Compte rendu de la sortie à la grotte de la Grange dans le ruisseau de Bayonne du samedi 24 août 2024.

Nous ne sommes pas retournés à la grotte de la Grange depuis l’été dernier. C’est une désob d’été, au bord du ruisseau de Bayonne sous une végétation dense et au frais.

C’est aussi au plus chaud que le courant d’air est le plus perceptible.

Le ruisseau faisant la limite des communes de St Priest et Freyssenet et le trou se trouvant en rive gauche, nous sommes sur la commune de St Priest.

Nous nous retrouvons au parking avant le pont à 8 h 30 ce samedi 24 août 2024. Nous sommes en équipe réduite, car nous sommes trois : Duduche et Maxime(ASP) et Gérard (MASC).

Rapidement nous descendons dans le ruisseau de Bayonne que nous remontons jusqu’à la grotte. Il y a pas mal d’eau pour une fin août et nous progressons dans des petites gorges calcaires constellées de bloc de basalte.

En arrivant au pied du chantier, nous constatons que l’eau sort toujours au pied de la grotte et qu’elle vient grossir (modestement!) le ruisseau de Bayonne.

Nous montons jusqu’à la grotte, il faut dégager l’entrée car la végétation a bien poussé.

A l’intérieur rien n’a bougé, le bac et les cordes pour le tirer sont toujours là. Il y a aussi une ligne de tir.

Nous allons tous au fond pour voir ou il faut attaquer. Le courant d’air est bien présent sur la gauche en arrivant. Nous sommes dans une diaclase perpendiculaire à celle de l’entrée.

Mais su ce coté gauche il y a un empilement de blocs qui semblent tenir la dalle du plafond. Il faudra probablement étayer avant d’entreprendre quoique ce soit.

Nous nous rabattons sur la diaclase d’entrée, elle fait 10 m de long et il y a un rétrécissement qui oblige à une reptation et qui coince le bac dans sa course.

Nous mettons deux pailles que nous tirons de l’extérieur. Cela ne fait pas plus de bruit qu’un pet de lapin ! La roche est tellement fracturée que le souffle a été absorbé par ces micro-fractures. Aussi une grosse séance de massette burin est nécessaire pour nettoyer le tir.

Duduche qui tire les bacs de l’extérieur reçoit un arbre sur la tête après avoir fait roulé un bloc dans la pente qui a entraîné cet arbre mort en le heurtant. Heureusement notre Verdussologue n’a pas de séquelles.

Une fois tout nettoyé, nous commençons à vider le fond ou la diaclase est la plus large. Il y a un amoncellement de restes de tir, et peut-être sous ce bouchon, il y a du vide qui nous éviterait de désober sur la gauche.

Après plusieurs bacs sortis, Duduche nous signale qu’une dalle plantée à l’entrée, gène pour vider les bacs. Nous ressortons, c’est Maxime qui perce et met une paille dans cette dernière. Rapidement , il n’y a plus de dalle !

Nous arrêtons là pour aujourd’hui, nous reprenons la descente du ruisseau et arrivons aux voitures à 11 h 45.

CR DU 4 AOUT 2024 A LA POULE ROUSSE (41ème)

PARTICIPANTS :

  • GÉRARD
  • GHISLAINE
  • PIERROT
  • JANINE
  • GILLES
  • CLAIRE
  • DORIAN
  • BABA
  • SYLVANE.

BUT : NETTOYAGE DU DERNIER TIR AU FOND ET PERÇAGE, PHOTOS DIVERSES

MÉTÉO : TRÈS TRÈS CHAUDE

La journée risque d’être intéressante puisqu’on est prêt d’y faire de la « première » mais on est resté sur notre faim !

