DESTINATION : L’AVEN DE LA POULE ROUSSE METEO : TRES BEAU TEMPS
PARTICIPANTS :
- MARCEL
- PIERROT
- JANINE
- JEAN-JACQUES
- BABA
- SYLVANE
- GILLES
- CLAIRE
- DORIAN
- GERARD
- GHISLAINE
BUT : DEBLAYAGE ET TIR AU FOND. DESCENTE DE PLANCHES POUR LE FOND. PROLONGEMENT DE LA LIGNE DE TIR JUSQU’EN BAS. POURSUITE DE LA SUITE D’INSTALLATION DE LA GAINE DE 63 JUSQU’AU TERMINUS. ESSAIS DE VENTILATION
Marcel passe nous prendre à La Voulte à 08 H. La France va-t-elle se redresser ou sombrer dans le chaos, en tout cas c’est le front populaire qui a gagné (divers partis de gauche qui viennent de remporter l’élection législative d’hier) il n’y aura donc pas de guerre civile et on espère qu’on pourra encore faire de la spéléo facilement sans problèmes particuliers? La journée s’annonce bonne et à 9 H10 nous arrivons sur les lieux presqu’en même temps que Gégé et Baba suivis par Dorian et J-Jacques. Gérard sitôt arrivé s’habille très vite pour aller voir au fond, suivi par Marcel, j’ai honte de ne pas me joindre à eux car mon kiné m’a réveillé un début de sciatique dans ma dernière séance de massage et je dois me reposer pour l’instant. Ils descendent avant 10 H avec l’artillerie et une belle planche pour étayer le terminus. En surface nous modifions la ligne de téléphone qui sert aussi provisoirement de ligne de tir, on approche le téléphone jusque dans notre salle à manger sous les arbres car aujourd’hui la météo titre 36°, en prime nous avons le chant d’une cigale juste au-dessus. Dorian qui tourne en rond se décide à rejoindre l’équipe du fond avec son disto et une boussole prêtée par Gilles, du coup il attaque courageusement un début de topographie en quelques visées en estimant la profondeur. On nous annonce qu’au fond il y a un peu moins de C/A soufflant, que le bas du P25 est embrumé par leur respiration (condensation corporelle sans doute ?) Nous envoyons de l’air par la ventilation en essayant de suite la turbine que m’a fournie J. Louis Bret. Elle ventile très fort mais sa puissance la fait forcer car on injecte directement l’air qui s’engouffre dans une réduction de gaines de 90mm à 63 sur 45 mètres environ et cette opération semble la fatiguer, en une minute elle s’arrête et fait court-circuiter le groupe de 2300W. (Trop de W consommés avec la perfo en bas, soit 750 + 750 et les piques de charges, cela semble limite ?) Nous la remplaçons par une autre turbine du MASC qui n’est pas centrifuge et moins puissante. On nous dit qu’au fond on ne sent plus l’air arriver ? (quel problème, encore ?) Bref ! Après le déblayage du tir, tout est bien rangé derrière la planche installée par Marcel ! (En descendant il en a profité pour rehausser les deux amarrages en Y qui n’étaient pas assez haut.) Gérard a repris le perçage de 8 nouveaux trous de 12 X 60 afin de prolonger le méandre jusqu’ à 5 M de long en le calibrant à largeur d’épaules. Ils ont repéré qu’après le prochain tir il y aurait probablement un ressaut de 5 M encore étroit au sommet. Tous les feux sont au vert pour la fin de juillet (pour mon anniversaire des 77 ans en première, ce serait bien, J’espère être en forme à cette date ?) Ils ressortent à 14 H, nous les attendions pour déjeuner. Le tir pète bien ! Voilà une bonne chose de faite. Grand repas sympa ensuite avec la faim au ventre, de bonnes discutions, pleins de desserts et des photos souvenirs à voir que Baba nous a apportées de ses meilleurs années. A 16 H 30, le campement est rangé, nous prévoyons de revenir le mardi de la semaine prochaine. On se sépare mais avant de gagner la vallée du Rhône nous allons chez Gérard Spinner à Bourg St Andéol afin de discuter sur l’adresse du vrai propriétaire du trou, toujours inconnu ? (pour signaler notre exploration et signer une convention si possible.) Retour à la Voulte vers 19 H. On va plancher sur la meilleure méthode de ventiler cette cavité avec les chaleurs torrides qui nous guettent.
Pierrot