Les présents : Jean-Jacques, Marcel, Sylvane et Baba, Claire et Gilles, Ghislaine et Gérard. Gérard S. l’après midi.
Bien nuageux ce matin aux Poulettes mais pas très froid : 10°.
Jackie et sa femme viennent nous souhaiter les vœux de la nouvelle année. Ils viennent directement de Thueyts, mais ils ont oublié les clefs de leur maison de Bidon. Donc ils ne restent pas et repartent dans l’Ardèche profonde.
Marcel est descendu au palier à – 15 m dans le trou et il a trouvé du CO2. Jean-Jacques, quand il arrive à 10 h, met rapidement la ventilation en route.
Gilles a amené 3 bidons de 25 l remplis d’eau. L’objectif de ce matin est de déverser de l’eau au terminus pour voir ou elle pourrait s’évacuer. Car nous sommes un peu dans l’expectative : au fond il n’y a plus de suite évidente, et une grosse pluie en septembre a laissé des traces de mise en charge au plafond. L’eau s’évacue mais il faut trouver où.
Nous descendons à trois, Marcel, Gilles et Gérard.
Poulies et cordes sont installés pour descendre les bidons.
Une fois en bas nous vidons les 75 l d’eau, rapidement une flaque se forme.
Nous mettons des repères sur les bords pour voir la baisse de niveau.
Il faut 10 à 15 mn pour voir le petit pertuis dans lequel l’eau s’infiltre.
Il est sur un bord de paroi entre les deux départs remontants.
L’espoir renaît, même si ce n’est pas gagné.
Marcel accroche les 3 bidons et les remonte en surface.
Tout le monde est sorti à 11 h 40.
Nous installons la table et les chaises pour le casse croûte.
Le temps se dégage un peu, nous avons même droit à un rayon de soleil, mais il ne dure pas.
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Gilles, aussi il a amené une bouteille de clairette et Claire a fait une excellente galette des rois. Ghislaine, pas en reste, a fait des sablés tout aussi excellent.
Les agapes terminés, nous redescendons au fond pour agrandir le pertuis découvert ce matin. Installation de la ligne électrique jusqu’au fond, puis perçage de 10 trous. Le foret neuf de 8/400 fait 6 trous puis la pastille de perçage se désagrège : inutilisable !
Nous remontons, il est 15 h 40. Le temps de mettre un coup de gégène et d’entendre un bruit sourd, nous rangeons les affaires dans les voitures.
Nous prévoyons de revenir samedi prochain pour sortir les gravats du fond.