ce la gégène, mais d’où vient la panne ? On en vient à changer de ligne et faire d’autres tests. Gégé redescend jusqu’au fond en contrôlant toutes les épissures mais dehors c’est le silence total ! On en déduit qu’à force d’élimination ce ne peut qu’être l’inflammateur qui serait défectueux ? Gérard descend donc pour la quatrième fois avec l’objet de rechange et cette fois sera la bonne !!! Enfin les 5 trous de 12 X 600 explosent la tête de puits. TPST 4H mais décisif pour que la prochaine séance nous fasse sourire de plaisir, on est si près du but ! Nous pensons revenir lundi et mardi prochain en réservant le gîte de Bidon. (Champagne en perspective ?) Comme les jours sont grands nous trainons en rangeant le campement et en regroupant le matériel. Il faut que j’apporte des plaquettes maisons en acier. Marcel viendra avec son petit groupe. Nous repartons à 18H, il fait 24°, la vie est belle. Le fourgon de Gégé passera la nuit sur place.
Pierrot