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COMPTE RENDU DU 29 JUIN 2024 BAUME DES ANGES 26 DONZERE

TPST : 3H00

PARTICIPANTS :

  • Frédéric
  • Dorian

BUT DE LA SORTIE :

Désobstruction et ouverture dans le réseau des Mousquetaires Baume des Anges.

DÉROULEMENT

Cela faisait bien longtemps que ce petit trou me trottait dans la tête … Je propose une sortie sur le MASC et Frédéric est motivé pour venir gratter ce soir à la BDA.

Première désob pour lui. J’arrive en retard d’une bonne heure suite au travail, nous ferons alors connaissance sur le parking du pont du robinet.

Après un petit tour dans la Baume et une présentation rapide des salles et réseaux on s’engouffre alors dans les mousquetaires pour aller gratter au fin fond de celui-ci sous la galerie Robin dans un petit trou impénétrable.

Il s’agira alors de l ‘élargir ! On perce 2 trous de 8X400 pour placer deux charges à l’entrée, je demande alors à Frédéric de s’occuper de dérouler la ligne de tir pendant que je charge.

Fred était contant d’appuyer pour la première fois sur un déto !

Le tir résonne dans la cloche et l’on s’empresse d’aller voir, le tir a réussi d’un seul côté, le second a fusé .. mince une brèche, on réalise alors un autre trou de 8×400 à côté du premier, je le charge et l’on se prépare à tirer. Quelques vitamines et du sucre avant, on mange des raisins secs. Ça fait du bien !

Un peu de gaz, je reste en retrait, Fred actionne une deuxième fois l’impulsion électrique et ça raisonne de plus belle !

Il va voir, ça passe !

Trop de gaz et trop tard pour cette fois, on reviendra affronter le P3.

Dorian

COMPTE RENDU DU 26 JUIN 2024

BAUME DES ANGES 26 DONZERE

TPST: 3H30

PARTICIPANTS :

  • Morgan C
  • Anthony G.,
  • Dorian M.

BUT DE LA SORTIE

Désobstruction et ouverture dans le réseaux des mousquetaires BDA

DÉROULEMENT

Il faut étayer cette trémie ! Fidèle à nos habitudes, nous nous arrêtons sur la route après le travail pour acheter quelques bières et un poulet rôtis !

On arrive rapidement a la BDA et nous faisons traverser à 3 les poutres, les barres de fer, l’étai et le reste du matériel de la salle du tartares au réseau des Mousquetaires. A trois cela nous prendra pas longtemps.

On arrive enfin sur place, on boit un coup et on commence à préparer l’étayage, Morgan creuse et crée une plate-forme pour que l’étai soit correct. Je perce des trous pour insérer une barre de fer entre la trémie et la paroi. On y fixe une grille sur le plafond pour soutenir le plus de surface possible.

Après une bonne heure, cela devrait limiter les risques de chutes de pierres.

On attaque alors à creuser la trémie comme d’habitude, perforateur, burineur, massette, pioche etc…

Petit à petit on avance sur les deux flancs. On garde espoir. Je profite d’un roulement dans notre désob pour continuer proprement le mur de soutènement à l’entrée du réseau et réaliser un nouvel espace de stockage des déblaies sur la gauche. On finira la soirée par notre poulet et notre bonne bière bien mérités !

Dorian

COMPTE RENDU DU 23 JUIN 2024 BAUME DES ANGES

TPST: 2H30

PARTICIPANTS : Dorian M.

BUT DE LA SORTIE

Acheminement de matériel pour soutenir une trémie dans la BDA

DÉROULEMENT

C’est le matin ! Et visiblement j’ai des idées à la con plein la tête.

Je monte du matériel de bon matin pour éviter les fortes chaleurs, je dois monter dans notre réseau du matériel pour continuer le travail en toute sécurité. Mais quelle idée à la con de faire ça seul … mais bon pas le choix.

Aujourd’hui je monte avec : 4 lambourdes en pin d’un mètre a un mètre vingt. 6 barres de fer diamètre 12, une pioche de 2k5, et un était ! Bien sur avec mon perforateur etc …

Dès le chemin le long du Rhône terminé avec mon attirail, je comprends que c’était pas une bonne idée. L’ascension ne se fait pas sans peine , beaucoup de pause pour récupérer des forces et du cardio.

Une fois arrivé à l’entrée je fait une grande pause avant de commencer l’acheminement sous terre.

Mais quelle galère … j’ai plus d’énergie, je pose tout dans le réseau du tartare pour finir la traversée une autre fois.

Terminer pour aujourd’hui je rentre me coucher !

Dorian

COMPTE RENDU DU18 JUIN 2024 BAUME DES ANGES

TPST: 4H00

PARTICIPANTS :

  • Morgan C
  • Anthony G.
  • Dorian M.