Nous avons tous R/V vers les 09 H au parking proche de l’aven. Départ de La Voulte à 08 H. Nous sommes toujours en canicule sévère et pour une fois très peu nombreux en cette période de vacances. Nous arrivons au taquet ayant pris de l’eau à Rochemaure. Gégé était impatient de nous voir arriver sous la chaleur accablante qui s’annonce avec 38/40° en plein soleil, heureusement qu’un vent du nord filtre l’atmosphère sous notre salon d’été ombragé. Ce coin de végétation reste donc reposant pour nous tous. Gilles encore handicapé par ses douleurs au genou reste en surface pour se consacrer à ses recherches de radiesthésie. On se prépare à descendre lentement en attendant l’arrivée de Dorian, le troisième homme indispensable de l’équipe de pointe car à deux on ne peut pas faire grand-chose. A 10 h 30, ne le voyant pas arriver nous décidons d’aller au fond pour étudier l’efficacité du dernier tir et de rétablir le téléphone (les prises étant modifiées sur les combinés). Je m’aperçois qu’un fil se trouve débranché au sommet du P25 sur la ligne de tir ! Gégé part au bout des 5 m du méandre terminal et me dit tout souriant que le résultat est époustouflant, on vient de gagner encore un bon mètre avec vue sur le puits suivant, l’orifice est étroit mais avec un tir calculé, ce sera un jeu d’enfant pour franchir l’obstacle. Malheureusement nous n’avons pas descendu l’outillage avec nous. Il prend des photos de la future « première » qui nous attend. Je vais à mon tour voir la suite, enthousiasmé par la bonne nouvelle. On apprend que Dorian vient d’arriver. Il a eu aussi du mal à remettre en route le groupe inverter de Gégé qu’il a noyé en tirant sur la cordelette. Le trou est super bien ventilé au fond mais on apprécie l’air de la soufflerie de la turbine venue en renfort. Nous remontons pour midi trente pour aller manger avec nos femmes. (TPST 2H) Un bon repas va nous permettre d’envisager sereinement tous les espoirs de cette cavité, on estime les -70 mètres à portée de mains. Vers 15 H je laisse descendre Gégé et Dorian pour aller agrandir l’ultime rétrécissement du trou, Je leur laisse le burineur de Rémi pour éclater toutes les roches fissurées et réduire en poudre l’accès au vide. Trop fatigué par cette météo accablante je reste dehors et constate avec effroi qu’ils sont descendus en bas sans emporter le perforateur, mince ! Le mandrin de mon outillage n’accepte pas les forets SDI. Déçu, Gégé doit encore remonter jusqu’à -15 mètres pour qu’on lui fasse passer cette autre machine indispensable. Le temps passe en farniente et au fond en burinage et perçage de 7 nouveaux trous de mine (pailles et cordeau en 12, compris) TPST 3H. Quelle journée, surtout pour Gégé qui a fait 3 allers-retours en peu de temps. Ils ressortent à 18 h 30. En remontant il a eu la présence d’esprit de réparer la coupure de fils de -40 que j’avais repérée. Les mines sautent enfin, libérant l’avenir à nos futures aventures. D’après ses dires Gégé a observé une profondeur de 3 à 5 M avec vue sur un méandre plus large avec un filet d’eau au fond puis du noir et de la résonance. (Voir les photos suivantes) Je pense qu’une échelle de 5 M pourrait être utile pour équiper la sortie de ce nouveau puits très concrétionné ? Il faudra penser à descendre quelques bouts de cordes, plaquettes et goujons, Dyneema. Maté topo ?

Nous quittons les lieux pour aller sur Saint Remèze prendre possession de notre chambre d’hôte (chez Marc et Pascale, 65€ avec petit déjà très copieux) on se regroupe ensuite tous au restaurant pour arroser la fin de nos travaux souterrains (Au Marronnier pour 25€, bonne prestation)

A 22 H on se quitte pour aller dormir, Gégé ira se trouver un coin pour son fourgon, Dorian rentre sur Viviers, Sylvane et Baba sur le plateau.

Lundi 05 août 2024. Nous rentrons sur La Voulte après avoir été repéré le plan d’eau de Pignedoré à Pierrelatte. Accès gratuit, belle eau mais trop venté, on se baignera en arrivant à la maison !

Pierrot

Affaire à suivre, rien n’est décidé pour une date d’exploration pure. On se calme !

Obs : On a apprécié la bonne tenue du groupe qui a pu alimenter ensemble la turbine et le perfo en même temps sans effondrement de la tension.

SORTIE DU MERCREDI 31 JUILLET 2024 GROTTE DES BŒUFS (OU DE MARIGNAT DANS LES COULMES)


PARTICIPANTS :

  • JACKY SORET
  • PIERROT

BUT : RECHERCHE D’UN ANCIEN TROU SOUFFLEUR ET DU SCIALET PENON

MÉTÉO : CANICULAIRE 38°

Aujourd’hui vu la canicule qui sévit depuis plusieurs jours nous décidons d’aller dans les Coulmes pour prospecter aux alentours de la grotte des Bœufs car Jacky dans ses souvenirs lointains se rappelait d’un C/A soufflant. Il arrive chez moi vers 09 H et nous partons aussitôt pour le lieu convoité. La chaleur est déjà forte en plaine. Nous grimpons sur le massif tout en discutant de notre passé et l’on convient qu’il s’agit entre nous d’une méprise. En fait il s’agirait d’une autre cavité bien connu qui s’appelle Balme Vallée dans laquelle j’y avais fait quelques mètres de première il y a plus d’une quinzaine d’années. (Le c/a sortait un peu plus loin dans une anse de lapiaz en rapport avec un terrier de renard, affaire conclue) Nous convenons tous deux que c’était le même trou en situation et description ! Dommage car j’avais emporté quelques outils de désob avec moi et du papier journal.

Avant de partir ce matin nous avons téléphoné à JP. Vincent pour discuter sur le trou à JO Favre-Novel qu’on aimerait aussi bien retrouver, il est situé sur l’emplacement de la fin du méandre Corbel au terminus de la grotte de Couffin-Chevaline. J-P nous indique le départ d’une piste ONF sur la route de Pétouze, reste à nous de rechercher celui-ci. Cette Cavité dont j’ai écrit un C/R en 2006 stipule que c’est un petit scialet peu profond (nommé PENON) que le GSV avait exploré déjà avec un début de désobstruction puis avait aussi été repris par les FJS en 2004 ou 2005 en laissant des restes de câbles de tyrolienne. L’ONF ayant rouspété nous l’avions déséquipé et enlevé le matos qui traînait. Je ne me rappelle plus où sont mes archives, ne reconnaît plus le terrain (en 25 ans la forêt a changé et je ne retrouve plus ce scialet qui avait bonne gueule). (-6 -7m environ de profondeur ?) Il aurait été intéressant de le reprendre à nouveau ? Nous avions choisi à l’époque le gouffre GARIDON, positionné sur Gournier, semble-t-il plus facile à vider ? Il faudrait essayer de contacter le garde Paquien qui devrait nous renseigner !(ou d’autres personnes s’en souvenant dont Bruno Bégou) Nous avons marché plusieurs Kms sur la zone sans malheureusement retrouver le trou à Jo ni l’autre (le scialet Penon très proche) Du coup nous avons eu du mal à nous repérer sans trop rentrer dans les bois très épais.(Sans coordonnées précises) A midi nous avons repris la route pour retourner au véhicule laissé à 1 Km 500 et 100 m plus bas. La chaleur est torride, nous allons ensuite casse croûter à la Fontaine de Pétouze où les touristes se restaurent.

