BUT : POURSUIVRE LES RECHERCHES ET DESOBE DU FOND DE LA DOLINE.
METEO : SUPER CHAUDE
PARTICIPANTS :
- JEAN-LOUIS
- BERNARD
- PIERROT
- JACKY
- MARCEL
- PHILIPPE AGERON
- PIERRE ST BONNET.
Un compte rendu complémentaire édité par Bernard sera joint sous peu à celui-là. Marcel et Jacky viennent chez moi à Romans, nous partons pour le Vercors avec le Rifter par cette belle journée qui s’annonce très chaude et bienfaisante car là-haut il fera frais ! On arrive sur la piste forestière de la Sapine vers 10 h 10. Nous amis sont déjà là depuis peu. On laisse les véhicules justes avant la barrière ONF et on démarre les 1000 pas réglementaires pour arriver au scialet. Je ne me rappelle plus bien où il se trouve ce trou et l’on s’égare un peu avec Pierre ST Bonnet pour retrouver le chemin dans une combe côté gauche juste après le petit abri en dur dans une épingle. Aujourd’hui nous n’avons pas le plaisir de côtoyer Patrice Chaffi, l’inventeur de la cavité. (Il est en congés loin de chez nous). La fraîcheur des lieux nous convient en comparaison de nos habitudes ardéchoises.
Dès qu’on arrive au scialet nous installons les agrès et le matos de désob. La vision de l’entrée a d’ailleurs bien changé depuis mon passage antérieur, les copains ont beaucoup sorti de terre dans la doline. On se met à l’œuvre de suite pour remonter des bacs depuis l’avant-fond (A – 5 M environ du bord sur une petite plateforme) Je me propose pour travailler avec l’outillage FJS (j’y pense maintenant mais un râteau serait utile au déchargement des bacs et il faudrait que je ramène le compteur de bacs du Clos ! (ça aide bien) J’ai apporté un bac bleu bien sanglé des lyonnais de Dardilly (prise de guerre à l’époque du scialet de l’Archer 2 où ils ont abandonné pas mal de déchets il y a 15 ans au moins ?) On manque de ce genre d’objets indispensable pour évacuer la terre. Ce bac nous semble très utile, il restera ici. Je remplis environ une vingtaine de voyage grâce au téléphérique sur câble de Jean – Louis avec sa tyrolienne super fonctionnelle) Le but est de purger la terre pour retrouver la roche si possible ou d’agrandir la plateforme pour envisager un futur étayage en V? Un instant après je sonde un petit vide d’un M3 sur le pourtour de la paroi mais rien d’important tout de même. Comme nous sommes nombreux, l’effervescence est à son comble autour du gouffre, pas de moustiques ni de grosses mouches désagréables ! Je remonte sur le coup de midi, nous partageons nos casse-croûtes ensembles, une bouteille de vin d’Alsace est offerte par J.Louis en l’honneur de mes 77 ans dans 3 jours (quelle gentillesse, merci encore mes potes). On a aussi le plaisir de voir arriver Philippe Ageron venu nous aider avec sa moto. Pour digérer nous continuons le travail en se relayant par Marcel et Pierre St, les bacs défilent à grande vitesse (plus de 65 environ) mais on n’est pas au bout de nos peines pour y voir mieux et sans danger car pas question de descendre en bas vers- 8 M sous un étayage instable d’ailleurs une paroi en terre se fendille d’un côté pour s’effondrer un quart d’heure plus tard, c’était à prévoir !
On constate que le chantier va être long et qu’il y aura beaucoup d’étayages à produire. Marcel a remarqué qu’il y avait aussi un C/A soufflant par un petit trou dans la terre en creusant. 16 H 30 nous arrêtons les manœuvres et rangeons le matos. Retour vers St Laurent en Royans pour boire une mousse et se séparer. En arrivant chez moi je m’aperçois que je n’ai pas rendu les cordes FJS que j’avais transportées à J. Louis. Elles sont en attente ici.
Bonne lecture
Pierrot