BUT DE LA SORTIE

Désobstruction dans un réseau de la BAUME DES ANGES à Donzère

DÉROULEMENT

Avec l’équipe en sortant du boulot, nous allons chercher quelques bières et un poulet !

Le temps de s’équiper et de monter à la Baume il sera rapidement 19h.

Nous amenons un perfo et de quoi faire un tir, Morgan ramène également une massette et un burin.

L’objectif aujourd’hui est de faire un dernier tir sur la voûte de la trémie pour nous dégager le passage et pour buriner tout en confort !

Nous perçons 2 trous à tour de rôle avec Anthony pendant que Morgan déblaie avec les bidons les résultats de son burinage acharné. Petit à petit le mur de pierre à l ‘entrée de la galerie prend de la hauteur.

Le tir fonctionne bien et décroche la roche attendue. On s’empresse alors d’enlever les éboulis et les cochonneries qui restent du tir pour tout laisser nickel.

La soirée fut productive . Une fois revenus a l’entrée, nous récupérons notre sac de nourriture pour déguster un bon poulet et une bonne bière !

Dorian

COMPTE RENDU DU 10 JUIN 2024 RAVIN DE VALPEYROUSE

TPST: 3H00

PARTICIPANTS : Dorian M.

BUT DE LA SORTIE

Passer la caméra dans le TROU DU SABLE et dans le TROU QUI PUE, Prospection et référencement de cavité dans le ravin de Valpeyrouse 07220 VIVIERS

DÉROULEMENT

Ça fait longtemps que je pense au trou du sable, aujourd’hui je compte y aller pour désober et voir ce qu’il y a derrière !

J’arrive rapidement sur les lieux grâce au turbo kangoo ! Le temps de le retrouver et j’attaque à déboucher l’entrée pour pouvoir y passer la tête, juste derrière ça tombe, mais sur combien ???!

Après avoir méticuleusement enlevé les pierres, la terre et la tonne de feuilles mortes, j’arrive enfin a m’y glissé. Un peu déçu, une petite pente d’un bon mètre donne accès a une petite salle minuscule, un boyau impénétrable au fond et une cheminée remontante impénétrable également, pas de courant d’air … rien !

Aller, quitte a être dans la zone autant aller voir LE TROU QUI PUE, et y glisser la caméra pour y voir un peu.

Le courant d’air froid est toujours là, et est bien présent ! L’odeur de cadavre n’y est plus et les puces non plus ! Tout est prêt pour la désob’. J’y mets la caméra et voir le conduit sur plusieurs mètres (environ 6m), c’est étroit mais ça peut se creuser ! Je reviendrais avec du matériel, plus … adapté va t-on dire …

Je décide quand même d’aller voir si le courant d’air ne viendrait pas d’un aven sur le dessus de la falaise, non prospecté à l’heure actuelle, je m’enfile en escalade entre une diaclase où coule des éboulis. Moyen moyen ça me rassure pas tout ça, je tombe sur une vire rocheuse et un porche un peu plus loin, LE TROU DU PEUREUX. Mais malheureusement tout est colmaté à l’intérieur et aucun courant d’air. Je continue alors mes exploration de cette nouvelle vire, je réalise alors que la prospection du val de Valpeyrouse est loin d’être terminée comme je le pensais.

Je tombe rapidement sur une doline qui retombe sur la falaise, en son centre une poche bas de plafond sur plusieurs mètres de large, complètement bouchée de feuilles et de terre … pas de courant d’air et impénétrable, une vue sur quelques mètres. LE TROU DE LA VIRE. Peut-être tenté une désob un jour ?

Dorian

COMPTE RENDU 03 JUIN 2024 AVEN DE LA POULETTE


TPST: 2H00

PARTICIPANTS :

  • Jean-Jacques A
  • Jean-Luc P.
  • Dorian M.

BUT DE LA SORTIE

Nettoyage de l’Aven de la Poulette sur le plateau de Bidon, et aller chercher le marteau de Thor !

DÉROULEMENT

Nous nous rejoignons avec l’équipe de bon matin sur le parking de la gendarmerie de Viviers. Une fois le matériel chargé dans ma voiture, nous prenons la direction de l’Aven.

Aujourd’hui il faut déséquiper l’aven, récupérer tout ce qui traîne et le remonter à la surface ainsi que le marteau de Thor.

Je descends en premier suivi de Jean-Luc. On se rend alors compte de tout ce qu’on a pu y laisser, je cède ma place de premier arrivé dans le grand puits du milieu et le seconde.

Nous faisons une rapide inspection des lieux du fond, de l’eau et du gaz résument le terminus …

Pour la remontée, je mets dans mon kit, le fameux marteau, une escarpolette et les marches en fer, Jean Luc m’accroche les bidons restants sur une corde pour que je puisse les remonter également.