Retour après sur Choranche pour voir nos amis François JP et Marie-Claude. On arrive à Romans à 15 H pour regarder les JO à la télé. En fait on a pris l’air. Affaire à suivre si on retrouve ces cavités anciennes !

Pierrot

La zone qui nous concerne se trouve au-dessus le hameau du Charmeil cote 907 m jusqu’aux maisons de Ganichon et La Citerne, ruines Perrat avec source et cote 1081 (zone ceinturée en vert sur le N du parc naturel de la carte TOP 25 3235 OT AUTRANS)

SORTIE DU JEUDI 25 JUILLET 2024 SCIALET DES 1000 PAS (COMBE LAVAL. VERCORS)


BUT : POURSUIVRE LES RECHERCHES ET DESOBE DU FOND DE LA DOLINE.

METEO : SUPER CHAUDE

PARTICIPANTS :

  • JEAN-LOUIS
  • BERNARD
  • PIERROT
  • JACKY
  • MARCEL
  • PHILIPPE AGERON
  • PIERRE ST BONNET.

Un compte rendu complémentaire édité par Bernard sera joint sous peu à celui-là. Marcel et Jacky viennent chez moi à Romans, nous partons pour le Vercors avec le Rifter par cette belle journée qui s’annonce très chaude et bienfaisante car là-haut il fera frais ! On arrive sur la piste forestière de la Sapine vers 10 h 10. Nous amis sont déjà là depuis peu. On laisse les véhicules justes avant la barrière ONF et on démarre les 1000 pas réglementaires pour arriver au scialet. Je ne me rappelle plus bien où il se trouve ce trou et l’on s’égare un peu avec Pierre ST Bonnet pour retrouver le chemin dans une combe côté gauche juste après le petit abri en dur dans une épingle. Aujourd’hui nous n’avons pas le plaisir de côtoyer Patrice Chaffi, l’inventeur de la cavité. (Il est en congés loin de chez nous). La fraîcheur des lieux nous convient en comparaison de nos habitudes ardéchoises.

Dès qu’on arrive au scialet nous installons les agrès et le matos de désob. La vision de l’entrée a d’ailleurs bien changé depuis mon passage antérieur, les copains ont beaucoup sorti de terre dans la doline. On se met à l’œuvre de suite pour remonter des bacs depuis l’avant-fond (A – 5 M environ du bord sur une petite plateforme) Je me propose pour travailler avec l’outillage FJS (j’y pense maintenant mais un râteau serait utile au déchargement des bacs et il faudrait que je ramène le compteur de bacs du Clos ! (ça aide bien) J’ai apporté un bac bleu bien sanglé des lyonnais de Dardilly (prise de guerre à l’époque du scialet de l’Archer 2 où ils ont abandonné pas mal de déchets il y a 15 ans au moins ?) On manque de ce genre d’objets indispensable pour évacuer la terre. Ce bac nous semble très utile, il restera ici. Je remplis environ une vingtaine de voyage grâce au téléphérique sur câble de Jean – Louis avec sa tyrolienne super fonctionnelle) Le but est de purger la terre pour retrouver la roche si possible ou d’agrandir la plateforme pour envisager un futur étayage en V? Un instant après je sonde un petit vide d’un M3 sur le pourtour de la paroi mais rien d’important tout de même. Comme nous sommes nombreux, l’effervescence est à son comble autour du gouffre, pas de moustiques ni de grosses mouches désagréables ! Je remonte sur le coup de midi, nous partageons nos casse-croûtes ensembles, une bouteille de vin d’Alsace est offerte par J.Louis en l’honneur de mes 77 ans dans 3 jours (quelle gentillesse, merci encore mes potes). On a aussi le plaisir de voir arriver Philippe Ageron venu nous aider avec sa moto. Pour digérer nous continuons le travail en se relayant par Marcel et Pierre St, les bacs défilent à grande vitesse (plus de 65 environ) mais on n’est pas au bout de nos peines pour y voir mieux et sans danger car pas question de descendre en bas vers- 8 M sous un étayage instable d’ailleurs une paroi en terre se fendille d’un côté pour s’effondrer un quart d’heure plus tard, c’était à prévoir !

On constate que le chantier va être long et qu’il y aura beaucoup d’étayages à produire. Marcel a remarqué qu’il y avait aussi un C/A soufflant par un petit trou dans la terre en creusant. 16 H 30 nous arrêtons les manœuvres et rangeons le matos. Retour vers St Laurent en Royans pour boire une mousse et se séparer. En arrivant chez moi je m’aperçois que je n’ai pas rendu les cordes FJS que j’avais transportées à J. Louis. Elles sont en attente ici.

