(15 ième sortie depuis mars 2023) DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE LA DER DES DERS !
PARTICIPANTS : GILLES ET CLAIRE. BABA ET SYLVANE. JEAN-JACQUES. PIERROT ET JANINE. GEGE ET GHISLAINE. MARCEL
BUT : DEBLAYAGE DES DERNIERS TIRS
METEO : BONNES PREVISIONS SUPER TEMPS DE PRINTEMPS
Nous partons de la Voulte à 08 H. Pas de covoiturage aujourd’hui comme c’est la dernière sortie de l’année. Petit arrêt à Rochemaure pour faire le plein d’eau à la source puis nous filons sur Bidon avec une route sans circulation mais avec un épais brouillard jusqu’à Viviers. C’est la limite météorologique pour retrouver un ciel bleu pur et le soleil ardéchois avec une différence de 6° depuis le départ ! Nous arrivons sur les lieux à 9 H, Marcel est le premier arrivé, il devait seulement nous apporter son treuil car normalement il devait rejoindre ses amis stéphanois à la maison Forestière et réveillonner avec eux sur place mais finalement il se décide de rester avec nous car on tourne aujourd’hui en régime restreint. (Cela nous arrange bien, on s’adaptera avec notre petit effectif pourvu qu’on se fasse plaisir ?) A 9 H 40 tout est en place, Gégé, Gilles et Marcel commencent à descendre pour aller voir les résultats et commencer le déblayage. J. Jacques arrive juste à point pour fournir le 220 V et l’outillage lourd. Je me réserve pour garder la permanence en surface au téléphone. J’apprends que le dernier tir n’a pas bien fonctionné, une mine n’a pas sauté et qu’il va y avoir une bonne séance de marteau piqueur. Jusqu’à midi l’équipe du fond s’acharne à déblayer l’objectif terminal, Marcel (le plus mince d’entre nous) tente d’évacuer au maximum le fond du petit puits d’1.80 qui est ventilé, les gravats ressortis iront rejoindre le tas qui s’empile dans la petite salle intermédiaire que Gilles s’efforce de vider à nouveau vers le bas du puits principal. A midi 30 on se réunit tous sous une chaude journée, le repas comme à l’accoutumée est copieux en cette période de fête. Nous ne sommes pas trop excités car la suite qu’on espérait en notre faveur n’est pas réjouissante, juste un petit trou gros comme le poing permet d’apprécier que le vide qui se présente en dessous ne sera pas facile à ouvrir (surtout à la verticale) Il y a encore des gravats non accessibles aux mains par manque d’espace. Peu d’écho en dessous et ça semble encore très étroit ? Je suis déçu mais n’ayant pas observé l’avancement des travaux depuis deux mois à cause de mon mal au dos je tente d’aller voir sur place vers 14 H 30, nous serons du coup 4 à bosser, je vais faire en sorte de ne pas me niquer le dos suite à ma sciatique. La ventilation tourne quand même en surface, mon analyseur perso m’indique un PPM de 11, ce qui est très négligeable. Pendant que nous sommes tous installés nous grattons le peu de cailloux qui restent à enlever, pour ma part il ne faut pas s’acharner sur ce côté-là, bien trop technique à poursuivre et je pense qu’il serait bon (de préférence) attaquer au bas du puits à l’opposé (sous le fractio) il y a un départ aussi intéressant à élargir, à l’horizontal en plus ! De suite nous stockons les derniers déblais en cours ici même en colmatant le petit trou profond de 0.70 m en y vidant 7 à 8 bacs (ils seront faciles à remonter dehors plus tard. Si ça se trouve la suite de l’aven communique par-dessous depuis l’autre chantier ? Il ne faut rien négliger ici ! Je commence à remonter vers 16 H avec Marcel. Seuls Gégé et Gilles restent pour forer une dizaine de trous dans ce nouveau côté, histoire de sonder la vraie suite ? Dehors, la fraîcheur se fait sentir vers 16 H 30. Nos femmes s’impatientent. Ils vont avoir pleins de difficulté pour miner la roche, les trous de perçage s’auto-colmatent à cause de l’humidité de la cutine de forage, le tir se fera avec des pailles. Nous laissons en bas le père Noël à l’abri du souffle, ma grosse masse. Ce contretemps nous oblige à rester jusqu’à la nuit tombante, sortie de Gilles et Gégé à 18 H soit un TPST de 6 bonnes heures.
Pour l’instant rien n’est joué et la peau de l’ours n’est toujours pas à vendre ! Laissons pour l’an prochain la découverte du réseau souterrain qui se trouve sous nos pieds.
En résumé il y avait une forte activité sur le lapiaz, nombreux chasseurs et de chiens en battue de sangliers autour de nous. Retour nocturne vers nos foyers.
PS : révision du groupe du MASC à faire d’urgence. Prévoir d’apporter une protection métallique avec chaines pour éviter de boucher la suite sous les futurs tirs (comme à l’aven de la Poulette)
Dicton du jour : On ne lâche rien !
Pierrot
Bonne et heureuse année 2024 à tous