COMPTE RENDU DE SORTIE DU 19 FÉVRIER 2024 RAVIN DE VALPEYROUSE ET RAVIN DE L’ENFER

TPST : 3H

PARTICIPANTS : Camille S, Dorian M

BUT DE LA SORTIE :

Prospection et référencement de cavité dans le ravin de Valpeyrouse et dans le ravin de l’Enfer à Viviers.

DÉROULEMENT

Ce matin un peu de prospection s’impose ! Je demande à la voisine si elle veut m’accompagner dans mes recherches. Elle accepte ! On se dirige alors sur le dernier morceau du ravin de Valpeyrouse à prospecter. Une fois sur place on prend de l’équipement léger pour commencer la prospection. On s’arrête alors au niveau de JDC.11. Après mûre observation, je décide qu’il me faudra revenir pour une désobstruction de cette galerie ! On continue alors la marche sur le GR. Au bout de quelques mètres nous sommes attirés par un porche qui se dessine à travers les arbres et le soleil commence à peine à baigner le ravin de sa lumière. On arrive alors sur Le Trou des Métas, nommé par Camille, première à rentrer dans la cavité. Après un relevé de coordonnées et un croquis approximatif, nous continuons notre escalade à travers les arbres pour tomber sur V.CD.1. Beaucoup de mal et d’énergie pour pas grand chose au final ! On descendra de cette crête rocheuse pour rentrer dans la dernière lignée de falaise du Valpeyrouse. Mais rien .. La roche n’est plus bonne ici et tout s’effrite. On repart alors des lieux. Sur le retour on notera une petite cavité mais rien de dingue. On s’arrête sur la portion de La Combe de Valpeyrouse pour réaliser pour élargir le chemin du GR. La roche dégagée, on continuera le reste de la matinée dans le ravin de l’enfer. On fera alors un tour à La Grotte de Vercasson. Puis une présentation du ravin et un tour dans La Voie de l’Eau. Suite à cela, une escalade sur une vire pour tomber juste sur un porche mais sans cavités… on aura une belle vue sur la val de l’enfer et peut être une cavité visible au loin. Prêts pour de nouvelles aventures, on descend de là-haut et rentrons chez nous !

Dorian

RELEVÉ DE PHÉNOMÈNES KARSTIQUES :

TROU DES MÉTAS UTM : 31T E.632920.825 N.4925578.107 Z : 243.33m

Belle entrée circulaire de diam 0,50m au pied d’un bout de roche, à droite du GR en remontant, galerie étroite sur 2m, donnant sur une cheminée remontante sur 4m d’environ 1m de large, suite de galerie de 2m sur fond d’éboulis. Quelques métas au passage et une mâchoire de renard.

V.CD.1 UTM : 31N E.632918.073 N.4925553.537 Z : 247.43m

Plus haut du même côté du trou des métas, dans les buis morts, une entrée de 50cm de haut par 30cm de large donnant sur une cheminée remontante recouverte de mousse. A sa gauche un second trou 2m à coté, impénétrable. 4m au dessus on retrouve un autre trou aux mêmes dimensions, profond d’un mètre et galerie partant à droite. Impénétrable également.

COMPTE RENDU DE SORTIES DU 18 FÉVRIER 2024 MONTELIMAR ET VIVIERS

  • TPST : 1H
  • PARTICIPANTS : MORAND Patrick, MARION Gilles, MERLE Dorian

BUT DE LA SORTIE :

Visite d’une galerie drainante sous une propriété à Montélimar, trouver et réparer si possible pourquoi l’eau ne coule plus.

DÉROULEMENT :

Il est aux alentours de 9h15 quand je rejoins le groupe devant la maison de Patrick. Après quelques échanges nous partons en direction de la propriété où se trouve la galerie drainante.

Nous sommes rapidement accueillis par la propriétaire et le voisin. Nous nous équipons et entrons rapidement dans la galerie. Arrivés au regard inondé, on essayera de déboucher celui-ci, on enlèvera alors une petite queue de renard qui bloquait le tube, l’eau ne s’écoule guère plus. On enfile un tube souple pour déboucher mais rien n’y fait. Le tuyau est bouché entre deux regards.

Avec Gilles nous décidons d’explorer la galerie de presque 400m creusée à la main dans le safre.

De beau couloirs où l’on voit les coups d’outils, vestiges du passé …. on arrive au terminus, une galerie immergé sous l’eau et un puits remontant sur plus d’une quinzaine de mètres offrant un courant d’air.