Bonne lecture

Pierrot

Rassemblement au Camp BERGER 2024 à Méaudre/ Autrans

PARTICIPANTS :

  • Frédéric
  • Jean-Luc P
  • Dorian M

BUT DE LA SORTIE

Rassemblement au Camp BERGER 2024 à Méaudre/ Autrans

DÉROULEMENT :

Ça y est ! Après des mois d’attente le jour J est arrivé, je récupère Jean-Luc chez lui vers 15H30 le samedi et nous partons pour Saint- Jean-en-Royans pour aller à Croque- Montagne et retrouver Frédéric.

Après une bonne heure et demi de route, on arrive à Croque-Montagne, je récupère ma commande et craque mon portefeuille pour une nouvelle combinaison ! Mais quelle idée !!! Frédéric s’achète également une combinaison. Le vendeur nous informe des collègues du MASC sont passés juste avant nous ! Coïncidence, il semblerait que certains sont dans le Vercors pour faire un canyon ! Nous voilà encore plus chargé que la veille et en route alors pour Méaudre.

Avec un peu de retard nous arrivons aux alentours de 19h30 au camp, nous rencontrons Rémy LIMAGNE qui est l’organisateur, faisons un debriefing et présentation de la cavité, descente programmée demain !

On trouve rapidement ou boire de la bière, on monte alors nos campements dans le champs et retournons au food truck pour commander à manger. La nuit tombe rapidement et nous irons nous coucher vers 23h. Dans la nuit, un orage violent nous tombe dessus, ça pète fort !

Le lendemain, après cette nuit agitée, nous nous réveillons à 6h30, préparation et café, on décolle à 7h20 pour le parking de la Molière.

Sur la route il commence à pleuvoir … Mince… On arrive au parking sous une pluie battante … on laisse tomber et l’on redescend, ce ne sera pas pour cette année !

On ira finalement faire la grotte des saints de glaces équipée à l’occasion du camp Berger. Frédéric nous abandonne et rentre chez lui.

Arrivés à la cavité, nous nous équipons après un tour de rando pour la trouver, elle n’est vraiment pas loin du camp.

On rentre à l’intérieur, de diouuu c’est froid et ça ventile là-dedans ! On passe le premier P11 sans souci, arriver au P9 je bloque … merde c’est hyper aérien comme manip ça ne m’emballe pas du tout ! On fait malheureusement demi-tour ! Je propose à Jean-Luc d’aller faire le trou qui souffle à la place, il valide et c’est juste à coté, on équipe le P8 d’entrée, on se faufile dans tous les recoins et tout les méandres possibles et imaginables, on s’arrête à la vire du P30.

Superbe cavité, on fait marche retour et trouvons un nouveau boyau a éploré sur le retour avant la remontée, on voit une corde d’une dizaine de mètres qui part sur une vire, ça me plaît bien ! Jean Luc pas des masses. A chacun ses problèmes. En même temps les mecs qui équipent dans le Vercors il aime bien quand c’est aérien j’ai l’impression !

On sort de là poussés par la faim. On prendra la voiture pour aller manger sur le retour à grotte roche. La pluie est encore là, on mange sous le porche à l’abri avant de visiter grotte roche.

Les salles sont gigantesques ! Des réseaux semblent venir d’un peu partout, on s’arrête à l’échelle par manque d’informations sur la suite et un baudrier me semble nécessaire. Je me rends compte qu’avoir une topographie avant de rentrer dans une grotte c’est quand même vraiment mieux …

Je fait pleins de photos, l’endroit est superbe ! J’ADORE ! IL FAUT REVENIR AVEC UN BOUT DE CORDE, peut-être même faire la traversée avec fenêtre 4.

Nous ressortons tout doucement dans ce gigantesque porche et regagnons la voiture. Nous rentrons à la maison vers 19h.

Dorian

CR DU 16 JUILLET 2024 A LA POULE ROUSSE (40ème)

PARTICIPANTS :

  • GERARD ET GHISLAINE
  • PIERROT
  • JANINE
  • GILLES
  • CLAIRE
  • BABA
  • SYLVANE
  • DORIAN
  • THIERRY MILLET
  • MARCEL

