COMPTE RENDU DE LA SORTIE A BOUVIÈRE GROTTE DE TERRASSIERS 21 AOÛT 2023

Logo club de spéléo Montélimar

Participants : Jean-Jacques A. Serge A. Jean-Luc P. Jacques C. Florian M.et Mélina B.

Départ de chez Serge à 9h. Jonction avec Jacques, au dessus du village de Bouvières, route de Saint-Nazaire le Désert.

Pour se rendre au départ de la piste qui mène à la cavité, traverser un petit hameau et remonter par une piste juste carrossable jusqu’à une petite bergerie, se garer dans le champ. Nous laissons Jean-Jacques, gardien de nos affaires. De là prendre le chemin qui monte et chemine tranquillement à travers la pente. Nous atteignons un lieu dit des terrassiers où subsistent quelques ruines. S’imaginer la vie en ces lieux force une certaine admiration. Le paysage aux couleurs du sud est prenant. Mais Jacques nous ramène à la réalité : nous voici descendant à travers buissons, buis, pentes herbeuses et caillouteuses nécessitant par endroit un bout de corde (falaises obligent). On se déguise en sangliers dans ce maquis. Au bout d’une petite heure un cri !! Je l’ai trouvée ou plutôt retrouvée après 50 ans, bravo Jacques !!! belle entrée assez inattendue dans un tel relief.

Tout heureux nous nous préparons à l’exploration. Toutefois quelle n’est pas notre déception quand Jean-Luc s’exclame : il y a déjà un équipement : amarrage assez récent, toutefois positionné un peu bas. Descente de Jean-Luc suivi de Serge qui fait la topo en descendant il est rejoint par la charmante Mélina.

Description de la cavité : après une courte galerie suivie d’un ressaut de 4,50m qui donne sur un éboulis de blocs recouverts d’argile et de terre très humide sur une pente estimée à 60° (voir topos)

Au bas nous constatons qu’une désobstruction a été entreprise par des spéléos courageux car tout est extrêmement (merdique). Plus bas c’est la suite de l’éboulis étroit, sans courant d’air !!!à suivre !!!

La remontée s’effectue sans soucis, si ce n’est que pour!!! l’anecdote : ayant pour ma part testé mon baudrier ultra léger appelé ironiquement par mes camarades (porte jarretelle) je m’aperçus du décrochage d’un petit mousquif. J’ai du redescendre et profiter de mes camarades pour me renvoyer un bout de corde pour récupérer ma pédale, ce qui me permis de constater l’aventure qui est arrivée à notre ami Jacques. En effet il y a une cinquantaine d’années, pris par le syndrome de la découverte, il descendit seul avec une corde en chanvre (nous n’étions pas encore dans la gabegie des marchands) impossible pour lui de remonter le passage surplombant des blocs coincés. L’attente des secours de l’époque fût longue 7h, transis mais sauf et une envie d’explorer chevillée au corps.

Retour par les sentes à sangliers pour retrouver Jean Jacques et son café : 15h casse croûte.

puis Jacques nous emmène voir une résurgence, bon là 2mm de marche!!

Une cavité étroite d’où, lors de fortes pluies, jaillie une eau sous pression dans un joint de strat vertical. Jean Luc s’engage et descend sur 2,50m, puis rampe dans un boyau étroit, s’arrête sur ressaut avec des blocs à dégager, déjà en partie par nôtre ami Jacques.

Il serait éventuellement intéressant d’y retourner avec une petite caméra pour voir une suite possible (pas de courant d’air).

Conclusion : sortie alliant marche d’approche et belle entrée de cavité qui devait fonctionner en perte il y a quelques milliers d’années, époque où le massif ne faisait qu’un.
Retour à Montboucher : 18h.

Serge Aviotte

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *