SORTIE DU DIMANCHE 07 AVRIL 2024 (au lieu du samedi prévu) AVEN DE LA POULE ROUSSE (27ième)


PARTICIPANTS : MARCEL. GERARD ET GHISLAINE. JEAN-JACQUES. SYLVANE. JACKY ET JACKY SORET. GILLES ET CLAIRE. PIERROT ET JANINE. DORIAN

BUT : REPRISE DE L’ELARGISSEMENT AU DESSUS DU PUITS SUIVANT.

METEO : TRES BEAU TEMPS.

(Enfin la chaleur revient !) Marcel passe nous prendre à la Voulte vers 08 H. On charge le matériel que j’avais rapporté la dernière fois et nous partons. Comme j’ai une sérieuse sinusite je suis assez fatigué et ne décide pas de prendre mon matos perso, Gégé s’occupera du minage comme à l’accoutumée. J’espère que le reste de notre équipe de vieux ira mieux que moi, nous avions tous été malades en même temps ! Comme c’est dimanche, il y a peu de circulation et nous arrivons à 9 h 07, surprise, Gégé et Ghislaine sont déjà là depuis hier soir, ils sont venus en fourgon. Il fait une quinzaine de degrés, pas de vent mais le ciel est couvert. On installe vite le matos dans l’aven en attendant la venue de Jean-Jacques Audouard qui apporte le groupe. Peu à peu les autres copains arrivent. Gilles et Dorian. Gérard descend sans trop attendre pour voir le fond, il est suivi par Dorian et Gilles avec le burineur pour nettoyer le tir aux pailles que j’avais pratiqué dernièrement, copieusement mouillé. En fait les pailles ne sont pas recommandées pour ce genre d’élargissement, elles n’ont pas eu l’effet escompté mais puisque aujourd’hui la grotte est sèche il est plus facile de travailler au terminus, le décapage permettra quand même d’améliorer le pourtour du puits suivant en roche vive et d’y percer d’autres trous plus performants. De 10 à 12 H nos deux mineurs laissent le chantier propre à recevoir les mines. Dehors nous apprécions la chaleur, nos femmes se divertissent en balades et cours de couture avec Sylvane, Marcel, Jacky et moi-même nous prospectons dans les alentours de ce grand lapiaz situé derrière la Poule Rousse, Gilles nous guide avec ses baguettes, on retourne à son petit aven que Dorian avait commencé à calibrer lundi dernier. D’autres seraient à reprendre (l’aven qu’avait trouvé Mélina aussi). Repas sympathique ensuite avec nos épouses, c’est toujours mieux car plus convivial et gustatif avec les extras de gourmandises ! On refait le point sur les sujets actuels, on hésite encore à se renseigner sur à qui appartient le trou ? Et le sempiternel problème du manque de produit chimique qui devient crucial. Heureusement qu’aujourd’hui Baba nous a dépanné et j’espère que cette pénurie sera réglée bientôt (je dois aller à la poudrière de Vif mardi prochain). Gérard et Dorian reprennent du service après le déjeuner en descendant cette fois ci l’artillerie habituelle. Vers 16 H ils ressortent avec le matos. Le tir est amorcé mais rien ne se passe ! Problème de ligne de tir, Gégé redescend, nombreuses vérifications d’usage et à son retour dehors nous testons le déclenchement, encore négatif ! Nous sommes tous en effervescence, serait-ce la gégène, mais d’où vient la panne ? On en vient à changer de ligne et faire d’autres tests. Gégé redescend jusqu’au fond en contrôlant toutes les épissures mais dehors c’est le silence total ! On en déduit qu’à force d’élimination ce ne peut qu’être l’inflammateur qui serait défectueux ? Gérard descend donc pour la quatrième fois avec l’objet de rechange et cette fois sera la bonne !!! Enfin les 5 trous de 12 X 600 explosent la tête de puits. TPST 4H mais décisif pour que la prochaine séance nous fasse sourire de plaisir, on est si près du but ! Nous pensons revenir lundi et mardi prochain en réservant le gîte de Bidon. (Champagne en perspective ?) Comme les jours sont grands nous trainons en rangeant le campement et en regroupant le matériel. Il faut que j’apporte des plaquettes maisons en acier. Marcel viendra avec son petit groupe. Nous repartons à 18H, il fait 24°, la vie est belle. Le fourgon de Gégé passera la nuit sur place.