BUT : POURSUITE DES TRAVAUX ET DIVERS ESSAIS DE TURBINES

METEO : TRES BEAU TEMPS / GROSSE CHALEUR 29/31° LEGER VENT

Comme dab c’est Marcel qui passe nous prendre à La Voulte à 7 H 45. Le temps de charger le matos et nous quittons la vallée du Rhône pour Bidon par déjà 22° ! Quand on arrive à l’aven, Thierry Millet nous attendait assis sur un transat, les bras croisés. Quel bonheur d’avoir un ancien furet motivé par cette découverte et qui va nous aider aujourd’hui avant d’aller ensuite sur Les Vans quelques jours. Le trou est vite équipé et comme dabe Gégé s’équipe et s’engouffre sans batailler, suivi par Marcel et Thierry. C’est vrai qu’il ne faut pas mollir ici, vu la chaleur annoncée, mais avant tout nous allons installer le groupe, les lignes, la turbine de J. Louis Bret rénovée. On se rend vite compte qu’elle marche encore mieux qu’avant, serait-ce parce qu’on a changé le condensateur et surtout les pales de l’aspirateur ? ça aspire velu, un peu bruyant mais on arrive à l’éloigner et l’isolons du soleil par une couverture. (Je pense qu’un délesteur automatique sera nécessaire en travail constant avec le burineur du fond pour profiter de la pleine puissance) en tout cas on sera à l’abri du CO2. Marcel avait même installé un cadran d’un analyseur de pression en sortie de la soufflerie qui indiquait environ 20 millibars de débit, mince j’ai cassé le cadran en déplaçant cet instrument précieux. Nous sommes très satisfaits de ce test. Pas de risque de s’asphyxier. Nos femmes s’installent dans notre salle à manger très à l’ombre et légèrement ventilée afin d’éviter de crever de chaud sur place ! Dorian, Baba et Sylvane, Gilles et Claire sont arrivés entre–temps. L’équipe du fond s’acharne sur l’extraction des déblais (environ 30 bacs de gros blocs) le dernier tir avait super bien marché. Je me décide d’aller les rejoindre au bas du P 25 car je ne connais pas encore le fond. Au passage je rajoute une ligne de tirs jusqu’à -60 mais je me trompe dans le branchement qui sera plus tard révisé à la deuxième descente. En fin de compte Dorian m’a rejoint en terminant la topographie, nous faisons quelques photos d’ambiance et aidons à remonter les bacs qui viennent du méandre, on les verse derrière les planches dont une a été descendue par Marcel. Son étayage en escalier est super bien fait, il en faudra sans doute en installer une autre prochainement ? (on était cinq au fond, du jamais vu !) Le méandre a été super bien élargi par les dynamiteurs (largeur d’épaules sur 5 M) Gérard approche du terminus et commence à voir mieux la suite. Avant de remonter il va percer deux autres trous de 10 pour y installer des pailles BA10 afin de mieux pouvoir encore apprécier la suite. Il distingue des concrétions et un ressaut de 3M à 5M qui semble se prolonger dans l’axe du P25 avec toujours du C/A soufflant. Grâce à la turbine de J. Louis le réseau de puits depuis l’entrée est très ventilé, c’est réconfortant. Nous sortons tous à 14 H avec quelques difficultés pour tirer les deux pailles du fond. Le repas bien apprécié nous permet de nous mettre d’accord sur l’organigramme des prochaines sorties car les vacances de certains d’entre nous sont en projets ? Nous ne souffrons pas de la météo torride qui sévit sur la région, cachés sous les arbres. TPST 4H ce matin. Repos et Thierry et Gégé redescendent pour amorcer les 6 trous de 12 restants. En fin de compte les deux tirs aux pailles avaient bien marché mais on n’a rien entendu en surface. La première est donc à portée de mains, d’ici deux séances nous devrions fouler du sol vierge ? Ça va bien tomber pour que je souffle mes 77 bougies! A 16 h 30 notre équipe du fond ressort. TPST au total 6 H (8 trous) 2 forets donnés par Dorian sont restés au sommet du P25. Maintenant on a véritablement deux lignes actives au fond. Tir et Téléphone. Il faudra descendre encore une planche aussi pour le relais qu’on a cimenté (largeur 85) Prévoir de laisser en bas le burineur de Rémi dans un sac étanche. Nous plions bagages à 19 H enthousiasmés par cette mémorable journée. Un peu de repos jusqu’à fin juillet pour rebondir début août avec la découverte convoitée si ça veut rire ! Retour chez nous, la route N 86 s’est partiellement vidée. Le champagne reste au frais !

Pierrot

COMPTE RENDU DU 14 JUILLET 2024 KAYAK et GROTTE D’ARGENT 07 SAINT MARTIN

TPST : 7 H00

PARTICIPANTS :

  • ALEX
  • LEILA
  • DORIAN

BUT DE LA SORTIE :

Remonter l’Ardèche en kayak au départ de Sauze. Explorer les cavités environnantes.

DÉROULEMENT :

Aujourd’hui, il fait chaud ! On se rejoint sur la plage de Sauze pour faire du kayak dans les gorges de l’Ardèche et faire quelques trous en bon spéléo comme la grotte d’Argent !

Tôt le matin après avoir loué et gonflé les kayaks, on remonte le cours d’eau, c’est calme et il n’y a pas grand monde. Le loueur de canoë était Olivier PAGES ! On aura bien discuté.

Rapidement on débarque pour essayer de trouver la grotte d’argent et grotte sombre. Les entrées nous seront indiquées par deux randonneurs qui exploraient aujourd’hui les cavités. Le hasard fait bien les choses parfois !

On connaît l’emplacement, on repart alors, on débarque à deux trois petits endroits pour voir si cavités il y a ! On tombe alors sur la grotte à deux entrées qu’on explore rapidement, Alex a eu un problème de lampe et nous rejoint avec Leila sur la 1ère entrée, il y a l’air d’avoir un peu de développement mais l’on fait demi-tour pour voir la lampe d’Alex. Malheureusement il y a l’air d’avoir un faux contact mais il a une lampe de secours. Sur la carte on vois encore quelques trous à explorer. GROTTE DU RENARD, GROTTE DU SQUELETTE, GROTTE DU LIERRE … et j’en passe.

On continue notre périple en canoë, des jeunes sautent dans l’eau via un trampoline.

La faim commence à arriver rapidement, on passe le premier rapide et nous nous arrêtons manger à côté d’un grand porche, malheureusement pas de cavité.