Les couloirs sont bas et étroits, l’eau qui ruisselle est nappée d’une belle couche de calcite. Quelques petites chauves souris hivernent dans les lieux.

Quelques photos et nous faisons demi-tour. On arrive au niveau de Patrick qui a réussi à déboucher le tube, l’eau s’écoule de nouveau !!! mais des travaux restent à prévoir.

Nous faisons le point avec les propriétaires et échangeons quelque minutes. Après quoi chacun rentre chez soi. Sur la route, ma soif d’aventure n’étant pas étanchée, je décide d’aller voir un abri sous roche vu depuis la route. Après échange avec notre président, personne n’est encore allé faire des constatations là-haut !

Arrivé à niveau je cherche le propriétaire du terrain, je tombe sur une dame en peignoir que je dérange quelque peu pour demander l’accès à son bout de falaise.

J’ai son accord c’est super ! Je grimpe là-haut et je constate un beau porche dans le safre de 2m de haut, 3m50 de profondeur et 4m de large (P.V.SAFRE.1). Sur la gauche celui présente une autre entrée d’une galerie impénétrable qui plonge dans la montagne, sûrement une veine d’eau vue la présence de mousse et de calcite sur la sortie. Trop de vent dehors pour voir un courant d’air éventuel. Une fois les photos et les coordonnées prises je rentre à la maison pour 12h30. Une bonne matinée !

Dorian

RELEVÉ DE PHÉNOMÈNES KARSTIQUES :

PORCHE ET VEINE DE SAFRE (P.V.SAFRE.1)

UTM : 31T E.633806.327 N.4929399.849 Z : 87.77m

Abri sous roche de 2m de haut, 4m de large et 3m50 de développement, plein safre. Peut être creusé par un humain ? Au sommet d’une crête rocheuse à gauche au niveau du passage à niveau de la voie ferrée de Viviers direction Le Teil, 3m à gauche on observe deux ouvertures en convection qui offrent une petite galerie impénétrable avec une vue sur 2m, recouverte de mousse. Peut être une ancienne veine d’eau ?

COMPTE RENDU SORTIE DU SAMEDI 17 FEVRIER 2024 AVEN DE LA POULE ROUSSE

PARTICIPANTS : GÉRARD D ET GHISLAINE P. BABA ET SYLVANE R. MARCEL C. PIERROT G. GILLES ET CLAIRE M. JACKY S EST ABSENT POUR HÉMORROÏDES RÉCALCITRANTES. JANINE P SOIGNE SA GRIPPE (Du coup petite équipe restreinte)

BUT : CONTINUER L’OUVERTURE DU PUITS SUIVANT. (A vrai dire on creuse notre propre puits pour l’instant !)

METEO : BONNE. VENT DU NORD ET CIEL BLEU 12°/ 18/12°

A 7H 45 Marcel arrive à la maison, nous partons sans trop tarder car ici à La Voulte le ciel est menaçant, la route très peu chargée pour un samedi nous amène à Bourg st Andéol en moins d’une heure et comme dabe le printemps nous accueille sur le lapiaz, on est les premiers venus ! En attendant le reste du personnel nous nous installons et commençons à nous équiper. Cette fois Marcel installe son petit groupe car J. J Audouard n’est pas là, moi je fournis le carburant. Tout fonctionne quand Gégé et Gilles arrivent. A 10 H nous descendons dans l’aven, les femmes s’installent au soleil et la température grimpe. Je descends en dernier pour installer une belle poule Rousse en porcelaine que Dorian nous a offerte (il a dû la trouver dans son magasin EX Gamm Vert ?) En tout cas avec un goujon j’arrive à la positionner 4 M au-dessus du relais, cette figurine trône ici comme une mascotte et surveille le déroulé de nos explos. Mes potes sont déjà au fond et commencent à charger des bacs, nous sommes trois lascars à extraire les déblais, une bonne vingtaine que j’ai du mal à entasser auprès de moi au pied de la cheminée intermédiaire. Rien ne ressortira dehors aujourd’hui, gravette et gros blocs s’étagent même en hauteur et faute d’un solide grillage ici nous aurions pu installer un gabion, enfin ceci n’est que provisoire parce qu’on n’est pas assez aujourd’hui. Nous remontons à midi trente pour manger (18,50° dehors) Quel bonheur ! Un peu triste car on est en effectif réduit mais la chaleur aide à l’ambiance. Gâteau de Ghislaine et de Claire, café et cerises sont au menu. Nous avons des nouvelles de Jacky et Janine alités en convalescence. A 14 H reprise des travaux par curiosité car nous languissons de trouver la suite du trou. Gégé trouve enfin un vide entre les déblais, cette découverte nous réjouit mais la largeur du méandre qui suit n’est pas aussi large qu’escomptée. On retire encore quelques bacs pour mieux sonder la suite. Léger écho, les pierres lancées descendent de 7 à 8 m semble-t-il mais le C/A soufflant nous semble nettement plus violent? Nous espérions mieux, à vrai dire ! Il faut sortir à nouveau l’artillerie. Gégé et moi nous nous aidons mutuellement pour forer 8 trous, heureusement nous sommes à l’aise ici. C’est un rituel que nous pratiquons machinalement, viendra bien un jour où la première nous surprendra et on serait bête d’abandonner notre quête du Graal ! Gilles vient de remonter, Marcel s’occupe toujours du treuil et je le tiens au courant de notre activité au téléphone. Lui aussi tousse, il est en voie de guérison et s’en tient aux manœuvres de surface. On remonte à 17 H 45 en déséquipant. TPST 6H Finalement nous devrions encore descendre d’un mètre la prochaine fois ? (mise au gabarit) Il parait que l’on devrait revenir lundi 26 ? Avec la satisfaction d’avoir bien travaillé une fois de plus on se sépare à la tombée de nuit.

