BUT : DESCENDRE LE DEUXIEME PUITS DONT L’ACCES N’EST PAS COMMODE
PARTICIPANTS : PIERROT ET MARCEL. DORIAN. JEAN-LUC ET JEAN-JACQUES AUDOUARD. ET UN GROUPE DE JEUNES DU MASC
METEO : BELLE JOURNEE ENSOLEILLE AVEC QUELQUES GOUTES EN FIN DE JOURNEE CETTE SORTIE N’EST PAS UN POISSON D’AVRIL !
Marcel passe à la maison vers 8 H. Le ciel est encore gris mais il semble s’améliorer au fil des heures, dès la traversée de Viviers, cette fois le soleil ne nous quitte plus. Comme c’est le lundi de Pâques peu de trafic et il faudrait Pâques tous les jours ! Nous arrivons les premiers sur les lieux et pourtant on s’était arrêté chez Gégé et Ghislaine récupérer un peu de matos pour descendre dans la poule Rousse. Notre but aujourd’hui est de percer plein de trous pour continuer les forages en tête de puits. C’est sûr, on n’est pas nombreux pour réaliser cette tâche. A 10 h 10 nous attaquons la descente avec la perfo du MASC et quelques pailles dans une boite étanche. L’aven est très ventilé ! C’est Marcel qui descend en premier, il aimerait faire des photos en continue dans le puits d’en dessous, l’appareil étant fixé à une corde, cette technique nous aurait renseignés sur la configuration des 10 prochains mètres, mais rien ne se passe comme prévu ? Pendant que je m’équipe il remonte aussitôt, bien mouillé par les piscoulis qui arrosent les deux passages bas. Il avait eu la bonne idée d’enfiler sous sa combinaison un vêtement en néoprène étanche car le passage du deuxième boyau se termine sur un rideau d’eau arrosant copieusement le dernier ressaut. Nous descendons ensuite les sacs jusqu’au terminus et je suis déjà trempé intégralement mais il faut l’admettre, on n’est pas venu ici pour rien ! En surface le groupe tourne, il n’y a personne pour le surveiller. Marcel est d’un grand secours pour me passer la perfo, le câble 220V et tous les accessoires dérivés pour commencer les perçages. L’atmosphère est saturée d’humidité, les lunettes bien sales et l’amorçage des trous fastidieux, sur 7 trous percés deux débouchent dans le vide, un autre mal percé et 4 enfin bons pour y insérer les pailles. Difficultés pour le bourrage avec l’eau qui coule dans les trous et la cutine qui se transforme en mond-milch ! La position de perçage n’est pas bonne du tout dans un petit puits cylindrique de 80 cm de diamètre, les pieds glissent sur la paroi, on n’a pas de débattement avec la machine, enfin j’arrive quand même a poser un étrier métallique pour me faire une prise. C’est un calvaire, l’idée de venir ici aujourd’hui n’était vraiment pas bonne et c’est là que la spéléo devient parfois irrationnelle ! Nous décidons de remonter en amorçant les 4 pailles et en espérant qu’elles sautent bien ? La remontée en surface se fait encore sous l’eau, les deux sacs restent au bas du P20. Dehors il fait grand soleil, ça soulage un peu ! (il y a longtemps que je n’ai été autant rincé sous terre et s’est pas le Vercors ici TPST 2 H Nos collègues du MASC sont là. Jean –Jacques, Dorian, Jean-Luc, Mélina, Ludwig, et quelques autres jeunes qui devaient descendre dans l’aven Deypesse (mais la pluie les en a empêché) ils se retrouvent là pour agrandir un petit aven que Gilles avait trouvé, trop étroit ils vont s’en occuper en agrandissant le puits d’entrée aux pailles (c’est une bonne initiation pour Dorian qui se spécialise) Nous déjeunons tous ensemble, la plus part mangent sous notre salle à manger et moi au soleil, avec ma crève ! Dans l’après-midi, les jeunes retournent creuser dans ce petit aven, cote -6 atteinte et vue sur une petite salle, à continuer certainement ? (C/A) De son côté Marcel redescends dans la Poule Rousse, juste pour faire ses photos et voir le résultat du tir. En 1 H c’est plié, il remonte et déséquipe. Nous tirons nos deux sacs laissés au bas du P20. Je n’ai pas eu le courage de redescendre avec lui, en mauvaise santé. Je pense à mes potes (Jacky Soret, Gégé, Gilles, qui sont malades comme moi avec une sorte de grippe ?) En fin de journée nous tenons compagnie aux jeunes qui achèvent leur désobstruction puis nous repartons dans la vallée du Rhône à 16H Belle journée pour ne pas aller sous terre en somme, trop de pluie d’une semaine qui a transformé le Karst en éponge ! Nous devrions revenir peut-être samedi prochain ?
Pierrot