On reprend la route une demi-heure après, on redescend faire de la spéléo, on passe devant Saint Marcel, on s’arrêtera à la grotte du lierre et grotte du renard, ces deux cavités sont protégées par la LPO, il faut escalader une paroi pour y monter, heureusement j’ai un bout de corde et un mousqueton, Leila restera en bas et ce baignera pendant notre exploration avec Alex.

Belles petites cavités avec un bon petit développement, se termine toute les deux sur un remplissage de terre/glaise. Je trouve deux tessons de poterie dans la première.

Nous redescendons calmement, et nous profitons du soleil pour se baigner.

Prochain arrêt nous cherchons alors la GROTTE FAVOT. Alex trouve rapidement le chemin et nous observons à travers la grille l’entrée de la cavité. C’est dommage de ne pas avoir les clefs …

Nous nous arrêterons ensuite à la grotte sombre, qui présente finalement peu de développement, avec Leïla nous faisons une escalade, mais rien non plus, dommage ! J’y laisse d’ailleurs un genou à la descente.

On finira par la grotte d’argent, pas de topo, pas énormément d’indication, mais l’on s’engouffre à l’intérieur. Belle cavité, rapidement les volumes deviennent grand, un beau réseau, on commencera à gauche, pour ensuite faire demi-tour et continuer à droite, le méandre est magnifique, on passe sur une patte d’oie à gauche pour descendre dans un autre réseau, du sable argenté jonche le sol par endroit. Dès qu’il faut recommencer à ramper, les douleurs du genou me rappelle à l’ordre, j’ai mal, je fait demi-tour et laisse Leila et Alex continuer l’aventure, ils me rattraperont vite de toute façon à l’allure où je vais, effectivement ils m’auront bien rattrapé ! On sort de grotte d’argent et finissons la descente des gorges jusqu’à la plage de Sauze.

La journée se terminera par une baignade et une bonne bière en terrasse.

Dorian

Compte-rendu de la sortie du 14 juillet 2024 au fond des Cuves de Sassenage

Participants :

  • Johann (Sc Oreillards)
  • Tim (CESAME)
  • Sévan
  • Nathan
  • Théo
  • Sebastian (SGCAF)
  • Bertrand (MASC)
  • Emilie (MASC).

TPST : 12h

Compte-rendu par Emilie

Cela fait quelques semaines que Bertrand a demandé à être remis sur la liste de diffusion du SGCAF, le club dont il faisait partie entre 2004 et 2007, vu qu’on est pas mal en Chartreuse ces derniers temps. Il me parle d’une sortie organisée par Sévan (qu’on avait rencontré lors d’une traversée de la dent de Crolles) aux cuves de Sassenage le samedi 13 juillet, avec comme objectif le fond ! Pas de chance pour moi, je travaille samedi. Il se tâte à y aller. Et puis finalement la météo ayant été orageo-pluvieuse entre jeudi et vendredi, la sortie est reportée à dimanche. Ça fait un moment que j’avais envie d’aller voir ce que sont ces fameuses « cuves » et Bertrand y est souvent allé, notamment pour emmener des jeunes dans la partie touristique, mais sans pousser très loin dans la cavité. On appelle donc Sévan le samedi pour savoir s’il y aurait de la place pour deux petits Masquiens. Rendez-vous est pris pour 8h à Sassenage, tant pis pour la grasse mat’ du dimanche (mais ce sera toujours un lever plus tard que mes deux jours précédents pour le travail, donc ça va 😉 ). On sera huit. Le temps de parcours est estimé entre 10 et 12h.

On retrouve donc les SGCAFiens à 8h au parking près de l’église de Sassenage (le parking des cuves étant fermé entre le 1er mai et le 30 septembre). Mes craintes sont confirmées, ce sont tous des jeunes fougueux 😉 et pas une femme à l’horizon… Heureusement qu’on a décidé de ne pas prendre le matos pour filmer pour ne pas se retarder…

Au parking des cuves, le niveau sonore est assez important, la rivière extérieure est bien chargée. Et il y a même un petit panneau qui dit que les cuves sont fermées pour les visites touristiques ce jour en raison du niveau d’eau. Ça nous met quelques doutes, mais les habitués du lieu sont confiants. Et puis, les visites touristiques ont lieu l’après-midi, si ça se trouve, c’était un avertissement pour la veille qui n’a pas été enlevé. En tout cas, on ne rencontrera pas de problème de niveau d’eau dans toute la cavité, et on profitera d’une belle ambiance aquatique.

La marche d’approche d’une petite quinzaine de minutes sera vite avalée, et nous voilà devant le gros porche d’entrée. Le coin est vraiment très joli. On se change, on a vite chaud avec nos combis, Sévan cache le badge pour un autre groupe du SGCAF qui doit venir faire une plus petite visite l’après-midi, et on rentre sous terre à 9h.

La particularité de cette cavité est qu’elle est remontante. Le fond de la cavité et son siphon terminal sont situés à environ +400 m par rapport à l’entrée. Au programme donc à l’aller pas mal de petites remontées sur corde (dont la remontée d’un P60) entrecoupées de quelques descentes (il y a d’ailleurs deux petits puits à équiper), des mains courantes pour passer des bassines, de la marche sur l’eau, des parties sèches, un laminoir, quelques étroitures courtes, beaucoup de passages magnifiques, des coups de gouge, des cascades, de l’ambiance, des énormes volumes et des galeries plus intimistes, un nain de jardin… Je ne vais pas détailler le parcours ici, il n’y a qu’à suivre la topo… ou plutôt allez y avec des personnes qui connaissent, parce que le cheminement est assez paumatoire, à l’aller comme au retour.