Pierrot

MPTE RENDU DE LA SORTIE DU 16 FÉVRIER 2024 GROTTE V1 (BOUVERIE) A VIVIERS

  • TPST : 0H30
  • PARTICIPANTS : MERLE Dorian

BUT DE LA SORTIE :

Désobstruction et ouverture dans la grotte V1 A VIVIERS

DÉROULEMENT :

C’est le matin ! J’ai envie d’aller voir un peu le résultat de la veille avant d’aller travailler, il est 9h, je commence à 10h…. Je suis laaaarge !

Je rentre dans V1 rapidement en équipement léger. Je regarde les résultats des boums. Ils sont parfaits ! LA PAILLE est enfin a vue (celle qui avait foiré) mais toujours prise dans le rocher !

Mais bon dieu comment c’est encore possible ce maléfice !!! Après tout ce qu’elle a subit elle est encore accrochée par 5cm de roche à tout casser ! En tirant dessus comme un sagouin j’arrive enfin à la sortir de là et le boyau est enfin sécurisé. J’enlève alors tout les rochers cassés et fait du propre.

Les autres boums ont bien fonctionné. La prochaine fois je viens au burineur dégrossir la roche et voir si je peux passer la tête et voir derrière !

Dorian

COMPTE RENDU DE SORTIE DU 15 FÉVRIER 2024 GROTTE V1 (BOUVERIE) VIVIERS

  • TPST : 2H
  • PARTICIPANTS : MERLE Dorian

BUT DE LA SORTIE :

Désobstruction et ouverture dans la grotte V1 à VIVIERS

DÉROULEMENT :

Il est 19h30, je viens de finir le travail et je ferme le dernier portail du boulot. J’ai une nouvelle mèche en 600 diam 8 à essayer !

Heureusement j’ai toujours mon kit de spéléo de secours dans le kangoo, à la OLD SCHOOL avec une vielle combi, lampe à ampoule, un perfo et des bottes et yolooooo !

J’arrive rapidement sur les lieux, le tir a bien marché pour le côté, mais en face le tir raté reste toujours bloqué dans la pierre, même si le tir du dessus a fait de gros dégâts dans la pierre, il est toujours pris en parti dedans … Je vais lui faire voir avec ma grosse mèche !!!!

Je passe une batterie pleine à buriner le boyau pour faire propre, je m’ouvre le dessus de la main sur une pierre coupante, mais peu importe ! La plénitude est là … le noir, l’odeur de la terre et de la roche humide, le silence …

Une fois tout dégagé, je perce 1 trou en 600 5cm sous le tir foireux, à l’opposé, je perce deux trous qui passent à travers la roche … inutilisable …

J’attaque également un autre boyau à l’opposé de l’entrée, de l’acharnement, deux trous l’un sur l’autre pour ouvrir la voie, je charge tout ça et réalise mon boum.

