Après l’annulation de la sortie du lundi 30 octobre pour cause de pluie, nous revoilà à la Poule Rousse.
Une belle journée s’annonce, il y avait un peu de brouillard dans la vallée du Rhône, mais sur le site de l’aven, un beau ciel bleu et le soleil commence à se faire sentir (12°).
Les arrivées s’échelonnent entre 9 h 15 et 10 h. Il y a : Sylvane et Baba, Gaby et Jacky, Marcel, Dorian, Jean-Jacques, Ghislaine et Gérard. Nous serons rejoint par Philippe dans l’après midi.
Nous équipons le puits et installons le groupe et la poulie motorisée.
Une première descente au fond nous montre qu’il n’y a pas de CO2.
Le briquet s’allume sans problème et le mosquito nous indique que le courant d’air est bien là.
Moins sensible que par les grosses chaleurs, mais c’est normal.
Les récentes pluies ont bien lavé le fond qui est maintenant d’un blanc étincelant.
L’écoulement se dirige vers l’étroiture d’où sort le courant d’air
Dorian étant un peu patraque, c’est Marcel et Gérard qui vont percer au fond.
La dernière séance s’était terminée par une difficulté à percer et le foret de 8/600 s’était voilé.
Les 10 trous sont donc repris avec un foret neuf et une brosse métallique pour le nettoyer régulièrement. Car au lieu de sortir de la poudre du forage, il sort une gangue qui reste collée à la goujure hélicoïdale. D’où risque de coincement du foret.
Donc c’est patiemment que nous reperçons les 10 trous qui avaient été commencé en 8/400, en 8/600.
Nous en perçons deux autres et nous mettons les charges. Nous remontons et activons les charges.
Il est 12 h 30. Il nous a fallu 2 h pour percer !
Nous cassons la croûte au soleil sous une douce chaleur, l’apéro au gewurt’z ardéchois est très apprécié.
Nous avons une pensée pour Gilles qui ne nous a pas rejoint aujourd’hui suite au décès de son père.
Avant la fin du casse croûte le groupe électrogène est remis en route et Marcel met une soufflerie plus puissante pour évacuer les gaz du fond.
Pendant ce temps nous dégustons les cerises à l’eau de vie amenées par Jean-Jacques.
Philippe arrive juste à temps pour manger les deux dernières !
Marcel et Gérard se rééquipent pour descendre au fond.
Le tir a bien marché et au fond, l’étroiture est toute fissurée. Il faut d’abord dégager les gravats.
Les bacs sont remplis et remontés en surface. Il y a un peu de difficulté à se comprendre entre la surface et le fond ; Il y a trop de bruits parasites. Il faudra peut-être mettre le généphone pour une prochaine sortie.
Le dégagement des gravats permet de mieux voir l’étroiture qui est fendue de partout. Le burineur rentre en action. Il abat les dernières blocs en suspend et laisse apparaître un volume important derrière.
Les derniers gravats sont poussés dans ce vide et une dernière volée de burineur permet le passage. C’est une cloche de 2 m de long à sa base, 1 m de large et de plus de 3 m de haut.
Il n’y a pas de départ évident au sol. L’escalade en haut montre deux départs minuscules dont un semble jonctionner avec le petit trou au niveau du fractionnement à – 15 m du puits.
Le courant d’air n’est plus ressenti, mais la ventilation de la soufflerie en est peut-être la cause.
Le burinage en face de l’étroiture permet de voir un départ très étroit qui descend d’un mètre.
Le sol de cette cloche est au même niveau que l’étroiture.
Il est temps de remonter. Il faudra revenir mais sans ventilation pour rechercher le courant d’air.
La chatière devra aussi être agrandie pour le passage des bacs.
Il est 16 h 30 le temps s’est voilé,il fait moins chaud.
Le temps de tout ranger, nous partons vers 17 h.