Il prendra alors toutes les cordes restantes, les amarrages, les lignes de tirs, et plein de détritus.

La remontée fut fastidieuse avec tout ça a traîner dans des étroitures gazées ! Un peu au dessus du puits principal, je découvre une magnifique couleuvre de Montpellier dévorant une souris, quel spectacle ! Je décide de finir mon ascension avec le matériel avant de venir la récupérer pour la remettre en surface !

Jean Luc arrive rapidement derrière moi et l’aven est enfin clean ! Je redescends chercher la couleuvre mais manque de pot elle régurgite la souris et s’en va dans un petit trou … dommage pour elle ! Je remonte tout de même un crapaud et un scarabée ! Mission sauvetage presque réussite !

Dorian

Aven Jean Nouveau

  • Date de la sorti: 19/05/2024
    • Cavité: Aven Jean Nouveau
    • Commune: Sault
    • Massif: Plateau d’Albion (Vaucluse)
    • Personne(s) présente(s) : Nicolas et Éric
    • Temps passés :03h45
    • Type de la sortie: Classique
    • Rédacteur: Éric SANCHEZ

Nous serons donc seulement 2 pour ce dimanche.
Nous avons de la chance d’avoir de la famille à ST AUBAN SUR L’OUVEZE (26) ce qui nous facilite les temps de transport puisqu’il nous faut environ 45 mn pour rejoindre l’Aven Jean Nouveau.
La veille, on prépare les kits. 2 pour les cordes et mousquetons et un autre pour l’alimentation, trousse secours, ….
Nous décollons à 08h30 et arrivons sur les lieux à 09h20.
Sur place, la température extérieure est bonne, il faut dire que le soleil est présent. Mais qu’importe, comme diraient certains puisque nous seront dans le trou. Mais même à l’intérieur et en remuant peu, il fait chaud, même si de l’eau suinte un peu sur nous.
Pour l’itinéraire, je zappe car on le trouve facilement sur des CR. Seul point, c’est que l’on a stationné notre véhicule juste après le gîte qui se trouve sur le chemin car à cette date, celui-ci n’est pas habité. Mais, on peut se garer juste avant la bifurcation qui indique à droite le gîte et à gauche l’aven. En fait, cela nous fait gagner 300 mètres maxi (Ah les feignants !!!).
L’aven est protégé par une clôture faite d’un grillage et d’un portillon.
Nous équiperons l’ensemble des puits avec des nœuds de chaise ce qui nous fera économiser de la longueur de corde, et les boucles seront raccourcies aux fractios (il faudra tirer sur les bras, mais pas trop !!).
On décide que j’équiperai depuis l’entrée jusqu’à la plateforme avec une C32 et que Nico fera tout le reste jusqu’à la salle Martel (-167 m – 9 fractios) avec une C136 et C54.
On s’habille, mais comme je présume que Nico trouve que je suis un peu long, il me devance et commence la main courante du début. Donc, j’accélère. 3 points d’ancrages sont présents sur le bord de l’aven, puis 2 autres broches immédiatement après pour la tête de puit. Passé une déviation dès le début de la descente (cela devrait passer sans à mon sens) on arrive sur la plateforme artificielle ou 3 broches sont présentes pour la tête du grand puit. Nico passe devant et équipe les 155 m pour arriver jusqu’en bas. Le fractio situé juste après la déviation (-70 m) est shunté puisque cela ne présente aucun frottement jusqu’au suivant.
Entre temps, on décide de laisser le kit 2, accroché à un fractio car les 2 kits commencent à me tirer sur le baudrier. Tant pis, on n’ira pas jusqu’au puit du Photographe et cela nous arrange peut-être car cela fait un moment que l’on ne s’est pas entraîner physiquement aux remontées. D’ailleurs, c’était le but de cette sortie.
Arrivée à la salle Martel, on suit une petite galerie où il faudra se mettre à quatre pattes. Cette dernière mène au puit Fleuri (P30). Et là, on se dit qu’on aurait pu aller jusqu’au puit du photographe si on n’avait pas fait nos feignasses en laissant l’un des kits plus haut.
Bref, on mange un bout avant d’entamer la remontée qui ne s’avèrera pas trop contraignante. On décide que je déséquiperai. La C136 sera tirée depuis la plateforme, ce qui se révèlera une bonne idée, en ayant bien sur enlever mousquetons et défait les nœuds.
Arrivée à l’air libre, on range le matos et retour à la maison.
Prochain objectif à Jean Nouveau, au moins atteindre le puit du Photographe.