Je fait un tour pour voir si ça a bien fonctionné, on est bon ! Restera à buriner pour faire propre, passer la tête et voir ce qu’il s’y passe par la bas !

Dorian

COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 14 FÉVRIER 2024 GROTTE V1 (BOUVERIE) VIVIERS

  • TPST : 1 H
  • PARTICIPANTS : MERLE Dorian
  • BUT DE LA SORTIE :

Désobstruction dans V1

DÉROULEMENT :

Aujourd’hui j’ai la crève … Je trouve la force quand même d’aller faire un tour après le travail dans cette cavité !

J’ai pas d’équipement à par un vieux casque à ampoule 6v, une vielle combi et mon perfo. Ce sera OLD SCHOOL aujourd’hui mais c’est très bien !

Mon boum a fonctionné, le becquet a sauté, c’est plus large sur le coté gauche, mais celui du fond n’a toujours pas fonctionné, je réessaye branché seul, mais rien n’y fait …

Je perce un trou 5cm au dessus pour en faire un nouveau et dégager la paille qui est restée à l’intérieur du trou …

Je fait un autre trou à gauche pour continuer l’élargissement, t’en qu’a faire !

Je me dote du burineur pour casser la pierre au maximum à droite à gauche et arrive à casser l’équivalent d’un bidon de roche et de calcite.

La cavité est trempée ! Et moi aussi, je suis en nage complet !!!

Je relis ma ligne et réalise le boum qui semble avoir très bien fonctionné vu la quantité de débris que j’ai entendu tombé ! On verra la prochaine séance !

Dorian

COMPTE-RENDU SORTIE DU MARDI 13 FEVRIER 2024 (21 nième) DESTINATION : AVEN DE LA POULE ROUSSE

BUT : RECALIBRAGE DU TERMINUS

METEO :TRES BEAU TEMPS

PARTICIPANTS : JACKIE S. PIERROT G. MARCEL C. JEAN-LUC P. JEAN-JACQUES A. GEGE D ET GHISLAINE P. GILLES ET CLAIRE M. BABA ET SYLVANE R. DORIAN M

Le R/V part de La Voulte où Jacky et Marcel arrivent vers 08 H. On charge la voiture de Marcel avec deux groupes dont un en rechange au cas où ? Il fait beau et nous ne traînons pas. Sur la route on talonne la voiture de Gégé puis en se suivant au même endroit nous arrivons peu après à 09 H. Tout ce petit monde arrive ensuite. Le trou est vite équipé, le groupe réparé en semaine par Marcel tourne comme une horloge. On s’équipe tous ensuite pour se rejoindre au bas du P20 pour y faire des manœuvres de bacs à faire remonter et il faut bien être 5 personnes pour tracter ces bacs remplis de gravettes depuis le terminus. Comme dabe je me trouve posté en dernier sur la planchette au fractio de -15. Ici le coin est sympa mais ça caille velu car on est partiellement inactif, en plus ça mouille et j’ai oublié mon petit parapluie ! Nous tirons environ 25 bacs (depuis que j’ai installé en surface le compteur du Clos de la Bosse plus personne ne s’en sert !) TPST du matin 2 H 30. Le C/A me semble intermittent, j’ai bien brûlé une cartouche test pour le contrôler mais rien d’évident à mon niveau ? Ce qui est bien c’est qu’on a nettoyé le trou en ressortant toute la gravette du fond, le trou est assez humide et l’on est assez sale. Le repas est agréable, toujours au même endroit, je laisse une table de camping métallique qui restera ici à domicile. Je regrette que ma Janine soit restée sur la Voulte, encore grippée elle n’a pas voulu contaminer ses fidèles amies. Il faisait 13° sur le coup de midi avec peu de vent. Le déjeuner traîne en longueur tellement nous apprécions cette journée printanière. Reprise du travail vers 14 H 30, pour digérer, le nettoyage des parois du fond est effectué au burineur par Gégé, il a été aussi décidé d’améliorer l’équipement du trou en changeant l’emplacement des lignes de tir et d’alimentation électrique en les passant par un petit réseau parallèle grâce à une canne à pêche, cela désencombre nos passages dans le petit ressaut étroit au bas du P15. Gilles se charge de mettre en place des étriers métalliques dans la zone de ressauts qu’on est en train d’élargir (5 nouveaux marchepieds remplacent l’étrier de montagne et facilitent l’accès) Tout ce petit monde s’occupe pour rendre la vie meilleure ici. J’aide Gégé pour lui passer les accessoires de tir et à nous deux, on perce 12 trous de 600 pour détruire un gros pont rocheux avec qui nous avons déjà eu du mal dernièrement ! J’ai bien failli me faire mal avec la perfo qui s’est enroulée sur ma jambe avec le grand foret de 600, Ouf ! (il était arrivé la même chose avec Gégé qui s’était fait assez mal) Il ne faut rien laisser tomber au bas des ressauts en cours d’élargissement car le fond reste encore inaccessible à nos mains (couteaux, scotch et outils divers, tombés ici là, restent perdus à jamais) La configuration du tir ressemble à un arbre de Noël tellement les cordeaux se croisent ! (Du bel ouvrage ici) Pour terminer la journée nous chargeons aussi 2 trous en attente que Dorian avait percés autrefois pour s’initier au tir. En fait on installe deux lignes de tir pour différencier les charges BA10 et le reste. (14 trous de 600 au total, ce n’est pas du nougat !) Nous ressortons tous du trou à 17H 30 pour un TPST de 6 H Tout fonctionne à merveille ! Nous pensons retourner samedi prochain pour constater notre avancée vers les profondeurs inconnues du Karst ardéchois !

