PARTICIPANTS :
- GERARD ET GHISLAINE
- PIERROT
- JANINE
- GILLES
- CLAIRE
- BABA
- SYLVANE
- DORIAN
- THIERRY MILLET
- MARCEL
BUT : POURSUITE DES TRAVAUX ET DIVERS ESSAIS DE TURBINES
METEO : TRES BEAU TEMPS / GROSSE CHALEUR 29/31° LEGER VENT
Comme dab c’est Marcel qui passe nous prendre à La Voulte à 7 H 45. Le temps de charger le matos et nous quittons la vallée du Rhône pour Bidon par déjà 22° ! Quand on arrive à l’aven, Thierry Millet nous attendait assis sur un transat, les bras croisés. Quel bonheur d’avoir un ancien furet motivé par cette découverte et qui va nous aider aujourd’hui avant d’aller ensuite sur Les Vans quelques jours. Le trou est vite équipé et comme dabe Gégé s’équipe et s’engouffre sans batailler, suivi par Marcel et Thierry. C’est vrai qu’il ne faut pas mollir ici, vu la chaleur annoncée, mais avant tout nous allons installer le groupe, les lignes, la turbine de J. Louis Bret rénovée. On se rend vite compte qu’elle marche encore mieux qu’avant, serait-ce parce qu’on a changé le condensateur et surtout les pales de l’aspirateur ? ça aspire velu, un peu bruyant mais on arrive à l’éloigner et l’isolons du soleil par une couverture. (Je pense qu’un délesteur automatique sera nécessaire en travail constant avec le burineur du fond pour profiter de la pleine puissance) en tout cas on sera à l’abri du CO2. Marcel avait même installé un cadran d’un analyseur de pression en sortie de la soufflerie qui indiquait environ 20 millibars de débit, mince j’ai cassé le cadran en déplaçant cet instrument précieux. Nous sommes très satisfaits de ce test. Pas de risque de s’asphyxier. Nos femmes s’installent dans notre salle à manger très à l’ombre et légèrement ventilée afin d’éviter de crever de chaud sur place ! Dorian, Baba et Sylvane, Gilles et Claire sont arrivés entre–temps. L’équipe du fond s’acharne sur l’extraction des déblais (environ 30 bacs de gros blocs) le dernier tir avait super bien marché. Je me décide d’aller les rejoindre au bas du P 25 car je ne connais pas encore le fond. Au passage je rajoute une ligne de tirs jusqu’à -60 mais je me trompe dans le branchement qui sera plus tard révisé à la deuxième descente. En fin de compte Dorian m’a rejoint en terminant la topographie, nous faisons quelques photos d’ambiance et aidons à remonter les bacs qui viennent du méandre, on les verse derrière les planches dont une a été descendue par Marcel. Son étayage en escalier est super bien fait, il en faudra sans doute en installer une autre prochainement ? (on était cinq au fond, du jamais vu !) Le méandre a été super bien élargi par les dynamiteurs (largeur d’épaules sur 5 M) Gérard approche du terminus et commence à voir mieux la suite. Avant de remonter il va percer deux autres trous de 10 pour y installer des pailles BA10 afin de mieux pouvoir encore apprécier la suite. Il distingue des concrétions et un ressaut de 3M à 5M qui semble se prolonger dans l’axe du P25 avec toujours du C/A soufflant. Grâce à la turbine de J. Louis le réseau de puits depuis l’entrée est très ventilé, c’est réconfortant. Nous sortons tous à 14 H avec quelques difficultés pour tirer les deux pailles du fond. Le repas bien apprécié nous permet de nous mettre d’accord sur l’organigramme des prochaines sorties car les vacances de certains d’entre nous sont en projets ? Nous ne souffrons pas de la météo torride qui sévit sur la région, cachés sous les arbres. TPST 4H ce matin. Repos et Thierry et Gégé redescendent pour amorcer les 6 trous de 12 restants. En fin de compte les deux tirs aux pailles avaient bien marché mais on n’a rien entendu en surface. La première est donc à portée de mains, d’ici deux séances nous devrions fouler du sol vierge ? Ça va bien tomber pour que je souffle mes 77 bougies! A 16 h 30 notre équipe du fond ressort. TPST au total 6 H (8 trous) 2 forets donnés par Dorian sont restés au sommet du P25. Maintenant on a véritablement deux lignes actives au fond. Tir et Téléphone. Il faudra descendre encore une planche aussi pour le relais qu’on a cimenté (largeur 85) Prévoir de laisser en bas le burineur de Rémi dans un sac étanche. Nous plions bagages à 19 H enthousiasmés par cette mémorable journée. Un peu de repos jusqu’à fin juillet pour rebondir début août avec la découverte convoitée si ça veut rire ! Retour chez nous, la route N 86 s’est partiellement vidée. Le champagne reste au frais !
Pierrot