Pierrot

COMPTE RENDU SORTIE DU JEUDI 14 MARS 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE SUR LE PLATEAU DE BIDON (24 ème)

PARTICIPANTS : PIERROT G ET JANINE D. JACKIE ET GABY S. GÉRARD DET GHISLAINE P. JEAN-JACQUES A. JEAN-LUC P. GILLES M. BABA. MARCEL C . DORIAN M. JACKY C

BUT : CONTINUER LA DÉSOBSTRUCTION

MÉTÉO : IL A BEAUCOUP PLU DERNIÈREMENT MAIS LE TEMPS S’AMÉLIORE, EN SOMME IL FAIT TRES BEAU. (Comme un début de printemps !) 24° en fin de journée)

Nous partons de La Voulte à 08 H. J’emmène Marcel avec moi. Nous sommes chargés car j’ai pris le groupe de Rémi en cas de souci si celui de Montélimar a des problèmes ? (une pièce est en attente d’être remplacée ?) De passage à Rochemaure nous faisons le plein d’eau à notre source favorite. Depuis La Voulte le ciel bleu nous fait plaisir mais cela va changer tout au long du voyage car vers Viviers les nuages grisonnants envahissent le ciel (des entrées maritimes sans doute venant plein sud) heureusement que la température est bonne ! Quand nous arrivons à l’aven Gégé et Ghislaine sont là avec leur fourgon. Nous sommes tous bien motivés, vers 10 H on s’engouffre ! Gérard va vite au résultat des précédents tirs, il constate qu’il y a eu un incident sur un trou qui a foiré sur cinq ! Malgré tout la morphologie du terminus a bien changé, la suite n’est pas totalement visible mais pour une fois il n’y aura rien à ressortir en déblais, toute la gravette est tombée plus bas. Avec Gilles ils vont concasser les environs du terminus pendant longtemps pour assainir les parois. Pendant cela je m’occupe d’installer dans le gabion un gros sac en nylon qui servait pour stocker les déchets verts à l’intérieur, le grillage ayant des mailles trop grandes, c’est idéal pour le remplir de gravette en épousant bien les parois, je m’y attelle en le remplissant à moitié avec une gamelle improvisée. (Il reste l’équivalent de7/8 bacs de place encore dedans ?) De l’autre côté, vers le bas du puits d’entrée avec Jean-Luc nous remontons tous les bacs à la suite en vidant le stock tampon en attente. Il y a toujours du C/A soufflant au fond. On transpire beaucoup dans cette énergie à nettoyer toute cette zone (25 bacs ressortis dehors, une forte équipe en surface s’occupe de cela. Nous ressortons tous vers midi 40. Le tir (5 nouveaux trous de mine encore, ne saute pas du premier coup, Gérard constate que la ligne de tir n’avait pas été reliée en bas, il a dû encore une fois redescendre pour connecter celle-ci ! Enfin ça pète. Pour le repas il fait chaud, le ciel bleu est enfin arrivé jusqu’à nous, 13 à table à discuter et se gaver des gâteaux de nos épouses, une coutume bienfaisante ! De plus on sèche au soleil, le pied ! Apres 3 H de grattage c’est un grand réconfort. ,A 14 H 30 nous redescendons. Nous continuons notre avancée, Gérard poursuit le nettoyage du tir avec le burineur sous les photos que fait Gilles, Jean-Luc et moi-même terminons de ratisser et en plusieurs manœuvres tous les derniers bacs sont rapatriés au bas du P20, puis gagneront ensuite la surface. La suite du trou devient un peu plus alléchante, la suite devenant probablement un peu plus pénétrable ? (Résonance surtout !) Nous avons descendu quelques pailles de 10 X 26 en BA10. Heureusement que les gaz du tir précédent ne nous ont pas trop gênés (ça a été très rare jusqu’à maintenant de pouvoir tirer deux fois de suite dans la même séance !!) Nous remontons à 17 h 30 (TPST 6 H en tout ! Tout le matos, 4 sacs, est ressorti. La journée a été super rentable et on languit de descendre une corde bientôt ? Nous décidons de revenir lundi prochain 18 mars pour assouvir notre curiosité.

Pierrot

Nous quittons les lieux à 18 H

COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 11 FÉVRIER 2024 A LA GROTTE BOUVERIE ou V1

  • TPST: 3H
  • PARTICIPANTS: CHEYNIS Morgan, MERLE Dorian

BUT DE LA SORTIE :

Désobstruction dans la grotte V1. Établir une retenue pour le stockage à la trémie dans la salle de l’acharnement, ouvrir le boyau remontant.