Pierrot

C’est le sempiternel compte rendu avec toujours de l’espoir et la joie de vivre

Baba nous avait apporté la topo de la Bartade, on a apprécié cette belle topo documentée et il nous y conduira sous peu pour visiter cette belle galerie originelle d’une ancienne rivière sous la surface.

Pierrot

COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 12 FÉVRIER 2024 A LA GROTTE BOUVERIE ou V1 A VIVIERS

  • TPST: 1h
  • PARTICIPANTS: MERLE Dorian

BUT DE LA SORTIE

Désobstruction dans V1

DÉROULEMENT :

Après une bonne journée bien remplie, je m’arrête rapidement à V1 pour voir le résultat du boum dans la cheminée remontante au fond de la galerie principale. Malheureusement je suis embêté, une paille n’a pas fonctionné !

Une des charges est encore en place et daigne faire la mise à feu.

Je réalise alors deux autres trous pour élargir la zone et raccorder les branchements avec l’ancienne paille en espérant que tout parte cette fois-ci !

Je perce une grand trou sur le côté gauche au dessous du premier pour continuer à casser le bord et un petit sur le béquet supérieur pour avoir plus d’aisance à la montée.

Je rentre chez moi après la mise à feu, nous verrons bien la prochaine fois.

Dorian

Compte rendu de la 20ème sortie à l’Aven de la Poule Rousse du dimanche 4 février 2024

Il fait beau mais il ne fait pas chaud en ce dimanche matin.

L’équipe du jour : Marcel, Claire et Gilles, Gaby et Jacky, Jean-Jacques, Sylvane et Baba, Jacques C., Ghislaine et Gérard. L’après midi Dorian vient en renfort.

Il manque Janine et Pierrot, ils ont la grippe. D’ailleurs de la dernière séance, il y a 6 jours, plusieurs ont été malades : Marcel, Ghislaine, Gérard…. La Poule Rousse tousse !

La journée commence mal, Marcel a encore des restes de la grippe, il ne souhaite pas descendre. Jacques a un problème à l’œil, donc pareil.

Nous descendons à 2 seulement, Gilles et Gérard, alors qu’il faudrait être au moins 4 pour dégager les gravats du tir de la dernière séance.

Par précaution, nous descendons le plus possible de matos pour éviter de remonter au fractio pour guider les kits. Le burineur fait parti du voyage, mais nous apprenons que le groupe électrogène en surface fonctionne mais ne produit pas d’électricité.

Marcel essaie de voir ce qu’il a mais ne trouve pas la panne.

Donc pas de jus pour le fond….. pour la journée.

Au fond justement, beaucoup de gravettes, nous voyons d’un peu plus près le plan incliné qui part sous un pont rocheux. Quand des cailloux tombent dessous nous les entendons cascader jusqu’à ce qu’ils deviennent inaudibles. C’est sur, il y a plusieurs mètres de vide sous nous, quand à savoir si c’est assez large pour passer….. !

Un bloc suspendu fracturé par le tir bouche le passage, un petit coup de pied de biche et il bouche le fond. Nous sommes dans une sorte d’entonnoir. La gravette du tir achève de boucher le fond.