SORTIE DU VENDREDI 03 MAI 2024 (30 ième !) AVEN DE LA POULE ROUSSE


PARTICIPANTS : GEGE ET GHISLAINE. MARCEL. PIERROT ET JANINE. J. JACQUES. SYLVANE. DORIAN. VISITE DE GERARD SPIDNER ET DEUX JEUNES

METEO : RETOUR DU BEAU TEMPS PROVISOIRE (après une semaine de pluie intense)

BUT : ESSAYER DE FRANCHIR LA TÊTE DU PUITS QUI NOUS ARRÊTE DEPUIS AU MOINS TROIS SORTIES VERS – 30

Lever et départ chez le Kiné pour 08H 30. A 09 H 10 départ pour Bidon, mon dos refait à neuf et en plus le ciel bleu est là, que du bonheur ! Nous avions projeté d’y revenir le lundi et mardi 29 et 30 avril et même le premier mai, mais la pluie nous en a empêchés ! (On a dû décommander notre gîte) L’arrivée du soleil étant prévue pour aujourd’hui, nous sommes enfin prêts pour conclure le franchissement du puits mystérieux mais comme la plupart du temps la météo qui est décalée et ce jeudi vient d’être encore très pluvieux, cela nous rend perplexe quant à la réussite de notre projet ? (Une semaine de pluie quasi ininterrompue avec les problèmes connus de la douche inévitable sous terre !). Nous arrivons au trou vers 10 H, nous amis sont en train d’installer le groupe, les cordes sont déjà en place et il n’y a plus qu’à s’habiller, il fait bon et tout semble bien se préparer. Nous ne sommes pas nombreux mais bien décidés pour en découdre avec le calcaire. Gégé, Marcel et moi sont à la suite avec le burineur pour dégrader le restant du dernier tir. Marcel reprend l’équipement de l’amarrage en tête de puits. Gégé a un mal fou pour déglinguer le restant des tirs, ça mouille velu, il y a du zef. Le perçage du premier trou est assez difficile malgré l’amorçage contre la roche avec un petit foret, de plus il faut maintenir le perforateur depuis le haut du puits pour soulager l’effort de perçage, le foret s’embourbe vite et le trou vite rempli d’eau de ruissellement. Heureusement j’avais apporté des pailles spéciales longues de 35 cm et bien sûr étanches. Gérard est trempé, moi aussi. Marcel tente de franchir le rétrécissement mais n’y arrive pas. Nous tirons la mine depuis le bas du P20, peu de gaz, un quart d’heure d’attente et nous revoilà sur place, le constat est qu’une poche de roche s’est libérée et les déblais sont bien tombés en bas mais cela ne suffira pas pour passer. Nous ressortons à 12h30 pour profiter du soleil et manger avec nos femmes, il fait 24° dehors ! Le moral est bon, ce n’est qu’une question de temps et l’on espère toujours bien ouvrir la bouteille de champagne sous peu. On ne traine pas pour reprendre du service et dès 14 H nous redescendons sous terre, je prends la relève et profite d’une petite margelle provoquée par le tir précédent pour percer 2 trous de 600 avec les mêmes pailles. Je me mouille autant que Gégé, le conduit reste très étroit, pas facile d’orienter le perforateur sous les piscoulis, enfin on arrive tant bien que mal à remonter dans la cloche intermédiaire pour tirer celles-ci avec un accu de Marcel. Peu de fumée mais l’espace n’est pas encore assez grand pour s’engager dans le vide. On commence à déprimer ! Gérard retourne à ce niveau pour percer un quatrième trou. Cela dure un certain temps avec la même fatigue. On fait pitié, moi je grelotte en relais, Avec Gégé on se dit qu’il faut renoncer et remonter car dehors il fait bon pour se réchauffer. On fait remonter les sacs. Nous parlementons avec Marcel qui va descendre dès que Dorian arrivera ? (En fait Dorian finit son boulot et nous rejoint vite.) Il avait trop envie de participer à cette « première » En surface on est surpris qu’il y a eu deux orages sur la zone, le ciel est noir, la météo a viré de nouveau à la pluie. (Météo –France l’avait annoncée) Il est 17H 30. Cette nouvelle équipe va tenter de s’infiltrer dans l’étroiture verticale. Nous attendons une bonne heure leur retour. Malheureusement ils n’ont pas le sourire, il reste encore 15 cm de roche en trop et du coup ils déséquipent les cordes. Ainsi se termine cette 30 ième sortie ! C’est la troisième fois que nous véhiculons des bouteilles de champagne pour rien. Dommage, nous rêvions tous déjà de fouler de nouvelles galeries. La prochaine fois sera sans doute la bonne ? TPST à nous tous 7H. Il est plus de 19H quand nous reprenons la route du retour. Je pense qu’il faudra attendre vraiment une meilleure météo sur du long terme pour conclure à l’accès du vide qui nous tient en échec. Déception certaine mais il en faut plus pour nous avant qu’on abandonne ! Retour en soirée assez pluvieux, on est maudit.

Pierrot