DÉROULEMENT :

Je donne RDV à Morgan ce dimanche matin pour me donner un coup de main dans la cavité.

Aujourd’hui on va protéger la zone où se trouve les concrétions et pour notre sécurité.

Après un tour rapide de la cavité, nous nous rendons dans la salle de l’acharnement, le coup de tonnerre précédent a canonné… donc pas de travail à l’entrée du boyau.

Une fois dans la salle nous enlevons des gros blocs que nous mettons au point Noémie. Le plus gros bloc sera descendu à côté de la plaque de calcite près du soutirage, trop lourd et volumineux pour être remonter, même a deux.

Pendant que Morgan fait du rangement avec les pierres, je m’attelle à la protection du soutirage. Je fixe un grillage avec 4 goujons de chaque côté, du fil de fer un peu épais et des grandes barres de fer prises dans le sol et dans le plafond. Cela permettra de retenir les pierres qui pourraient chuter du point haut de la salle et endommager la plaque de calcite blanche et les concrétions et également pourra nous permettre du stockage de glaise pour creuser le soutirage.

Nous commençons alors à creuser le soutirage pendant une bonne heure pour voir le développement.

Après nos efforts, nous nous rendons vers la cheminée remontante de la salle d’entrée pour élargir à l’aide de deux boum l’entrée du boyau. On perce alors deux trous et chargeons. Nous réalisons le feu d’artifice avant de rentrer chez nous pour manger un bout.

Dorian

COMPTE RENDU DE LA SORTIE A LA GROTTE DU PETIT POMEROL EN FORÊT SAOU DU 16 AVRIL 2022


Participant : Serge A

Marche d’approche de 40mm depuis le parking du Pré Brun la Vèbre pour arriver à la cavité. Cette cavité qui à mon humble avis, n’a jamais été l’abri d’un quelconque ermite. Tout au plus, pour des bergers, des chasseurs, en quête d’un lieu pour se protéger, du mauvais temps et pourquoi pas un poste d’observation pour des résistants de la dernière guerre entre 1943 et 1944 car un camp du maquis était installé dans la forêt, voir en remontant plus loin pendant les guerres de religion elle aurait pu servir là aussi de poste d’observation, un camp des protestants lui aussi était installé dans la forêt.

J’en veux pour preuve : l’inconfort du lieu (plein nord), son accessibilité difficile, pas de traces de foyers anciens, pas d’aménagements si ce n’est une murette de protection et de plus aucun points d’eau à proximité.

Quant à la célérité des observations effectuées par des spéléos vertueux !! il me parait nécessaire de donner un point de vue, sur la description karstique du lieu.

En effet, il s’agit d’une cavité formée par gélifraction, et autres formes d’érosions (éolien et éboulements) située sur un avancement de la falaise, juste au-dessus se situe un important décollement d’une longueur de 8m et de 0,70 cm de largeur. Descente en oppo estimée à 6m de profondeur.

Tout ceci est en relation directe avec la cavité au bas de la terrasse herbeuse. (Voir topos)

Ce qui pour l’avoir escaladé donne l’illusion d’une cavité haute, issue du décollement et présentant un risque non négligeable (blocs coincés).

En résumé:

Nous sommes dans une zone purement tectonique ne présentant aucunes traces de creusement. Une tentative de désobstruction à la faveur d’un joint de strate étroit encore une fois sur remplissage extérieur, ne présente aucune suite possible.

Quelques ossements sans grande importance.

Vision poétique : J’ai vu un aigle planant au-dessus du synclinal et ses redressements spectaculaires au-dessus du grand Pomerol allant où bon lui semble !!!

Serge

C’est pas sous terre, c’est dans l’eau mais c’est de l’archéo (et un membre du club s’est mouillé pour ça)

 Juste une info rapide pour vous faire part de la publication récente d’un petit ouvrage (130 pages tout de même) concernant mon « fond de commerce » : les habitations littorales des lacs de Savoie au Néolithique et à l’âge du Bronze.

Pas moins de 24 auteurs mais en sachant que je me suis écrit près de la moitié du bouquin !

En attendant d’en déposer un exemplaire à la bibliothèque du club, ceux que cela peut intéresser peuvent télécharger le fichier pdf sur le lien suivant (il faut descendre en bas de la page pour trouver où cliquer)

 

https://www.culture.gouv.fr/Regions/Drac-Auvergne-Rhone-Alpes/Publications/Les-sites-palafittiques-de-Savoie-et-Haute-Savoie-inscrits-au-patrimoine-mondial-de-l-unesco

A tout bientôt

Yves B