COMPTE RENDU MASSIF DES COULMES (Vercors) DU JEUDI 11 JUILLET 2024

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PARTICIPANTS :

  • MARCEL
  • PIERROT
  • JP VINCENT.

BUT : ALLER PRENDRE L’AIR ET VOIR LE SCIALET DE FONT BOUTEILLE DANS LES COULMES

METEO : TRES CHAUDE ET TRES ORAGEUSE EN SOIREE

Décision est prise rapidement, vue la forte chaleur, d’aller faire un tour dans le massif des Coulmes pour revoir un scialet que nous avions découvert il y a une trentaine d’années sur l’égide du groupe spéléologique des Coulmes de St Marcellin (GSC) Cette cavité vient d’être reprise par le clan des lyonnais (D. Colliard) qui viennent d’abandonner récemment leurs travaux dans le scialet Pinet 2 (ils ont été informé sans doute par le ramoneur Jo FavreNovel, un ancien membre du GSC qui sort actuellement avec eux) Nous avions été informé par notre entourage qu’il se passait quelque chose sur le terrain sachant que cette équipe y est venue avec un tractopelle il y a quelques temps. (Pensant qu’il était aussi possible de tomber dans Gournier par la reprise de cette désob ?) Aussitôt dit je propose à Marcel de venir à la maison pour manger et en même temps nous avons usiné et arrangé la turbine de ventilation de J. Louis Bret qui était en panne. Elle sera donc prête pour qu’on l’installe mardi prochain pour la 40ième explo dans la Poule Rousse. Le temps est excellant et nous partons pour st Sauveur après le repas. On récupère JP Vincent qui est à l’origine de la découverte de cette cavité. Nous montons sur le plateau en passant par Izeron et le FAZ notre itinéraire favori pendant 15 ans lors de nos explos dans le scialet Garidon et le Clos de la Bosse avec les FJS. On va directement sur les lieux du scialet de Font Bouteille, je me gare au départ de la piste ONF. Le trou est vite découvert, 10 mn de marche. Du reste on voit de loin les déblais accumulés devant l’orifice. L’aspect du trou a bien changé depuis notre découverte car les lyonnais se sont acharnés avec un matos mécanique sophistiqué. Ils ont remués une bonne centaine de M3 répartis devant l’entrée. Nous n’en revenons pas ! C’était dans le temps une petite entrée qui a quintuplée par leur travail, mais par contre, pas de C/A, des moustiques et encore un énorme chantier à continuer ? Deux seaux, une pelle pioche, Un tube et une barre à mine, de vieux anneaux de cordes abandonnés çà et là. Rien d’évidant à par un point bas de 2 à 3 m, sans vide ! Nous avions tiré quelques mines jadis avec la poursuite du petit chantier de l’époque avec la famille Oyançabal, rien de motivant en somme ! Je fais des photos puis nous repartons vers le Clos de la Bosse, nos souvenirs encore bien frais dans la tête. (Il y avait un peu d’eau dans la source de F .Bouteille) J’ai toujours la larme à l’œil en regardant ce projet pharaonique qui nous bien occupé pendant 7 à 8 ans déjà et qu’on s’est résigné à fermer par soucis de sécurité. Vers 16 H le ciel s’assombrit brusquement, ce qui nous incite à redescendre en plaine. Nous laissons JP Vincent chez lui dès que les premières gouttes de pluie arrivent. Un bel orage s’ensuit jusqu’ à St Lattier. Retour pour Marcel chez lui. Bonne sortie tout de même. En résumé la concurrence avec les lyonnais n’est plus à craindre pour l’instant ! Il y a encore des vieux spéléos « tavelés » qui creusent avec force (comme nous) dommage que les jeunes ne se motivent pas plus que ça, l’avenir de la Fédé en dépend !

Pierrot

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