Nous stockons les débris sur la plateforme au dessus. C’est étroit, mais nous arrivons à nous croiser pour échanger nos places. Il est 11 h30 nous avons le perfo sur accu et des pailles. Nous perçons 2 trous de 10 X 400 et 1 de 10X600, et nous remontons en surface après avoir fait partir les charges.

En surface il fait nettement plus chaud. Nous nous installons dans notre salon d’hiver en plein soleil.

Baba nous présente sa poule blanche en peluche qui fait cot cot quand il la touche. Une poule blanche à la poule rousse ? Après tout il y a bien des oies blanches qui sont roses !

Nous commençons à manger et Dorian arrive tout équipé. Ce matin il encadrait des jeunes recrues du club à la baume des Anges et une fois fini, il a sauté dans sa voiture tout équipé pour nous rejoindre.

Encore beaucoup de desserts qui tournent entre tous. Jacky arrive à mettre la main sur les cerises à l’eau de vie que Pierrot avait planqué dans la garrigue.

Nous redescendons dans l’aven à 3 cet aprèm : Gilles, Dorian et Gérard. Le tir à partiellement réussi, nous dégageons au burineur sur accu les restes du tir et nous remontons dans la petite salle(cloche) les bacs de gravats.

L’électricité manque quand même, la puissance du burineur sur acu n’est pas optimum.

Nous échangeons nos places, Dorian se met au fond et essaie de voir avec sa camera, mais sans succès. Il arrive à sortir le bloc qui était tombé au fond ce matin. Nous continuons à remonter des bacs. Mais à 16 h 30 nous arrêtons le chantier et nous remontons. Nous avons gagné 1 m, il faudra faire un gros tir la prochaine fois.

A 17 h après avoir trié le matos, nous quittons le site.

Compte rendu de la sortie à la grotte des Manches du 26 janvier 2024

Cette sortie était prévue pour retrouver le courant d’air, après une avancée de 10 m dans cette grotte, il y a un an. Ce courant d’air violent souffle par grand froid et aspire l’été. Malheureusement ce 26 janvier, la température est clémente (13°). Mais nous décidons d’y aller quand même pour essayer de voir un départ qui ressemble à un plafond de galerie .

Nous nous retrouvons à Privas devant les établissements Faugier à 13 h 30. Il y a Gilles, Gaby et Jacky, Jacques, Ghislaine et Gérard.

Nous montons avec 2 voitures jusqu’à Chabanet et nous partons à pied jusqu’à la ruine de la Tule.

Nous quittons le chemin pour descendre en direction du ruisseau de Verdus. Les femmes remontent aux voitures. Nous arrivons à l’entrée de la grotte et nous constatons qu’il y a un léger courant d’air.

Nous mettons une corde pour descendre le ressaut. Jacky reste dehors.

Un peu plus bas, nous dégageons les restes d’un tir précédent qui a agrandi un virage. Nous, Gilles et Gérard, passons la chatière remontante. Jacques n’arrive pas à la franchir : grande bouche = grande cage thoracique !

Nous sommes devant l’objectif de la journée, pour s’y approcher il faut s’attaquer au sol qui est fait de petits blocs calcifiés. La hauteur jusqu’au plafond est de 25 cm. J’ai amené le perfo avec un burin mais impossible de l’emmancher ! J’essaie un foret de 10 mm ça marche. C’est donc le burin qui a un problème. J’attaque avec massette burin, il n’y a pas beaucoup de place pour donner de grand coup de massette, mais heureusement la calcite n’est pas très épaisse et dessous c’est du gravier. Dessous Gilles décaisse l’accès remontant, il gagne 30 cm de hauteur.

Le dégagement devant l’entrée est assez important pour mieux voir ce qu’il y a derrière. En enlevant le casque, je vois une partie calcitée sur la gauche et un agrandissement sur la droite qui descend. Mais ce départ de galerie n’est qu’un relief d’un gros bloc. Je laissa ma place à Gilles qui continue d’agrandir la montée jusqu’à ce rocher. Il ressent un courant d’air dans ce passage.

Je retourne à la chatière ou se trouve Jacques et je perce un trou pour la mettre au norme. La paille installée, nous attendons le retour de Gilles. Tout le monde remonte et le tir se fait entendre faiblement. Je vais voir le résultat : il n’y a plus de chatière !

Nous remontons jusqu’aux voitures, il est 17 h. TPST 2 h.

Jean Duc nous avait invité à boire un coup chez lui au retour mais nous avons décliné par manque de temps.