Le rythme de la sortie est donné d’emblée. On a chaud dans les galeries de la partie touristique, on marche d’un bon pas, on saute de blocs en blocs, on escalade les petits puits remontants. En 2h30 on arrive à la salle du thermomètre, environ à la moitié du parcours (d’ailleurs il faudra un jour revenir avec un thermomètre qui fonctionne pour le remplacer…), bien dans les temps donc et tout le monde est en forme. On y fait une petite pause pour s’y restaurer. Et ça repart. On finit par arriver dans la très grande salle Carrel où se trouve le fameux P60, qui était « toute proche » depuis un moment. Là évidemment le groupe va s’étirer, le premier jet étant une longueur plein vide de 35 mètres… A moins que cette autre corde le long de la paroi mène aussi au sommet du puits ? On taira le nom des personnes impliquées dans cette idée saugrenue, on retiendra seulement qu’il ne faut pas suivre cette voie, à moins de vouloir se sentir dans la peau d’un explorateur téméraire et d’avoir envie de remplir ses bottes… Cette mésaventure (sans problème heureusement) engendra pour les autres une petite attente qui sera l’occasion pour Bertrand de nous faire une démonstration du réchaud des anciens, le Esbit… Ce réchaud minimaliste, au dégagement légèrement nauséabond (mais guère plus que la cigarette électronique de certains et au moins c’est utile 😉 ), nous permettra (après un temps de chauffe relativement long en raison de la non conductivité de la tasse mais certainement pas en raison de la performance du Esbit qui paraît-il est incontestable) de tremper nos 16 lèvres dans un succulent breuvage caféiné et sucré. On profite de cette pause pour engloutir nos sandwichs, on fera ensuite l’aller retour au siphon qui ne devrait plus être très loin. Effectivement après quelques remontées de cascades et quelques mains courantes, on arrive dans des grands volumes qui se terminent par un siphon sur lequel on ne fera pas de commentaire. Il est 15h30, heureusement le retour est en descente !

Jusqu’à la salle du thermomètre, l’orientation est plutôt aisée, on voit bien les quelques rubalises et les cairns. Il est environ 18h quand l’équipe s’y rejoint. Ensuite, les choses se compliquent un peu et il y aura à nouveau une échappée belle qui nous occasionnera un autre petit moment d’attente (dommage on n’a pas d’eau à proximité à ce moment-là pour un nouveau café). Après encore quelques petites hésitations on arrive enfin à la partie touristique, on allonge le pas, on se redresse et on sort au grand air au jour déclinant à 21h. Ah que c’est bon d’enlever sa combi et ses chaussures mouillées ! On n’aura pas croisé l’autre groupe qui apparemment est sorti à 18h30.

Un grand merci à l’organisateur, Sévan, et à tous les autres pour cette belle sortie dans la bonne humeur !

Emilie

Photo rivière des Benjamins

Info technique (Sévan) :

  • -Accès au fond : une C15+2mousquetons pour le P13, et une C20+2mousquetons pour la deuxième partie du Puits Lavigne.
  • -Une corde tonchée à remplacer au niveau du P7 d’accès à la salle des trois ! Pour le moment la tonche est isolée. Un bout de 15m est suffisant pour le remplacement. Prévoir d’autres cordes (c10 à c20) pour remplacer d’autres petits ressauts (gaines fatiguées).
  • -Pour l’accès aux cuves il faut bien prévenir la mairie 24h avant la sortie, la veille ça ne fonctionne pas. Si plusieurs groupes sont prévus, prévenir comme si c’étaient deux sorties.

Enfin, garder le badge sur soi et verrouiller de l’intérieur.

COMPTE RENDU DU 13 JUILLET 2024 BAUME DES ANGES 26 DONZERE

TPST : 7H00

PARTICIPANTS :

  • FREDERIC
  • DORIAN

BUT DE LA SORTIE

Apprentissage de l’équipement en cavité à Frédéric au puits Ricard et 1ère dans les Mousquetaires.

DÉROULEMENT

Nous nous rejoignons sur le pont du Robinet vers 10h du matin. Objectif du jour, formation équipement au puits Ricard. On prend alors un peu de matériel et quelques cordes pour l’occasion.

Arrivée à l’entrée le puits est équipé en goujons de diam 12, on a pas de clefs de 17…

La formation commence bien, pour le coup, je lui montre comment poser des goujons, je pose le premier et il posera le second à l’entrée du puits, pour le début de la main courante. Pour l’occasion je lui montre même comment poser un spit.

J’en ai en rab à jeter suite au problème de fabrication de RAUMER. Il plante alors son premier spit au tamponnoir, on prendra soin de casser un boulon à l’intérieur pour éviter que quelqu’un s’y amarre.

Pour la suite il installe la main courante avec un topo des nœuds. Je le suis de près pendant qu’il installe la tête de puits.

