Cette sortie était prévue pour retrouver le courant d’air, après une avancée de 10 m dans cette grotte, il y a un an. Ce courant d’air violent souffle par grand froid et aspire l’été. Malheureusement ce 26 janvier, la température est clémente (13°). Mais nous décidons d’y aller quand même pour essayer de voir un départ qui ressemble à un plafond de galerie .
Nous nous retrouvons à Privas devant les établissements Faugier à 13 h 30. Il y a Gilles, Gaby et Jacky, Jacques, Ghislaine et Gérard.
Nous montons avec 2 voitures jusqu’à Chabanet et nous partons à pied jusqu’à la ruine de la Tule.
Nous quittons le chemin pour descendre en direction du ruisseau de Verdus. Les femmes remontent aux voitures. Nous arrivons à l’entrée de la grotte et nous constatons qu’il y a un léger courant d’air.
Nous mettons une corde pour descendre le ressaut. Jacky reste dehors.
Un peu plus bas, nous dégageons les restes d’un tir précédent qui a agrandi un virage. Nous, Gilles et Gérard, passons la chatière remontante. Jacques n’arrive pas à la franchir : grande bouche = grande cage thoracique !
Nous sommes devant l’objectif de la journée, pour s’y approcher il faut s’attaquer au sol qui est fait de petits blocs calcifiés. La hauteur jusqu’au plafond est de 25 cm. J’ai amené le perfo avec un burin mais impossible de l’emmancher ! J’essaie un foret de 10 mm ça marche. C’est donc le burin qui a un problème. J’attaque avec massette burin, il n’y a pas beaucoup de place pour donner de grand coup de massette, mais heureusement la calcite n’est pas très épaisse et dessous c’est du gravier. Dessous Gilles décaisse l’accès remontant, il gagne 30 cm de hauteur.
Le dégagement devant l’entrée est assez important pour mieux voir ce qu’il y a derrière. En enlevant le casque, je vois une partie calcitée sur la gauche et un agrandissement sur la droite qui descend. Mais ce départ de galerie n’est qu’un relief d’un gros bloc. Je laissa ma place à Gilles qui continue d’agrandir la montée jusqu’à ce rocher. Il ressent un courant d’air dans ce passage.
Je retourne à la chatière ou se trouve Jacques et je perce un trou pour la mettre au norme. La paille installée, nous attendons le retour de Gilles. Tout le monde remonte et le tir se fait entendre faiblement. Je vais voir le résultat : il n’y a plus de chatière !
Nous remontons jusqu’aux voitures, il est 17 h. TPST 2 h.
Jean Duc nous avait invité à boire un coup chez lui au retour mais nous avons décliné par manque de temps.