J’équipe en double pour pouvoir le suivre, il descend en premier sur le fractio et je le rejoins sur ma corde. Arrivé au fractio, c’est encore du goujon de 12 … et il n’y en a qu’un. Ça craint !

Pour ma part j’ai déjà faim il est déjà 13h.

Quoi de mieux que d’apprendre sur le tas, Je lui demande de faire une conversion, Je le guide pas à pas. Tout se passe bien et l’on remonte sagement en haut. Une fois déséquipé et le matériel rangé nous pourrons enfin manger !!!! j’en peut plus j’ai faim !!!!

Après manger c’est l’heure de la première, on fonce jusqu’au réseau des Mousquetaires, on équipe le R4, on pose deux goujons pour l’échelle au bon endroit et le P3 est équipé !!!

Fred descend en premier, je le rejoins avec hâte !

Une forêt de doigts crochus, un cactus stalagmitique, une forêt de fistuleuses, des gours blancs, des draperies et colonnes donnent richesse à une petite salle de 3 mètres de long.

D’une infinie beauté, mais … merde ca cut …

On décide de casser une petite colonne pour voir le noir derrière, on passe le bras pour filmer, ça a l’air de partir quelque part dans un soutirage mais il faudrait tout casser …, on casse une deuxième petite colonne pour passer la tête, on découvre alors une autre petite salle en convection avec la première, un plafond aux mille gouttes d’eau donne le nom de cette salle, donné par Frédéric, la salle du ciel étoilé !

On ne cassera plus rien et l’on laissera tout intact. Nul besoin de casser pour rien, on trouvera un endroit pour shunter le passage.

On ressort de là émerveillés.

Dorian

COMPTE RENDU MASSIF DES COULMES (Vercors) DU JEUDI 11 JUILLET 2024


PARTICIPANTS :

  • MARCEL
  • PIERROT
  • JP VINCENT.

BUT : ALLER PRENDRE L’AIR ET VOIR LE SCIALET DE FONT BOUTEILLE DANS LES COULMES

METEO : TRES CHAUDE ET TRES ORAGEUSE EN SOIREE

Décision est prise rapidement, vue la forte chaleur, d’aller faire un tour dans le massif des Coulmes pour revoir un scialet que nous avions découvert il y a une trentaine d’années sur l’égide du groupe spéléologique des Coulmes de St Marcellin (GSC) Cette cavité vient d’être reprise par le clan des lyonnais (D. Colliard) qui viennent d’abandonner récemment leurs travaux dans le scialet Pinet 2 (ils ont été informé sans doute par le ramoneur Jo FavreNovel, un ancien membre du GSC qui sort actuellement avec eux) Nous avions été informé par notre entourage qu’il se passait quelque chose sur le terrain sachant que cette équipe y est venue avec un tractopelle il y a quelques temps. (Pensant qu’il était aussi possible de tomber dans Gournier par la reprise de cette désob ?) Aussitôt dit je propose à Marcel de venir à la maison pour manger et en même temps nous avons usiné et arrangé la turbine de ventilation de J. Louis Bret qui était en panne. Elle sera donc prête pour qu’on l’installe mardi prochain pour la 40ième explo dans la Poule Rousse. Le temps est excellant et nous partons pour st Sauveur après le repas. On récupère JP Vincent qui est à l’origine de la découverte de cette cavité. Nous montons sur le plateau en passant par Izeron et le FAZ notre itinéraire favori pendant 15 ans lors de nos explos dans le scialet Garidon et le Clos de la Bosse avec les FJS. On va directement sur les lieux du scialet de Font Bouteille, je me gare au départ de la piste ONF. Le trou est vite découvert, 10 mn de marche. Du reste on voit de loin les déblais accumulés devant l’orifice. L’aspect du trou a bien changé depuis notre découverte car les lyonnais se sont acharnés avec un matos mécanique sophistiqué. Ils ont remués une bonne centaine de M3 répartis devant l’entrée. Nous n’en revenons pas ! C’était dans le temps une petite entrée qui a quintuplée par leur travail, mais par contre, pas de C/A, des moustiques et encore un énorme chantier à continuer ? Deux seaux, une pelle pioche, Un tube et une barre à mine, de vieux anneaux de cordes abandonnés çà et là. Rien d’évidant à par un point bas de 2 à 3 m, sans vide ! Nous avions tiré quelques mines jadis avec la poursuite du petit chantier de l’époque avec la famille Oyançabal, rien de motivant en somme ! Je fais des photos puis nous repartons vers le Clos de la Bosse, nos souvenirs encore bien frais dans la tête. (Il y avait un peu d’eau dans la source de F .Bouteille) J’ai toujours la larme à l’œil en regardant ce projet pharaonique qui nous bien occupé pendant 7 à 8 ans déjà et qu’on s’est résigné à fermer par soucis de sécurité. Vers 16 H le ciel s’assombrit brusquement, ce qui nous incite à redescendre en plaine. Nous laissons JP Vincent chez lui dès que les premières gouttes de pluie arrivent. Un bel orage s’ensuit jusqu’ à St Lattier. Retour pour Marcel chez lui. Bonne sortie tout de même. En résumé la concurrence avec les lyonnais n’est plus à craindre pour l’instant ! Il y a encore des vieux spéléos « tavelés » qui creusent avec force (comme nous) dommage que les jeunes ne se motivent pas plus que ça, l’avenir de la Fédé en dépend !

Pierrot